«Manque d’équipements, insuffisance d’enseignants qualifiés, beaucoup d’effectifs dans les classes», entre autre défis relevés par la Commission parlementaire chargée de l’Education.
Elle présentait ce jeudi 17 janvier son rapport au Palais des congrès de Kigobe en présence du ministre de l’Education, Janvière Ndirahisha.
Gloriose Nimenya, présidente de cette commission, rapporte une situation qui interpelle : «Comme les députés l’ont constaté, à l’école fondamentale de Mirango I dans la zone de Kamenge et Mugara II à Rumonge, les élèves suivent les cours étant assis sur des pierres». A l’école de Mukungu II et à Nyanza-lac, 60 élèves partagent un seul livre.
En plus, les élus du peuple sont inquiets au sujet des élèves qui ne travaillent pas en classe. Ils sont démotivés. Ceux qui réussissent en classe mais qui échouent au concours national ne sont pas autorisés à reprendre l’année. Les députés suggèrent au ministère d’autoriser seulement les élèves qui ont réussi en classe de passer le concours.
Janvière Ndirahisha, ministre de l’Education reconnaît ces difficultés : «Nous devons construire 830 classes par an mais, nous n’avons construit que 117». Les contributions de la population par le biais des travaux communautaires ont diminué.
Au sujet du concours de 9ème, le projet de loi permettant la passation du concours à ceux qui ont réussi en classe est déjà préparé. Il sera bientôt soumis au conseil des ministres.
Autre difficulté, les élèves vivant en situation d’handicap étaient pris en charge par l’ONG Handicap international. Les élus ont voulu savoir comment le ministère va gérer son départ. La ministre Ndirahisha se veut rassurant : «les enfants appartient à l’Etat, il doit les soutenir».
Les députés recommandent la tenue des états généraux de l’éducation pour trouver des solutions à ces défis.