La saison sèche est généralement une bonne occasion pour mener des travaux de construction. Malheureusement, il s’observe actuellement une hausse considérable des prix des matériaux de construction. Ce qui pose problème aux propriétaires des chantiers.
Les turbulences de l’économie burundaise causées par la pénurie de devises et des carburants pèsent sur le commerce des matériaux de construction. Les commerçants tout comme les propriétaires des chantiers vivent une situation difficile. Les commerçants rencontrés au Quartier asiatique de la ville de Bujumbura le mercredi 29 mai ont fait savoir qu’ils travaillent dans un climat tendu du fait des risques de rupture de stocks et de spéculation sur certains matériaux de construction.
Le prix d’un sac de ciment Buceco est passé de 28 500 à 38 000 FBu. Celui du ciment Dangote est passé de 49 000 à 51 000 FBu. Une tôle Musumba est passée de 30 000 à 33 000 FBu. Une boîte de 4 l de peinture à eau de Rudi Paints qui coûtait 56 000 vaut 65 000 FBu. Une boîte de 4 l de peinture à l’huile de Rudi Paints coûte 89 700 FBu alors qu’elle valait 80 000 FBu. Une boîte de 4 l de peinture à eau de Peinture Nationale qui était à 35000 FBu est passée à 50 000 FBu tandis qu’une boîte de 4 l à huile de Peinture Nationale est passée de 85 000 à 100 000 FBu.
En ce qui concerne le fer à béton, celui de 8 cm de section vendu par Fabrimetal qui, auparavant, coûtait 23 000 FBu, s’achète actuellement à 26 000 FBu. Un carton de carreaux est passé de 100 000 à 105 000 FBu. Le prix des faux plafonds PVC appelés communément Doubaï de 25 cm est passé de 25 000 à 30 000 FBu.
Les baguettes pour la soudure ont vu le prix d’une boîte passer de 11 000 à 22 000 FBu.
En ce qui concerne les tubes pour charpentes métalliques, les tubes de la Tanzanie de 60×40 cm ont vu le prix s’élever de 42 000 à 48 000 FBu.
Il est à noter que les prix des matériaux de construction ont flambé d’une façon exponentielle depuis 2015. La situation s’est aggravée avec la pénurie des carburants et celle des devises qui s’observent aujourd’hui au Burundi.
Chers Iwacu,
Joyeux 16ème anniversaire ! Malgré les disparitions, les emprisonnements et les injures subies au fil des ans, votre détermination à informer reste inébranlable. Fidèle lecteur depuis 7 ans, je vous souhaite de continuer à éclairer les esprits et à défendre la vérité.
Courage et longue vie à Iwacu !
C’est gentil pour Iwacu, mais on dirait que tu es tombé hors sujet