Parti en reportage dans l’après-midi de ce jeudi 27 janvier pour couvrir un incendie survenu au Commissariat municipal de Bujumbura, ce journaliste n’a pas rejoint sa rédaction.
Il a été arrêté et avant un interrogatoire de plus de 3 heures, il a été mis dans une cellule pour y passer la nuit, c’est l’indignation au sein de sa rédaction et pour la plupart des journalistes interrogés qui demandant sa libération.
Pendant cette séance d’interrogatoire par un OPJ, il était reproché à ce journaliste de Bonesha FM de n’avoir pas montré sa carte de presse délivrée par le CNC (Conseil national de la communication), l’organe de régulation des médias au Burundi.
Mais le journaliste a décliné son identité, montré sa carte professionnelle et il lui a été demandé d’appeler son responsable pour le confirmer devant le commissaire.
Mais quand le rédacteur en chef s’est présenté au commissariat, cet officier de la police était déjà parti, c’était après les heures de service, il se faisait tard. L’OPJ qui s’est chargé de l’interrogatoire lui a signifié que son reporter sera gardé au Commissariat municipal.
Moi Je n’ai pas compris si Monsieur Venant Niyomwungere a en effet déjà reçu « sa carte de presse délivrée par le CNC » et que tout simplement il ne l’avait pas sur place.
Je ne vois pas comment un OPJ va avoir trois longues heures d’interrogatoire si la seule question est de savoir si tel citoyen burundais a ou n’a pas sa carte du CNC.
Oh mon Dieu ! Quel abus de pouvoir ! Appliquons la loi et seulement la loi. Et son Excellence le Président de la République devra encore intervenir ?