« A partir du 1er novembre, toute personne quittant la capitale économique, Bujumbura pour se rendre en provinces devra se faire dépister et avoir un certificat valide pendant un mois », peut-on lire sur le compte twitter du ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida.
Et c’est pareil pour les voyageurs qui quittent les provinces : « Même pour ceux de l’intérieur du pays, nous en avons discuté avec les médecins provinciaux, ils devront se munir d’un certificat de dépistage pour leurs déplacements. Il ne sera pas nécessaire de venir se faire dépister à Bujumbura. Il faut que chaque personne puisse faire un test Covid-19 au moins une fois par mois ».
Ces mesures ont été annoncées ce mardi 12 octobre à l’issue d’une réunion du CPSD, le Cadre de concertation des partenaires pour la santé et le développement.
Il y aura à cet effet ’’installation des sites de dépistage à la sortie de la ville de Bujumbura différents des sites habituels connus. Tout cela fait suite à un constat amer : « On a vu que pendant ces 2 années de riposte à la Covid-19, l’expérience a montré qu’il y a des gens qui ont contaminé les autres à l’intérieur du pays ».
Les points de contrôle sur les axes de la sortie de la ville sont déjà fixés : pour ceux qui empruntent la RN1 Bujumbura–Bugarama, le point de contrôle sera situé dans les environs de Ntare House.
Pour l’axe Bujumbura–Rumonge, le point de contrôle sera installé au niveau du pont sur la Mugere et pour la RN 7, Bujumbura–Jenda, le point de contrôle sera à Kamesa
Pour la RN5, Bujumbura–Cibitoke, le point de contrôle sera installé à la 10ème Transversale à Gihanga et pour l’axe Bujumbura–Bubanza sur la RN9, le point de contrôle sera installé au niveau du pont sur la rivière Muzazi. Pour la RN4, Bujumbura–Gatumba, le point de contrôle sera installé au niveau du pont sur la Rusizi.
La vaccination contre la Covid-19 à partir du 18 octobre
L’annonce du début de cette opération la semaine prochaine, ’’si tout va bien’’, a été faite par la ministre burundais de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, Dr Thaddée Ndikumana. « La condition sine qua non pour être vacciné est qu’il faut faire un test de dépistage qui est négatif à la Covid-19 ».
Selon lui, parmi les groupes cibles, il y a les prestataires de santé, ceux qui souffrent de maladies chroniques, les personnes âgés et tout autre personne volontaire ainsi que les voyageurs.
Le ministre Thaddée Ndikumana a également annoncé la réception pour ce jeudi 14 octobre de 500.000 doses de Sinophar de la part du gouvernement chinois « Pour ceux qui le désirent, la vaccination se fera sur les sites de dépistage », a-t-il précisé.