Selon l’ordonnance conjointe des ministères des Finances, de la Santé publique et de l’Intérieur, les frais du test Covid-19 exigé aux étrangers passent de 30 à 15 dollars pour les étrangers. Les Burundais restent soumis à 15.000 BIF.
« Tout voyageur entrant au Burundi via les frontières terrestres et maritimes ouvertes doit être soumis à un test Covid-19 dès son arrivée à la frontière et cela moyennant un montant 15 dollars américains pour les étrangers et 15.000 BIF pour les nationaux », peut-on lire dans cette ordonnance conjointe de ce 17 septembre.
Fixée initialement à 30 dollars par le Comité national de riposte contre la Covid-19 pour tout étranger, cette somme avait provoqué l’indignation des commerçants congolais.
Ces derniers dénonçaient une somme exorbitante. Ils demandaient au gouvernement de revoir à la baisse les frais de dépistage de la Covid-19 qu’il avait fixés.
Ces trois ministres motivent cette nouvelle ordonnance par la nécessité de faciliter la libre circulation des personnes, des biens et services aux frontières terrestres et maritimes ouvertes. Ces frais, écrivent-ils sont perçus par les services de l’Office Burundais des Recettes (OBR) disponibles aux postes frontaliers concernés.
L’Afrabu, (Association des Femmes Rapatriées du Burundi) salue cette mesure qui vient alléger le fardeau pour les commerçants congolais se rendant au Burundi.
Néanmoins, Bienvenu Hicuburundi, responsable du projet accompagnant plus d’une centaine de femmes dans le petit commerce transfrontalier à Gatumba, trouve qu’il y a encore à faire.
M. Hicuburundi considère que la somme de 15.000 BIF pour le test Covid-19 exigée aux Burundais, reste énorme pour ces femmes dont le capital est en-dessous de 100.000 BIF.
« Cette somme devrait être réduite à 5.000 ou échelonner un dépistage sur une semaine. Pour le moment, ces vendeuses travaillent à perte », déplore-t-il.
Oui,oui le probleme c’est pas le montant, c’est la duree de la validite du test,ailleurs c’est jusqu’a 14 jours, mais au Burundi meme pas une heure.