Après le boom des cas positifs à la Covid-19, le ministère en charge de l’Intérieur et de la Sécurité a pris toute une batterie de mesures. Après la suspension des boîtes de nuit et les karaokés, c’est l’obligation du port de masque dans le transport en commun.
Ce mardi, 12 janvier, le ministère en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique a rendu obligatoire le port de masque pour tous les passagers dans le transport en commun à partir de ce 14 janvier. En plus, ils doivent se laver les mains ou se désinfecter avant de monter dans les bus et cela vaut même pour tous les autres moyens de transport.
La même mesure entre en vigueur dès ce mercredi 13 janvier pour tous les conducteurs des véhicules (voiture, taxi, bus), leurs convoyeurs et les rabatteurs. Sont également concernés, les conducteurs de tricycles, de taxi-motos et de taxi-vélos.
Pour Pierre Nkurikiye, porte-parole de ce ministère, ces mesures sont d’application stricte dans le cadre de la prévention de la propagation de la pandémie de la Covid-19.
Il ressort, dit-il, d’une réunion que le ministre ayant l’Intérieur et la Sécurité publique dans ses attributions a tenue avec les responsables des associations des transporteurs du Burundi. « Les Forces de sécurité sont priées de veiller au respect de ces mesures », a-t-il insisté.
Selon Pierre Nkurikiye, les rassemblements dans les lieux de culte restent maintenus. Il a rappelé que le lavage des mains est un préalable avant d’entrer. Il leur a recommandé également l’organisation de plus d’un culte par jour afin d’observer la distanciation physique.