Est-ce que les médias burundais nous n’oublions pas trop souvent les questions économiques au profit de la politique ? C’est la question que je me suis posée après notre enquête sur le malaise dans les sociétés de téléphonie. Dans ce secteur, les enjeux sont colossaux et se calculent en terme de milliards de francs burundais.
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Au lieu de nous focaliser sur les joutes de nos politiciens, nous avons plutôt intérêt à analyser les contrats, et surtout les exonérations accordées à certaines sociétés qui viennent s’installer au Burundi. Pour « booster » la reprise économique, l’Agence de Promotion des Investissements en accorde au secteur privé et c’est bien.
Selon la Banque Mondiale, cette catégorie représente 53% des exonérations. Les 47% restantes sont accordées à des sociétés individuelles par des décrets discrétionnaires signés au niveau des ministères. L’année passée, lors d’un café de presse avec le Commissaire Général de l’OBR, les journalistes ont demandé la liste des heureux bénéficiaires. A ce jour, ils attendent encore la réponse. La discrétion semble entourer ces exonérations qui, selon plusieurs observateurs, devraient être publiques.
Cette dernière catégorie « d’exonérés » pourrait nous éclairer sur des fortunes qui se bâtissent alors que, chaque jour, le commun des burundais s’enfonce dans la paupérisation…
La vigilance devrait également être de mise avec l’aide au développement accordée au Burundi. Elle est nécessaire, là n’est pas la question. La loi de finance 2014 prévoit d’ailleurs des dons de 682 milliards de francs burundais (443 millions de dollars), soit 52% du budget total de l’Etat. Notre analyste souligne avec raison que « les marges de manœuvre budgétaires libérées par l’aide ne sont pas toutes allouées au financement de biens publics. Une partie de ces marges finance des cadeaux fiscaux destinés aux élites économiques proches du pouvoir. »
Théoriquement, l’aide au développement devrait libérer des ressources internes. Ce n’est pas le cas comme on le verra dans les analyses de nos spécialistes.
En attirant l’attention sur le secteur de la téléphonie et la question de l’aide au développement, nous avons voulu rappeler que les vrais enjeux ne sont pas que politiques. Mais aussi et surtout économique. ( Enquête dans notre dernier magazine)
Deux questions connexes.
a) Quelqu’un pourrait-il verifier aupres de ces operateurs pourquoi les appels etrangers vers BJM via Skype ne passent plus? Ca ne peut pas etre un probleme technique car les SMS passent. Ou serait-ce des represailles gouvernementales envers ceux qui comme moi ont reduit les appels vers le Bdi apres la stupide taxe que le gouvernement nous a imposée, et cela a sens unique?
b) Il semblerait que tous les appels internationaux seraient desormais sous ecoute par je ne sais qui.
Ce n,est pas normal qu,un numero local s,affiche sur le mobile de mon cousin a BJM quand je l,appelle de l,etranger. Il doit y avoir un systeme d,ecoute et surveillance des appels internationaux. Par qui? On peut deviner.
@Kabwa, imbere y’uko ngira ico mvuze ubwirizwa kumenya ko l’Economie du pays est étroitement liée à la politique et surtout les deux sont inséparables, si l’Economie ne va pas bien on doit se poser la question de pourquoi? et apres avoir repondu on te posera la question de savoir Comment? Et ça ne sera pas fini, parce qu’il y aura une autre question de Par qui? Finalement tu te retrouveras en train de repondre ce que tu ne veux pas comprendre!
C’est pourquoi dans les pays autres que le Burundi où l’Enseigement est bien organisé la faculté d’Economie est inséparable de la faculté de Droit: Là je veux dire que les deux sont dans un meme Etablissement et tu trouveras que Dans les Cours dispensés en Economie il ya certaines notions du droit qui est etroitement lié à la politique: Donc umuntu uzumva avuze ubutunzi atari ubwa naka ahubwo bujanye n’igihugu, uze umenye ko bitigera bitandukana na Politique et surtout dans la politique du Gouvernement je crois qu’il ya la rubrique qui dirait LA POLITIQUE ECONOMIQUE.
Navuze menshi! Le Burundi est actuellement avec une dette future inconcevable et je parie que si ça continue comme ça meme la génération future n’arrivera pas à s’en sortir et sutout que je n’ai aucune confiance aux politiciens actuels burundais sans distinction aucune. Nous contractons des dettes et au lieu d’investir nous consommons (j’aurais dit ils consomment) comme ça dans les années futures l’enfant naitra avec une dette de 400milliards de Fbu sur sa tetes, il va atteindre 18ans avec une dette de 800milliards. Comment nous en sortirons-nous?
Ouvrons les yeux mes freres et soeurs!
Economics allways goes hand in hand with Politics. As an economist, I think a good politician should put forward clear and SMART economic policies. But as you can tell, our country suffers from politics that lack a vision and good leadership. So that’s why you shoul continue talking about politics as you do. Kuko yaba dufise politics iri sound and clear, ntitwovuga cane politics as we do today. The reason why you are more into politics is because that’s what we should change for us to prosper. IF politics was good. People and journalists would be talking about the social and economic infrustructure that the government is establishing, the spirit of entrepreneurship the government is inducing and so on. The problem is that our government is destroying even the small opportunities we have. Vuga politique et les implications za politique mu gihugu kuri economy yigihugu.
L’article nous laisse sur notre fin quant au malaise dans les sociétés de téléphonie; en moins que l’auteur de l’article aie oublié de terminer son article par le mot « à suivre ».
Cher Monsieur KABURAHE,
Merci pour le clin d’œil que vous venez de faire a votre Media (I Wacu qui, malgré tout essaie de son mieux de nous informer dans un contexte pas toujours facile) ainsi qu’aux medias burundais en général.
Oui, et je l’ai d’ailleurs déjà écrit dans ce forum, les medias burundais en général manquent d’analystes économiques et c’est vraiment dommage car dans ce domaine il a y a à boire et à manger comme vous venez de nous en effleurer certaines méandres dans votre article…..!
Merci de penser à former/recruter des journalistes spécialisés dans les questions économiques…! Cela va beaucoup booster votre journal, qui, je le rappelle, fait partie (s’il n’est pas..) des meilleurs au Burundi… !!
Kaburahe ico kibazo ni kucicarira gose, amahera ava muri telecommunications yose agenda hanze. Uzogenda urabe kumaliste y’abakozi, abantu batora imishahara myiza myiza myiza ni aba etrangers. Les telecommunications narazikozemwo narabibonye ingene igihugu kihahombera kweri. Kuko avant de donner exoneration, nikwereekana mubisanzwe nature ya investement uje kugira. Kuko ari kuvuga ngo uzanye umutahe mugihugu naho nikuza gutora amahera y’abarundi ugaca ugenda ntaco bisigura. Kuki batariu gufata bagateza iumbere Onatel bakagurisha imitahe mubagwizatunga b’abarundi????
Ubu Onatel ikora ihomba gose kuko batayitaho ayandi masociete yose ni ayo banyamahanga.
A bon entendeur salut
Abarundi bacitwaza amoko baracari impumyi! Kuva kera ni les intérêts personnel zamye ziranga abo banyepolitiques. Babahendesha inryane z’amoko, nabo ama milliards bacisha kuwepfo !Kanura barundi mwe !
Ils vous est difficile, vous les journalistes, de parler economie en dehors de la politique. Mbere nubu ndarindiranye igishika ikintu politique cinyegeje inyuma yiyi economie muriko muturirimbira. Je ne serais pas etonne si 80% du contenu des articles dits economique serait consacre a la negation des actions du pouvoir actuel ou a soutenir les theses d’olucome, forsc, CNDD, Uprona ou autre forme d’opposition.
Enfin, les vrais questions !!!
Personnellement j’approuve les exonerations! je suis meme pour les subventions! mais j’aimerais mieux qu’ils exonerent et subventionnent des Burundais et non des vietnamiens, americains et autres.
gagner de l’argent c’est une chose, mais savoir garder cet argent sur le territoire Burundais en est une autre.
Que Buye se soit developpee sous Nkurunziza c’est bien! S’il pouvait laisser Karuzi se developper menant ca serait mieux! Puisqu’on ne peut pas s’empecher d’etre corrompus, faisons en sorte que la corruption servent les interets nationaux en laissant le pouvoir passer par les endroits les plus recules du pays!
si donc Ngozi est premier maintenant dans les concours nationaux , si le prochain president nous vient de karuzi, son taux de scholarisation passera de 10% a 100 peut etre! et ki sait, un jour tout le Burundi sera instruit et LA ON POURRA PARLER CORRUPTION ENTRE GENS CIVILISES!
je crois meme qu’il faudrait dissoudre certains ministeres au profit d’un MINISTERE DU LOGEMENT, et du financement des entreprises locales! car soyons en sur a part qu’ils se concurrencet et reduisent les tarifs, ces compagnies telephoniques ne developpent en rien le burundi!
elles louent leurs batiments, donc ne construisent aucune infrastructure durable, et paient ces batiments par l’argent du citoyen lamda de BUKINANYANA et emportent leurs profits chez EUX!
Donc il faudrait plutot une seule compagnie telephonique aux MAINS DE BURUNDAIS
et lui imposer les tarifs!
J’aime mieux voir Monsieur « SIONI » riche(qui a deja construit beaucoup d’infrastructures au Burundi; entre autres un marche et des hotels) que MONSIEUR »BRARUDI » qui a amasse des milliards au Burundi mais n’a meme pas construit sa maison d’habitation ne serait ce que pour la main d’oeuvre!!
Le seul probleme Africain c’est notre jalousie envers l’autre Africain!
Iyo commentaire yawe gloomy sunday yari nziza uca uyitoba uvuga ngo « faisons en sorte que la corruption servent les interets nationaux ». Nta naririmwe igiturire cigera gifasha igihugu. Corruption ni mbi ni mbi!
C’ est bien d’évoquer ce malaise dans la télephonie au Burundi mais ceci n’ est rien par rapport au gargantuesque détournement de la croissance par les élites burundaises la petite bourgeoisie de la capitale et des chefs lieux de province du pays au détriment de la majorité de la population burundaise constituée , rappelons le , d’ agriculteurs . Pourquoi n y a t il pas de redistribution de la prospérité . Il y a plus de 15 ans je posais la question à un certain Buyoya alors présicent de la republique , je lui demandais pourquoi l’Etat burundais ne faisait rien pour améliorer les techniques agricoles de nos paysans qui utilisaient toujours la houe depuis décennies , il n a pas trouvé mieux que de me mettre sur écoute et à refusé de répondre à ma question . Ce qui me fait le plus peur c’ est cet accaparement du bien être et de la prospérité produits par tous par une elite – dont je fais partie d’ailleurs – au détriment des plus faibles parmi nous. Le problème de la bourse des étudiants en est un exemple parlant , le gouvernement actuel tue sa propre jeunesse . Après le génocide ethnique voici le temps du génocide économique orchestré par les plus riches au détriment du reste. Nous sommes entrain de créer nos ennemis . On ne gagne rien à créer la misère chez le voisin , elle est contagieuse et génératrice de violence.
Bien dit cher AK!
Moi je dirais ceci:
Amacakubiri y’amoko n’intara mu Burundi yazanywe ahanini n’abanyepolitike!
Ariko abanyepolitike bobo, sukuvuga ko ari abanyamacakubiri! Kuko benshi muri bo usanga ari n’abagenzi hagati yabo washaka!
Bo baba baniganira amaronko! Genda ikiriri urabe ko itagizwe n’aba ex gusa, aba businessmen baharurwa kuntoke, kandi nabo bahitanijwe nabo ba politichiens nyene ahanini.
Inyishu rero y’ikibazo c’amoko mu Burundi, nticari kuba politique tout court! Cari kuba bonne gouvernance, la transparence et l’Etat de droit! Ivyo navyo ntibabihaye ikibanza kinini i Arusha, pourtant, c’est la vraie cause de tous les maux que l’on a connus!
La corruption, l’octroi des contrats, les marches publiques, le favoritisme dans les recrutements, tout cela freine le developpement du pays, qui malgre ses potentialites.
Je suis pour la creation urgente d’au moins deux organes de regulations independantes composes des experts, fonctionnaires de l’Etat, des personnalites representant les secteurs prives concernes et representants du peuple.
Celui des contrats publics et celui des partis politiques et autres organisations sans but lucratifs!
Car ce sont ce genre de choses qui empechent notre justice de fonctionner!
Pauvre burundais
L »économique est étroitement lié au politique, cher Kaburahe. L’exécutif se permet tout dans ce pays. Le peuple a beau travailler dur ou les bonnes intentions s’exprimer, quand la mauvaise gouvernance gangrène le haut sommet de l’Etat, ce n’est que peine perdue. Ne nous leurrons donc pas, il faut changer préalablement la gouvernance politique, l’économique sera concerné.
Birazwi yuko akimuhana kaza imvura ihise… : « La loi de finance 2014 prévoit d’ailleurs des dons de 682 milliards de francs burundais (443 millions de dollars), soit 52% du budget total de l’Etat…
Mugabo tubwire cane cane ivyerekeye ingene « les marges de manœuvre budgétaires libérées par l’aide ne sont pas toutes allouées au financement de biens publics…: Une partie de ces marges finance des cadeaux fiscaux destinés aux élites économiques proches du pouvoir. »