Des femmes qui accouchent, des patients souffrant de paludisme et de maladies transmissibles comme le VIH-SIDA ainsi que les victimes des accidents,… tels sont les groupes nécessitant de la transfusion sanguine. « La demande de la transfusion sanguine ne cesse de croître », a indiqué Dr Thaddée Ndikumana, ministre burundais de la Santé Publique.
C’était, ce vendredi 14 juin lors d’une conférence de presse conjointe avec le représentant de l’OMS à l’occasion de la célébration de la journée internationale des donneurs de sang sur le thème : «Du sang sécurisé pour tous».
Le ministre de la Santé promet de tout faire pour un accès à des poches de sang sécurisé et non contaminé. «Le centre de transfusion sanguine vient d’acquérir un équipement pour améliorer la sécurité du sang et les produits destinés à la transfusion», a-t-il fait savoir.
Le ministre Ndikumana a remercié les donneurs de sang bénévoles pour leur geste qui sauve les vies. Il appelle tous les Burundais remplissant les conditions de donneur de sang à faire ce don humanitaire. Toutes les personnes ayant 17 ans et de plus de 50 kg sauf les femmes allaitantes et les personnes sous traitement.
«De nombreux patients continuent de faire face à des pénuries de sang», a pour sa part déploré le représentant de l’OMS au Burundi, Dr Walter Kazadi Mulombo.
Il exhorte les autorités burundaises et les différents partenaires à soutenir les dons de sang. Ils constituent «une passerelle utile pour parvenir à la couverture sanitaire universelle». Il plaide également auprès des partenaires sociaux afin d’assurer un financement viable des services nationaux de transfusion sanguine.
Le représentant de l’OMS au Burundi a salué l’approbation par l’Union européenne d’un projet d’appui à la résilience du secteur de la santé. «Il comprend une composante importante d’appui au fonctionnement des banques de sang», a-t-il précisé.