La mesure du port de masque dans le transport en commun semble avoir été respectée par les passagers même si des exceptions et des insolites ne manquent pas. Iwacu a fait le tour sur différents parkings en mairie de Bujumbura pour le constat.
Jeudi 14 janvier devant le parking des bus en partance vers le Nord-Ouest du pays, la majorité des conducteurs des bus, des taxis et des tricycles ainsi que les passagers, portent des masques de protection. Malgré la rigueur, certains d’entre eux n’ont pas respecté cette mesure.
Les plus ingénieux, eux, ce sont faits confectionner des masques avec les manchettes de leurs chemises munies d’un petit tissu à passer derrière les oreilles. Il y en avait qui avaient des masques en carton ou du simple papier.
Les conducteurs rencontrés devant ce parking, acclament de vive voix cette mesure. Ils précisent qu’aucun passager n’est autorisé à monter dans leurs bus sans un masque.
« Presque tous les conducteurs, nous avons répondu massivement à l’appel du gouvernement de porter le masque et nous restons vigilants pour qu’aucun client ne monte dans le bus sans porter le masque ou sans se laver les mains », confie AN, responsable des parkings de Cibitoke.
Pour les passagers, les autorités avaient tardé à prendre cette mesure, vue le rebondissement des cas testés positifs de la covid-19 dans le pays. « Avec le rebond des cas de coronavirus dans le pays, c’est pour notre bien de porter les masques », témoigne Aline, un des passagers.
Même situation devant le parking des bus desservant le Sud du pays. Les chauffeurs de bus ainsi que leurs clients rencontrés saluent eux aussi la mesure du port de masque de protection.
Signalons que le prix d’un masque est entre mille francs burundais et deux mille dans les boutiques ou chez les vendeurs ambulants.