La Facilité africaine de l’eau (FAE) a approuvé, ce 26 mars, une subvention d’environ 2 millions d’euros au Burundi pour le projet « Développement des ressources en eau et du barrage polyvalent de Ruvyironza (PRODERER) ».
La Facilité africaine de l’eau est un fonds spécial créé en 2004, hébergé et géré par la Banque africaine de développement (BAD) à la demande du Conseil des ministres africains chargés de l’Eau (AMCOW).
D’après un communiqué de la Banque Africaine de développement (BAD), ce financement facilitera la mise en œuvre du projet PRODERER, qui améliorera la résilience socio-économique des populations des zones du projet en augmentant la sécurité hydrique, alimentaire et énergétique. « Les travaux comprennent plusieurs études de faisabilité pour des infrastructures hydrauliques, hydro-agricoles et hydroélectriques, notamment le barrage polyvalent essentiel de Ruvyironza, dans la province de Gitega », précise-t-il, notant que les résultats attendus sont entre autres une disponibilité accrue de l’eau pour la production hydroélectrique, l’irrigation et la consommation domestique, l’adaptation au changement climatique ainsi que la résilience grâce à des capacités améliorées de stockage de l’eau.
D’après Mtchera Chirwa, coordonnateur de la FAE, la préparation d’études de faisabilité bancables jettera les bases du développement d’infrastructures polyvalentes de stockage et d’approvisionnement en eau indispensables au Burundi. Ce qui contribuera, selon lui, à renforcer la sécurité de l’eau dans la région, à améliorer des moyens de subsistance, la situation sanitaire, etc.
22 Mégawatts en vue
« Les résultats attendus du développement des infrastructures impliquent la production de 22 Mégawatts d’hydroélectricité et la garantie de services d’eau et d’assainissement pour plus de 270 000 ménages ruraux dans les provinces les plus touchées par le manque d’approvisionnement en eau – Cankuzo, Gitega, Karuzi, Muyinga et Ruyigi », indique ledit communiqué.
Le projet établira également un périmètre irrigué s’étendant sur 14 674 hectares parallèlement aux efforts de restauration des bassins versants dégradés en amont, mentionne-t-il.
En outre, 417 mille personnes supplémentaires dans les zones urbaines de Gitega, Muyinga, Cankuzo et Karuzi bénéficieront notamment des investissements dans l’accessibilité à l’eau potable, la production et la distribution d’énergie.
Quinze agents des ministères concernés recevront une formation. « Au total, 681 546 personnes, dont 50 % de femmes, en bénéficieront. Le projet devrait générer 244 emplois pendant la phase de préparation et 5 000 à 7 200 emplois lors des investissements en aval », résume-t-il.
D’après le même communiqué, le ministère burundais de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage mettra en œuvre le projet avec l’appui technique du Programme d’action subsidiaire des lacs équatoriaux du Nil (NELSAP) sur 24 mois, à partir de mars 2024.
ici chez nous au Burundi on est dans une bonne voie de développement mais le problème c’est qu’on y mette pas du sérieux. nous avons bcp des Commune n’a pas eu aucune fois d’accès à cette eau potable même l’électricité môme KIREMBA ngozi et autres mais ifos tjrs des choix au lieu d’appliquer le projet dans tous les provinces
@ Redaction. toutes ces realisations et l impact indu avec seuleument 2 millions d,euros???? Priere verifier les chiffres!