Selon le dernier rapport de l’International Crisis Group (ICG), le Burundi est en proie à une profonde crise de corruption qui menace la stabilité et la paix, en dépit de la mise en place d’un dispositif institutionnel de lutte contre la corruption. Ce rapport dénonce les pratiques néo-patrimoniales qui compromettent la bonne gouvernance et menacent le développement du pays. La politisation graduelle de la fonction publique et l’accaparement du secteur public et de ses ressources par les nouvelles élites caractérisent l’exercice du pouvoir, mettant en ce qui met en péril la consolidation de la paix.