Ce mercredi 18 décembre, trois ministres, celui de l’Intérieur, celle de la Justice et celui des Finances ont réuni les forces de l’ordre, les gouverneurs et les hauts responsables de la justice pour discuter des moyens de lutter contre la fraude fiscale.
Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et du développement Communautaire, Martin Niteretse a rappelé que la perception des impôts est une « responsabilité partagée par toutes les forces de l’État et que la loi doit être appliquée sans exception ».
Martin Niteretse a également fait allusion à un individu qu’il n’a pas voulu citer, ayant détourné « trois milliards de francs burundais en trois mois », avertissant qu’une telle situation ne saurait se reproduire et qu’il n’y aura pas de pitié pour ce genre de « criminels ».
Il a également exhorté tous les commissaires régionaux, provinciaux jusqu’au chef de poste à lutter avec toutes leurs forces et à travailler en synergie avec les agents de l’OBR et les officiers de police dans le but d’éradiquer ces pratiques de fraude fiscale.
Dans le même ordre d’idées, la ministre de la Justice, Domine Banyankimbona a fermement condamné les pratiques spéculatives de certains commerçants sur les produits Brarudi, alors qu’ils ne sont pas en règle avec leurs obligations fiscales envers l’OBR, en particulier lorsque ces agissements se déroulent sous le regard des autorités administratives et des forces de l’ordre.
Elle a insisté sur le fait que les administrateurs ont le devoir de mettre un terme à ces pratiques illégales et de prendre les mesures nécessaires pour les sanctionner. « C’est notre travail », a-t-elle martelé.
Cette réunion a fait suite à celle tenue par le président de la République avec les hauts responsables de l’Office burundais des recettes, mardi 17 décembre. Lors de cette rencontre, le chef de l’État a lancé un ultimatum, fixant au 31 décembre 2024, la date limite pour le paiement de toutes les sommes dues par les récalcitrants.
Rappelons que le 29 novembre dernier, Audace Niyonzima, ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique, a révélé lors d’une réunion avec les hauts cadres de l’OBR un déficit budgétaire de 110 milliards de francs burundais (FBu) sur les quatre derniers mois.
Cette annonce a suscité une vive réaction et de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique et des institutions.
Face à cette situation, le président de la République, Evariste Ndayishimiye a décidé de prendre des mesures fortes. Le ministre des Finances, le directeur général de l’OBR et plusieurs autres hauts fonctionnaires de cette institution ont été limogés.
Ces décisions visaient à responsabiliser les acteurs concernés et à engager une nouvelle dynamique de gestion des finances publiques.
Durcir le ton contre la fraude fiscale? Je ne trouve pas. Et pourquoi ces ministres et même le Président déclarent publiquement qu’ils connaissent bien des personnes qui ont détourné des milliards de francsBu, mais deviennent tout de suite silencieux quand il s’agit de mentionner leurs noms? C’est comme si ces prédateurs, je parle de ceux dont les effets de corruption sont connus, c’est comme s’ils étaient des espèces à protéger!
Et pourtant les petits gens comme les deux dames qui ont été mises derrière les barreaux, accusées d’atteinte à la sécurité de l’état; leurs noms et les faits qui leur sont reprochés ont été publiés, étalés sur la place publique.
Quand est-ce qu’on sortira de ce jeu où circulent tranquillement des voleurs à visage masqué.
Il est temps que les Burundais qui veulent un nouveau départ renvoient presque toute la machine CND-CND dans les prisons Burundaises. Sinon, c’est « Business » as usual. Plus de 20 ans au pouvoir, on a un seul coupable: CND-FDD, le seul parti unique au pouvoir. Top-Down!
Les corrompus ne peuvent pas éradiquer la seule machine d’enrichissement! C’est vraiment aussi simple que cela.
La corruption au Burundi en raison des défis:institutionnels économiques la faiblesse des institutions,mauvaise gouvernance,problèmes économiques,justice manipulé par les généraux de l’armée ( cas corruption) les fonds internationaux sont détournés etc…………………………………………