L’assistance aux sinistrés des conséquences des récentes fortes précipitations a été le point d’orgue de la présentation du bilan semestriel du ministère de Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes, ce mercredi 15 janvier.
«La première chose à dire c’est que la plupart des victimes des pluies torrentielles et des éboulements de terrains en mairie de Bujumbura et surtout ceux du quartier Uwinterekwa ont construit sur des terrains à risque, non viabilisés », a annoncé le ministre Alain Guillaume Bunyoni.
Selon lui, quitter ces endroits non viabilisés, c’est la première chose à faire. Il confie que ces habitants ont été avertis plus d’une fois de dégager ces lieux. «S’ils ne veulent pas partir de leur propre gré, l’environnement les obligera à quitter les lieux».
La réinsertion dans leurs ménages, c’est la deuxième étape d’assistance évoquée par M. Bunyoni. Il a précisé que cette réinsertion concerne les sinistrés qui vivaient sur des zones viabilisées.
Quant à ceux qui étaient sur les lieux non viabilisés, le ministre confie qu’il faudra une concertation avec les parties prenantes. D’après lui, il faudra, soit les relocaliser dans leurs ménages de provenance ou les placer dans des endroits qui seront identifiés. «Les réinstaller dans ces endroits où il y a risque de catastrophes naturelles, cela serait comme creuser leurs propres tombes».
Dans la même conférence, M. Bunyoni a annoncé que le fonds de prévention et gestion des catastrophes n’est pas encore mise en place. Il indique que le texte régissant ce fonds a été soumis au conseil des ministres pour analyse.
Il a indiqué qu’au cours du 2ème semestre du plan budgétaire 2019-2020, une attention particulière sera réservée à la sécurisation du processus électoral de 2020.