C’est ce mardi 11 février 2020 que le journaliste Athanase Ntiyanogeye, qui a eu l’honneur de présenter le tout premier journal télévisé à la RTNB en langue française, décédé jeudi passé, a été inhumé.
Les cérémonies d’adieu à ce professionnel des médias en même temps professeur en sciences de la communication et du journalisme dans plusieurs universités des pays des Grands lacs, ont débuté par une messe de requiem à la chapelle des Pères dominicains au Quartier Kinanira IV.
Dans cette humble église, noire de monde, le cercueil de feu Athanase Ntiyanogeye était posé sur de simples tréteaux recouverts d’un drap blanc. «Sacré Athanase ! Humble dans la vie et modeste dans sa mort », a lâché un ancien collègue qui l’a côtoyé.
«Nous sommes tristes car il y a un grand vide, et un même temps nous somme dans l’action de grâce », a lancé dans son homélie le prêtre qui a célèbre cette messe. «Fort de cela, nous pouvons continuer le chemin tracé par notre patriarche », a ajouté un de ses amis dans les intentions.
Les tous derniers hommages à cet illustre journaliste disparu ont continué au cimetière de Mpanda. Il y avait du monde : des membres de sa famille, des proches, des membres du gouvernement, des amis dont des journalistes et ses étudiants. Tous étaient là pour les derniers adieux à Athanase Ntiyanogeye.
Dans son mot de circonstance, le ministre de la Communication, Frédéric Nahimana qui avait représenté le gouvernement dans ces cérémonies, a remercié, à titre posthume, le professeur Ntiyanogeye pour son implication dans la promotion de l’excellence.
«La disparition d’Athanase Ntiyanogeye est une perte énorme pour toute la nation en général et pour le métier du journalisme en particulier. Le gouvernement du Burundi adresse les sincères condoléances à la famille éprouvée, aux professionnels des médias et à toute la population burundaise suite à la disparition de cette figure qui incarne la bravoure».
Du côté de ses anciens collègues de la RTNB, fusent des témoignages d’une personnalité aux vertus inégalables, comme l’indique Théodore Ntunga, un ancien étudiant de Ntiyanogeye à l’école de journalisme et collègue à la RTNB, aujourd’hui à la retraite.
Athanase Ntiyanogeye est mort à 66 ans, il laisse derrière lui une veuve, 4 enfants et des petits enfants.