Le test d’entrée à l’Institut supérieur des cadres militaires (ISCAM) s’est déroulé dans toutes les provinces du pays, ce samedi 10 août. 1.362 candidats sont inscrits.
Vers 7 heures et demie, les candidats attendent déjà en files indiennes dans les enceintes de l’ISCAM. Le calme se lit sur la plupart des visages de ces potentiels futurs officiers de l’armée burundaise même si quelques-uns semblent nerveux.
Les activités débutent par la vérification minutieuse de chaque dossier des candidats présents. La carte nationale d’identité, sa photocopie et le numéro d’identification attirent l’attention.
«Tout retard ou le manque de la carte d’identité est sanctionné par la disqualification», insiste le capitaine Habonimana, président du centre de de passation de l’ISCAM. Deux d’entre eux rebrousseront chemin pour les amener. Ils ne rejoindront les autres que presque 15 minutes après le début de l’examen.
Aux environs de 8 heures du matin, cet officier procède à l’appel des candidats et explique les consignes. «Nous commençons par les mathématiques, suivra l’épreuve de français sans interruption. Ensuite, il y aura pause pour terminer avec l’anglais. Celui qui quittera la salle avant de faire l’examen de français ne retournera que pour la dernière épreuve».
Pour le Colonel Floribert Biyereke, porte-parole de la Force de défense nationale du Burundi, (FDNB), 1.362 candidats sont inscrits dans tout le pays. Ils doivent passer le test d’aptitude intellectuelle. Ce dernier est prévu dans 18 centres de passation dans toutes les provinces du pays.
Concernant le chiffre exact des candidats nécessaires pour la 49è promotion, il explique qu’il est encore tôt. «C’est une information à donner au terme du processus de sélection car, il y a beaucoup de critères qui entrent en jeu».
Le centre de passation de l’ISCAM en mairie de Bujumbura a enregistré une seule absence sur 67 inscrits dont 9 filles. Le test physique est prévu le 17 août prochain.