Kanayo F. Nwanze, président du Fonds International de Développement agricole (FIDA) a signé, ce 28 mars, avec le ministre des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Laurent Kavakure, un accord pour l’établissement du Bureau de représentant du FIDA au Burundi.
<doc3451|left>Pour le président du FIDA, le Burundi est doté des potentialités agricoles considérables. « La mise en place de ce bureau témoigne de la volonté du FIDA de renforcer sa présence pour contribuer à la traduction de ce potentiel en un avenir prospère au bénéfice des populations rurales », a-t-il signalé.
D’après lui, l’établissement de ce bureau de représentation du FIDA consolide davantage l’excellente coopération qui existe entre le gouvernement du Burundi et le FIDA.
Il a indiqué que cette installation vient donner un coup de main au gouvernement qui a fait un effort pour augmenter le budget alloué à l’agriculture (plus de 11%, Ndlr).
Ce bureau symbolise, précise-t-il, l’objectif commun d’œuvrer pour donner aux populations rurales, hommes, femmes, et jeunes les moyens d’améliorer leurs revenus et leur sécurité alimentaire grâce à l’agriculture.
Le président du FIDA réaffirme la disponibilité de cette institution à contribuer de façon concrète aux efforts du gouvernement burundais, du système des Nations Unies au Burundi, et des autres partenaires pour la promotion d’une agriculture durable dans laquelle les petits producteurs sont des acteurs incontournables.
Selon Laurent Kavakure, mMinistre burundais des Relations extérieures et de la coopération internationale, le FIDA n’est pas perçu par le gouvernement comme un simple partenaire de développement : « C’est un « ami » fidèle qui, au fil des années, n’a jamais failli à sa mission un seul instant. » Il a indiqué que même pendant les moments les plus difficiles, cette institution est restée au côté du Burundi.