Mardi 24 décembre 2024

International

Burundi-Belgique. Une brouille diplomatique

Louis Michel, député de l’UE, affirme que les propos des responsables burundais rappellent la sémantique utilisée lors du génocide rwandais. Le parti au pouvoir s’en prend à son pays, la Belgique.

Louis Michel : « La situation est gravissime »

 

Selon Louis Michel, dans la sémantique génocidaire, travailler veut dire exterminer ©droits réservés
Selon Louis Michel, dans la sémantique génocidaire, travailler veut dire exterminer ©droits réservés

Invité de L’Acteur en Direct à Matin Première, mardi 10 novembre, il reprend et interprète les propos du président du Sénat burundais, Révérien Ndikuriyo, lors de la rencontre tenue le 29 octobre à saint-Michel avec des responsables administratifs locaux de la mairie.

Louis Michel insiste sur le verbe « travailler » repris à maintes reprises par le président de la Chambre haute. « « Le jour où on donnera l’ordre de travailler, il ne restera plus rien. On fera le travail, tout sera brûlé. Vous tomberez dans vos maisons, on vous délogera même si vous êtes sous les pierres. »

D’après le député européen, dans la sémantique génocidaire, travailler veut dire exterminer. Il cite une autre phrase du président du sénat : « ‘Il faut travailler, vous aurez des récompenses, y compris même des parcelles ».Selon Louis Michel, cela veut dire des parcelles de terrain de ceux qu’on a tués. Il dit que ces propos ont été repris par le président Pierre Nkurunziza. En plus, il cite le ministre de la Sécurité publique, Alain Guillaume Bunyoni, qui a dit qu’il « serait capable de faire descendre les populations rurales pour venir mettre au pas, attaquer, les contestataires ». Selon Louis Michel, on dresse les populations les unes contre les autres.

C’est ainsi qu’il demande au département prévention des génocides des Nations Unies de se saisir instantanément de cette question. «On ne peut pas laisser Nkurunziza mettre en place tout l’arsenal, à la fois politique, militaire, policier, mais aussi de violences qu’il est occupé à mettre en place pour mettre au pas les gens qui ne sont pas d’accord avec lui », clame Louis Michel.

Cndd-Fdd : « Trop, c’est trop. »

 

Pour Pascal Nyabenda, chaque chose a son début et sa fin ©Iwacu
Pour Pascal Nyabenda, chaque chose a son début et sa fin ©Iwacu

Le même jour, le parti au pouvoir réagit. Dans sa déclaration, il dit qu’il est tristement étonné d’entendre de tels propos des autorités belges. Selon lui, Louis Michel fait des déclarations apocalyptiques de génocide en vue au Burundi « dans le seul but de protéger une nébuleuse politicienne que le colonisateur belge finance et arme. » Et d’ajouter que cette démarche n’est autre chose que la recolonisation du Burundi et de son peuple. D’après le Cndd-Fdd, il est inconcevable que ces derniers (les Belges, Ndlr) crient au génocide « contre leurs ouailles terroristes » au lieu d’encourager la population des quartiers visés de rester sur place et de remettre les armes détenues illégalement. Ce comportement de certains milieux belges, poursuit la déclaration, est une preuve de plus que ce sont eux qui commanditent toutes les atrocités que le peuple burundais subit depuis la colonisation à ce jour. Selon la déclaration, le parti Cndd-Fdd n’a jamais préparé le génocide et n’en préparera jamais. « La plupart de ses membres ont souffert du génocide de 1972-73 et des différentes péripéties de massacres ayant endeuillé le pays, ils ne peuvent accepter de revivre le même calvaire.» Par contre, le parti considère que les colons qui ont dirigé le pays sont partie intégrante de l’histoire du pays et qu’ils doivent répondre de leurs responsabilités dans le vécu burundais au même titre que les autres citoyens du pays. «La Belgique ne peut se cacher indéfiniment derrière des atrocités commises au Burundi depuis la colonisation en s’appuyant toujours sur des Burundais qui ont vendu leur cœur pour déstabiliser leur pays natal. »


Faustin Ndikumana : « La coopération belge est irremplaçable »

 

Faustin Ndikumana : « Ce n’est qu’une rhétorique verbale. »
Faustin Ndikumana : « Ce n’est qu’une rhétorique verbale. » ©Iwacu

Selon le représentant légal de l’association Parole et Action pour le Réveil des Consciences et le Changement des Mentalités (Parcem), l’économiste Faustin Ndikumana, certains experts, dont lui-même, jugent la coopération belge irremplaçable. Il explicite davantage : « En volume, au niveau bilatéral, c’est la première. Pour le budget 2015 par exemple, elle s’évaluait à 180 milliards de Fbu. La Belgique soutient les secteurs vitaux de la vie nationale comme l’agriculture, la santé, la justice, la police, etc. »

Selon lui, le Burundi ne peut pas compter sur les coopérations chinoise et russe. Raison : outre que ces pays ont des difficultés internes liées à l’économie, dans sa tradition d’intervention, la Chine ne fournit pas d’appui direct aux institutions à travers une coopération rapprochée. Mais cette puissance asiatique cherche les matières premières comme le pétrole et des minerais.

Sur ce, il s’inscrit en faux contre l’idée reçue que ces deux pays courtiseraient le Burundi pour son nickel. M. Ndikumana affirme que l’exploitation du nickel burundais demande beaucoup de moyens qui ne peuvent pas être supportés par la Chine en termes d’infrastructures. A titre indicatif, le Burundi produit 45 mégawatts alors que l’exploitation du nickel demandera, à elle seule, 150 mégawatts. Pire, le coût du nickel est aujourd’hui à un niveau très bas sur le marché international.

Si la coopération belge venait à être gelée, la Russie ne sera non plus une alternative au financement de l’économie burundaise. Ces derniers temps, la coopération russe se résume à quelques bourses aux étudiants burundais. « C’est un pays à revenu intermédiaire dont l’économie est soutenue par le pétrole et le gaz. Il n y ‘a pas sur le marché international une large gamme de produits russes ».

Les horizons sont partout bouchés

M. Ndikumana est convaincu qu’aucun pays africain ni arabe ne pourront combler le gap que laisserait le gel de la coopération belge. Les pays asiatiques entretiennent des relations commerciales. Les pays africains comme le Nigéria et l’Angola ont des problèmes de bonne gouvernance.

Non plus, le Burundi ne pourra pas se rabattre sur la banque en gestation initiée par le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et South Africa). En effet, dans ses dispositions, les pays qui pourraient accéder aux crédits auprès de cette banque se heurteront à des conditionnalités même plus dures que celles des institutions de Breton Wood (la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International). Il s’agit notamment d’avoir un capital dans cette banque ; condition que le Burundi ne pourrait satisfaire.

Enfin, M. Ndikumana observe que le gel de la coopération belge serait catastrophique pour le Burundi car le pays ne peut pas accéder au marché financier classique. Et pour cause : son PIB, son taux de croissance, la compétitivité de son économie sont faibles. Pourtant les pays comme le Rwanda ont accès au marché financier. Et de conclure : « Le parti au pouvoir est conscient du rôle prépondérant de la Belgique sur la vie du Burundi. Ce n’est qu’une rhétorique verbale. Des nuages ont toujours obscurci les relations entre le Burundi et la Belgique sans toutefois atteindre le point de non-retour ou le Rubicon de la rupture ».


« S’attaquer à la Belgique ne résoudra rien ! »

Le pouvoir veut-il faire le procès de la Belgique comme ancienne puissance colonisatrice, ou est-ce un bouc émissaire pour la crise burundaise actuelle ? Un spécialiste des relations internationales penche pour la deuxième hypothèse.

« Si le Cndd-Fdd veut faire le procès de la colonisation, ce n’est pas mauvais. Tout le monde le reconnaît, les manuels de l’histoire le mentionnent, la colonisation a été un acte dévastateur », affirme d’emblée ce spécialiste qui a requis l’anonymat. Il y a beaucoup à dire contre la colonisation, indique-t-il, notamment les idéologies de division, la destruction de la culture, le rôle de la Belgique dans la mort de Rwagasore, etc. « Mais lorsque la communauté internationale, y compris la Belgique, demande d’engager un dialogue pour arrêter la violence, est-ce un acte de néocolonialisme ? S’ils demandent le respect de la Constitution et de l’Accord d’Arusha, est-ce du néocolonialisme ? », s’interroge-t-il. Il rappelle que c’est une position partagée également par l’Union Africaine, les Nations –Unies, les Etats-Unis, la Francophonie, etc. La Belgique n’est donc pas seule dans cette condamnation. « Le régime actuel veut-il soulever le peuple burundais contre la Belgique ? Ce ne serait pas une solution aux problèmes du Burundi aujourd’hui. » Car, pour ce spécialiste, ce n’est pas en essayant d’inventer un ennemi extérieur que le régime va résoudre les problèmes intérieurs. « La diatribe contre la Belgique ne va pas améliorer la situation au Burundi. Il y a un réel problème au Burundi et s’attaquer à Bruxelles n’est pas la solution. »

Une démarche improductive

Pour ce spécialiste, le prétexte choisi pour faire un faux procès de la colonisation est improductif. Car si la tension persiste, la rupture des relations diplomatiques risque d’entraîner la suspension de toute forme de coopération. « Dans tous les cas, c’est le Burundi qui joue perdant, la Belgique étant le 3ème partenaire international du Burundi qui amène des moyens importants de développement. »

Aujourd’hui, le député européen Louis Michel fait personnellement les frais de la colère du Cndd-Fdd, comme s’il entraînait la position de la Belgique et de l’UE. Pour le spécialiste, singulariser la Belgique seule est une façon de chercher un bouc émissaire facile. Ainsi, la France vient de parrainer une résolution au Conseil de sécurité des Nations Unies qui exprime des préoccupations sur le Burundi extrêmement graves. C‘est donc, logiquement « détourner le problème en créant un conflit imaginaire avec un pays extérieur. »

Les nouveaux partenaires du Burundi…

Le spécialiste part d’un exemple du Zimbabwe qui a été boycotté par la communauté internationale pendant plusieurs années, mais a survécu. D’abord parce que l’Afrique du Sud, qui est son plus grand voisin, ne l’a jamais abandonné et a continué à le soutenir. Il fait remarquer qu’une crise grave au Zimbabwe aurait eu des conséquences graves pour l’Afrique du Sud qui l’a soutenu mordicus. Ensuite, elle avait des ressources minières en phase d’exploitation qui apportaient le minimum nécessaire au fonctionnement de l’économie zimbabwéenne.

« Dans le cas du Burundi, quel est ce pays « grand-frère » qui est prêt à voler à son secours, quoi qu’il arrive », se demande le spécialiste. « On parle de la Chine, mais c’est un pays commerçant. Elle pourra construire des ponts mais ne donnera jamais un centime. La Russie est plus un marchand de canons qu’un pays ami. Si le Burundi a des moyens pour acheter, en payant cash, des armes à la Russie, alors les deux pays auront de bonnes relations. » Dans tous les cas, pense-t-il, il est fort improbable qu’il y ait un pays qui puisse apporter des ressources capables de remplacer l’apport de l’Union Européenne, de la Belgique, ou des Pays-Bas. Un apport en ressources non remboursables.

Une inquiétude mondiale…

Aujourd’hui, le sort du Burundi est entre les mains du Conseil de sécurité des NU. Ce qui signifie une prise de conscience de plus en plus grande que la situation du Burundi peut être demain dramatique. Il y a eu d’abord l’Union Africaine qui a pris des positions par le biais du Conseil de paix et de sécurité, et les Nations-Unies ne peuvent pas ignorer cette position de l’UA et se doivent de la soutenir. C’est pour cela que, malgré la réticence des Russes et des Chinois, si la résolution sur le Burundi est adoptée, elle pourrait être un élément très important pour stabiliser la situation au Burundi. Quant aux pays africains membres du conseil de sécurité, ils pourraient difficilement s’opposer à une action envisagée par l’UA, puisque les Etats membres doivent l’appuyer. S’ils s’y opposent, ils auront endossé une grande responsabilité.


Coopération belge, un apport de taille

Depuis 2010, la Belgique concentrait son action bilatérale autour de trois secteurs: la santé, l’éducation et l’agriculture. Une aide gelée depuis le 2 octobre de cette année.

Selon le site Slideshare.net, la Belgique est le 1er partenaire de coopération gouvernementale du Burundi, en termes de volume, parmi les 8 partenaires. En 2013, les dépenses de la coopération technique belge (CTB) étaient de 34,3 millions € alors qu’en 2014 elles étaient estimées à 46,5 millions €. Ce qui place la Belgique comme 3ème bailleur du Burundi, après la Banque mondiale et l’Union européenne. La part de la Belgique dans l’aide publique au développement au Burundi en 2013 était de 496 millions soit 13%. (Sources : http://fr.slideshare.net/CTB-Burundi/prsentation-du-programme-ctb-burundi-jan-2015.)

Pendant la période 2010-2013, la Belgique a dégagé un montant de 150 millions de Fbu pour un programme indicatif de coopération (PIC). Le même programme prévoyait une tranche incitative de 50 millions d’euros libérée mi 2012 après l’atteinte de 4 critères en matière de bonne gouvernance.

L’élaboration des activités financées par cette tranche incitative a causé la prolongation du PIC jusqu’en 2015. De manière générale, l’aide belge au Burundi visait la promotion d’un environnement institutionnel favorable, l’amélioration de la gouvernance sectorielle, le renforcement des compétences et formation du personnel et la participation au financement de ces secteurs à travers des instruments de financement sectoriel.

En ce qui concerne l’éducation, la Belgique participe au Fonds Commun de l’Education qu’elle coordonne tout en étant également Entité de Supervision pour le Partenariat Mondial de l’Education qui a augmenté le Fonds d’une enveloppe de 53 millions de dollars.

Justice et état de droit : 3.372.614 euro

Sécurité : 1.186.558 euro

Amélioration de la bonne gouvernance : 2.241.493 euro

Relèvement communautaire et droits de l’homme : 1.704.396 euro

Accélération de la réforme administrative
et accroissement de l’efficacité
et de l’accès aux services publics : 1.524.214 euro

60 millions d’euros de projets gelés

La Belgique joue un rôle dans la coordination globale du développement de la communauté des donateurs, à travers son soutien et sa coprésidence du Groupe Suivi et Evaluation du Groupe de Coordination des Partenaires, présidé par le Comité National de la Coordination des Aides (CNCA).

Domaines d’interventions et fonds décaissées en 2013 par la Belgique pour la coopération bilatérale pour l’axe de renforcement de l’état de droit, consolidation de la bonne gouvernance et promotion de l’égalité du genre.

Concernant l’amélioration du taux d’accès et de la qualité des infrastructures économiques, 4.132.422 euro ont été décaissés. 2.000.000 euro pour l’intégration régionale.

Concernant l’amélioration du taux d’accessibilité et de la qualité des services de base et renforcement de la protection sociale, 7.218.247 euro ont été dégagés pour le développement de l’éducation et de la formation, 9.301.642 euro pour le renforcement des capacités et des performances du système sanitaire, etc.

Rappelons qu’au mois de mai 2015, la Belgique avait menacé de suspendre son programme de coopération bilatérale classique avec le Burundi en cas d’un troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza. Décision qu’elle a prise le 2 octobre dernier en gelant plus de 60 millions d’euros de projets dont la suspension de toute coopération avec la police burundaise, accusée d’être responsable de violations des droits de l’homme et d’une répression féroce contre toute opposition.

Forum des lecteurs d'Iwacu

42 réactions
  1. Uburundi bwa nyaburunga

    Il est toujours important de penser « Burundais » peut importe votre ethnie, appartenance politique ou autre. Mais avant tout, le respect de l’etre humain, de sentir que n’importe qui peut souffrir/mourir et que les choses changent,… devraient guider notre pensée quotidienne.

  2. LOVE Burundi

    Le vrai problème entre le Burundi et les pays occidentaux, se résume en cette phrase : “Donne et tais-toi”.

    • Albatros

      Tu préfère la phrase « Manges et tais-toi? »

  3. IMPUNEMENT

    La main qui donne est toujours au dessus de celle qui reçoit. Et celle qui donne peut s’abstenir.Et si c’est cela,le ventre qui a faim n’écoute pas et la bouche baille. Maintenant,après le gel des aides financières de la Belgique au Burundi,l’économie marche mal.Diminution des recettes fiscales,balance des paiement déficitaire,… Et où est la Chine et la Russie en tout ça ko « umwana abonwa na nyina mu mwiza »?

  4. Honest

    Je suis de la génération consciente. L’ONU doit veiller à ce que la violence s’arrête tout en respectant les burundais. Les acteurs de violence doivent être sanctionnés sans conditions. Mais je déteste la politique étrangère européenne francophone ou belgeophone. Dans peu de temps, avec la génération conscience, la force de l’Europe va cesser de peser sur les Africains.
    Il n’y a rien sans. Pensez-vous que les Européens dépensent sans rien attendre de retour? Rappelez-vous de Sankara qui a dit que la France n’a pas d’amis elle n’a que des intérêts. C’est ainsi qu’elle a poussé Blaise Compaoré à la grotte. tous les pays africains francophone ont les mêmes problèmes. Pourquoi? Que celui qui a un coeur médite.

  5. Ntahitangiye

    1) »Selon Louis Michel, on dresse les populations les unes contre les autres »
    Qui a dressé les Hutu et les Tutsi les uns contre les autres en commençant par les conséquences dramatiques en 1959 au Rwanda ? En ce moment qui dirigeait le Burundi et le Rwanda ?
    2) » « Mais lorsque la communauté internationale, y compris la Belgique, demande d’engager un dialogue pour arrêter la violence, est-ce un acte de néocolonialisme ? S’ils demandent le respect de la Constitution et de l’Accord d’Arusha, est-ce du néocolonialisme ? », s’interroge-t-il. »
    Quand on est un spécialiste anonyme il vaut mieux garder le profil bas.
    3) « Selon le représentant légal de l’association Parole et Action pour le Réveil des Consciences et le Changement des Mentalités (Parcem), l’économiste Faustin Ndikumana, certains experts, dont lui-même, jugent la coopération belge irremplaçable. »
    Cela confirme la colonisation à vie: si quelqu’un qui vous a colonisé devient irremplaçable,vous impose sa ligne de conduite, vous n’êtes rien d’autre qu’un esclave à vie. Comme la Belgique est irremplaçable et que le Président Nkurunziza ne lui plait pas, nous allons attendre celui que la Belgique apprécie, qu’elle va nous envoyer pour que nous restions des esclaves dociles à vie.
    4)  » «On ne peut pas laisser Nkurunziza mettre en place tout l’arsenal, à la fois politique, militaire, policier, mais aussi de violences qu’il est occupé à mettre en place pour mettre au pas les gens qui ne sont pas d’accord avec lui », clame Louis Michel. »
    Si son problème est son Excellence le Président Nkurunziza, mais l’arsenal politique, militaire, policier qu’il met en place vient d’où ? Du peuple n’est-ce pas ? Le Président ne peut pas se multiplier en plusieurs Burundais pour constituer son arsenal. Pour protéger qui ? N’est-ce pas le peuple? Louis Michel a donc aussi un problème avec le peuple Burundais . Louis Michel veut protéger le peuple burundais contre Son Excellence Pierre Nkurunziza ?
    Je pense que pour la crédibilité de la Belgique , elle a intérêt à ne pas laisser ses politiciens nous mentir sur les souffrances abominables (génocides) que nous avons vécues et dont la Belgique est en partie responsable de leurs origines.
    Il y a des incohérences dans les propos du Député européen Louis Michel.

  6. Prosper

    People who caused chaos in Paris were hosted in Belgium, People causing chaos everyday in Burundi , their masterminds are hosted in Belgium…. This country is going to be worldwide host of all wicked people on earth.
    It is time to start pointing fingers at some leaders in Belgium , we know some Belgians who are really nice. I been with many flama people they are really reasonable ..we should not say it is all Belgians behaving like wicked hosters.
    Burundi army = 50% tutsi + 50% hutu will one part of the army allow the other part of the army to exterminate its own people..? The answer is no. government of Burundi = 60% hutu + 40 % hutu + twa seats. All those tribes in the army and administration do take personal decisions , none of them is robot or working under threat or fear.
    Rwanda government on the other hand is mono ethnic. Rwanda government is mono ethnic + some few robots. is genocide possible in Rwanda now ? yes.
    So all of us Burundians Hutu Twa Tutsi we say no to propaganda. There should be a law against such propaganda.
    Burundi will emmerge stronger :
    – Burkina faso style failed
    – Ivory cost style failed
    – Arab spring style failed
    – Syrian style failed
    – Now it is propaganda style which is also failing.,

    • Albert

      Tu n’as rien compris à l’actu mon gars. Je crois qu’il est sage de la boucler quand on a rien à dire.

      • Uburundi bwa nyaburunga

        « government of Burundi = 60% hutu + 40 % hutu + twa seats ». Please do correct… or maybe you know what you mean.

  7. Prosper

    Could you post my comment please, nta gitutsi kirimwo na gatoyi

  8. Jambo

    Visiblement le cndd-fdd a opté pour la stratégie »la meilleure défense est l’attaque verbale contre l’occident ».Le pari est deliberement risqué et suicidaire.Déjà que le désarmement est un échec cuisant, avec en sus une assiette presque vide,le parti au pouvoir ne devrait pas oublier le proverbe qui dit: »ventre affamé n’a point d’oreilles ». A bon entendeur…

    • Bwarikindi

      Nibajane ayo ma aides yabo Baduhe amahoro. Abamenyereye ivyagusa nabo barindira ko ari abandi babarimira canke ba bakorera. Ibi bihugu nta vya gusa bibaho. Il faut être bête pour croire à ça. Si on faisait un film des itinérants ou des gens pauvres ici en occident, vous verrez que ata aide baduha ahubwo ari des miettes de ce qu’on nous vole. Bari bakwiye gufasha abiwabo imbere yo kutwitwararika. Mbega urukundo !

  9. Prosper

    People who caused chaos in Paris were hosted in Belgium, People causing chaos everyday in Burundi , their masterminds are hosted in Belgium…. This country is going to be worldwide host of all wicked people on earth.
    It is time to start pointing fingers at some leaders in Belgium , we know some Belgians who are really nice. I been with many flama people they are really reasonable ..we should not say it is all Belgians behaving like wicked hosters.
    Burundi army = 50% tutsi + 50% hutu will one part of the army allow the other part of the army to exterminate its own people..? The answer is no. government of Burundi = 60% hutu + 40 % hutu + twa seats. All those tribes in the army and administration do take personal decisions , none of them is robot or working under threat or fear.
    Rwanda government on the other hand is mono ethnic. Rwanda government is mono ethnic + some few robots. is genocide possible in Rwanda now ? yes.
    So all of us Burundians Hutu Twa Tutsi we say no to propaganda. There should be a law against such propaganda.
    Burundi will emmerge stronger :
    – Burkina faso style failed
    – Ivory cost style failed
    – Arab spring style failed
    – Syrian style failed
    – Now it is propaganda style which is also failing.

  10. PCE

    Le régime de Bujumbura a tout faux lorsqu’il s’attaque à la Belgique pour les raisons suivantes :
    – En s’attaquant à la Belgique on prend le risque de le robinet financier de l’UE complétement fermé pour le Burundi .
    – les attaques contre la Belgique sont complétement à coté de la plaque : la Belgique n’a aucune responsabilité dans la crise burundaise actuelle ,seuls les burundais sont responsables . Au contraire La belgique et la communauté internationale essayent de faire pression sur le Burundi en faveur de la création d’un Etat de droit. L’existence d’un Etat de droit est une valeur ajoutée pour tout le monde
    Quant à ceux qui accusent la diaspora burundaise en Europe de tous les maux , je constate qu’il y a une vraie cassure entre une partie des burundais établis au Burundi et ne parlant qu’une seule langue , celle de la dictature ( en fait ils ne connaissent pas autre chose ce n’est pas de leur faute) et une communauté burundaise en dehors du Burundi qui sait comment une vraie société démocratique doit être articulée. Je comprends parfaitement la cassure mais il ne peu y avoir qu’une seule voie de sortie , celle acceptée par la communauté internationale , la vraie démocratie. Je ne suis pas entrain de dire que certains Burundais résidant au Burundi sont foncièrement anti démocratiques au sens propre du terme mais je suis convaincu qu’ils ont beaucoup à apprendre de l’expérience des autres à commencer d’ailleurs par les pays voisins . Prenons l’exemple de la Tanzanie : ici les élections se font sans heurts malgré sa pauvreté. Est on capable de faire de même ? Certainement mais il faut un vrai travail d’auto évaluation , de remise en cause de soi même . Je suis convaincu que nous, les burundais ne font pas assez pour construire une société démocratique. Dans un pays faiblement instruit comme le Burundi , cette vertu au sens voltarien du terme doit venir d’un vrai chef conscient de sa mission. Nous sommes vraiment loin du compte, et les autorités actuelles sont impardonnables.

    • VIATOR

      1)mon cher je crois que la diaspora souffre de deracinement ce qui la pousse a oublier les realites auxquels les gens au pays sont confronter elle continue et veut vivre dans un monde utopique (cfr LIVRE UTOPIA BY THOMAS MORE 1516)
      C’est pas seulement un probleme des burundais de la diaspora mais la plupart des diaspora africaine et arabe(Libye,syrie,RDC)
      2) Certains d’entre revent d’etre des revolutionnaire mais ne sont pas pres a subir les consequences de leur actes
      ex on fait une manifestation avec confrontation avec la police et on s’etonne de l’usage de la force par la police alors que ca se fait partout au monde entiers.(usa,france,grece ,italie et j’en passe)
      3) Il y aun esprit de superiorite de cette Diaspora par autre couche de la population locale alors qu’il revendique la democratie
      le burundi c’est une population de 10 millions d’habitants,il ya disons 100 milles membre de la diaospora . dans les urne la vois de la diaspora sera inaudible car la majorites silencieuse n’est pas au courant des idee de cette diaspora. et quelque fois vote par realisme politique.c’est pourquoi quand on appele les appels sur Facebok et d’autres sites ne sont pas suivi par simple fait que ce connecte sur le net n’est pas encore une des priorite du Burundais Lamda

  11. DPQ

    There Iwacu, pouvez vous nos montrer en detail l’utilisation de ce financement belge en 2013 par exemple pour savoir le pourcentage qui est arrivé réellement dans les caisses de l’état ou tout au moins le montant qui est arrivé et resté aux burundais? A ce que je sache, 50 pour-cent du don ou credit octroyé est affecter aux etudes et salaires des experts étrangers, tannique plus de 25% couvre les charges des different bureau de representation des donneurs comme CTB par exemple. les burundais ne reçoivent qu’un peu plus de 25%. Pouvez vous nous donner des éclaircissements?

  12. roza kamikazi

    None ga yemwe nyabenda yovuga iki erega igihugu ntamuntu numwe agifise mumutwe ariho mbwira ninkuko jewe womfata akangira premier-vice president ou bien président del’Assemblée naho noba mfise data aba conseiller quand -meme hariho le minimum uba ufise nkatswe ubu uba gusa ukunda president naho woba umu boyi uca uja muri gouvernement none wumva yotanga iki? umuntu atanga ico afise.

  13. Jean-Pierre Ayuhu

    Bonjour,

    je reviens sur quelques aspects:
    1. Le Rwanda n’est pas le Burundi. Pa d’équivalence Hutu rwandais=Hutu Burundi, Tutsi Rwandais= du Tutsi Burundais..
    2. Louis Michel, qui ne parle pas le Kirundi mais qui traduit un discours tenu en Kirundi….Allez savoir.
    3. La Belgique héberge et finance les « SINDUMUJA »
    4. Louis Michel ne condamne jamais les actes de terreur causé par les milices de Sindumuja

    Face à une insurrection armée, peut-on s’attendre à ce que le pouvoir décrète une mobilisation du peuple? Y’a-t-il un pouvoir qui ne réagirait pas à une telle insurrection? Pour Louis Michel, c’est un appel au génocide mais un génocide contre qui? Il faut au moins qu’il pèse ses mots car le génocide n’est pas un refrain à ronronner à tout vent! Les victimes en savent quelque chose!

    • Rukundo

      Vous Jean Pierre, vous n’etes pas pour la paix. Nous sommes au 21eme siecles et il est grand temps de reflechir/penser d’une facon intellectuelle, pacifique pour construire notre pays.

    • Bamika Melchiade

      Enragé Ayuhu, Va demander aux restes Christophe Nkezabahizi tu sauras cé quoi génocide!

  14. zippo

    N’hésitez pas à traduire votre article en kirundi et à le diffuser à la masse de votre population qui n’a pas accès à un dixième de cette information et qui est systématiquement manipulée par la communication du CNDD … Peut être enfin, des esprits critiques et intelligents recevront la lumière ….

  15. kira

    Message pour tout qui veulent l embargo au Burundi:
    ce n’est pas les autorités burundaises qui souffriront les promières mais le bas peuple.
    JE PENSE QUE CE SONT DES PERSONNES BURUNDAISES (OPPOSITION)VIVANT EN OCCIDENT QUI VEULENT DU MAL A LA MASSE PAYSANE BURUNDAISE.
    shame on you!!
    UN JOUR VOUS COMPRENDEZ QUE VOUS ETES PAS COPINS AVEC LES OCCIDENTAUX.
    La politique change comme le climat!

    • PCE

      @ Kira
      Visiblement vous réflechissez trop court cher ami. Tout le monde sait que l’embargo fait plus souffrir le petit peuple que les riches, personne ne l’ignore . Mais avez vous trouvé un moyen plus efficace de faire pression sur le gouvernement burundais en vue de respecter les libertés démocratiques ? Trouvez vous que lancer une rébellion est la meilleure manière d’en découdre avec le régime en place? Que faire au juste lorsqu’un régime sombre dans la dictature ?
      Il n’ existe que deux manières :
      – former une rebellion et lutter par les armes
      – lui couper les vivres et le pousser à la négociation pour un »modus vivendi
      ou les deux à la fois.
      Lorsque le régime en place – qui subi l’emabrgo- prend conscience que c’est le peuple – et c’est la réalité- il peut entrer en négociation . Au cas contraire le régime refuse de négocier et le peuple continue à souffrir et s’appauvrit . Dans ce cas précis , un tel régime n’en vaut pas la peine. Les politiques ne sont pas là pour eux , mais pour nous, je ne sais si cela vous avait echappé.

  16. Yves

    Il faut être naïf pour ne pas voir que le pouvoir burundais utilise la vieille technique dite « écran de fumée ». Là-bas, regardez vers la Belgique, ce sont eux les responsables de nos malheurs ! Et pendant que les regards sont détournés, la dictature s’installe progressivement… Dites-nous messieurs les responsables du Cndd : est-ce la Belgique qui a à tout prix poussé Nkurunziza à briguer à un troisième mandat, créant la situation instable que nous connaissons aujourd’hui ? Est-ce la Belgique qui a détruit les médias indépendants ? Est-ce la Belgique qui a menacé de mort le vice-président de la Cour Constitutionnelle ? Est-ce encore la Belgique qui a demandé aux citoyens Burundais de sortir dans la rue pour protester contre le troisième mandat ? Est-ce la Belgique qui est, trente ans après l’indépendance du pays, est responsable des crimes qui ont été commis pendant la guerre civile ? A toutes ces questions, la réponse est non. Et la technique de l’écran de fumée, elle, est bien validée. cqfd

    • Ngenzi

      @uburundi bwa nyaburunga

      Que tu sois pas d accord avec le président en place est un droit. Mais pretendre qu il n y a pas de tutsi dans les institutions burundaise est juste un deni d une realite. Juste en example, sur les 20 ministres que le pays compte, pres de la moitie, a savoir 8, sont Tutsi! Au parlement, l armee et j en passe…ce qui manque ce ne sont pas des Tutsi!
      Ayant dit cela, le pouvoir en place est juste desastreuse en matière de prevision tant economique que politique. Comme je l ai toujour cru, le 3eme mandat etait juste une erreur de taille, une responsabilite lourde que PN devra porter devant l histoire

  17. Ernest alias Kagabo

    Je vais nuancer sur les propos des tous les intervenants dans cet article, je commence par l’amalgame de Louis Michel qui essaye de coller ceux qui ne colle pas, en disant que travailler n’est pas synonyme de tuer? en plus en voulant dire que ceux qui s’est passé de l’autre coté (Rwanda) peut se passer au Bdi. Et ceux qui est étonnant il ne parle nul part à ceux possèdent des armées irrrégalement et qui tuent les Burundais innocents et paisibles de jours à jour?? Est ce qu’il y a une différence entre les terroristes qui ont attaqué les lieux publiques à Paris et ceux qui sont entrés de tuer les Burundais innocents à Bwiza, Konyosha et ailleurs?? Est ce qu’un mort Burundais n’a pas de valeur humaine qu’un Parisien?? Voilà ce qu’il faille dénoncer haut et fort. Et qu’à quant Ndikumana, il n’y a pas ceux qui est irremplaçable, à part ta mère qui t’a mis au monde.

    • Inamuco Kabudesiya

      Il n y a pas des différence entre les terroristes qui ont attaqué Paris et les agents de la garde présidentielle ( API) ou le SNR. Ils tuent tous des gens. C’est pourquoi il faut que la communauté internationale se saisissent de ces résidus des Interahamwe qui tuent la population au non de l’API ou SNR. L’UE a pris des sanctions ciblées pour 4 personnes, il faut qu’il le fasse pour tout le groupe des Abaja du 3ème mandat et d’ailleurs ils se sont réjouis des attentats de Paris comme les membres de Daech ou IS.

      • Bakari

        @Inamuco Kabudesiya
        « C’est pourquoi il faut que la communauté internationale se saisissent de ces résidus des Interahamwe qui tuent la population au non de l’API ou SNR. »
        Tu as l’air de bien les connaître! Vous avez (très) probablement mangé sur le même plat!

  18. Bamika Melchiade

    A voir les sorties médiatiques des Nyabenda, Nyamitwe et consorts, on peut vraiment regreter les départs de Rufyikiri Gervais, Kavakure, etc…En effet, je découvre que les types ne maitrisent pas la coopération internationale. Ils s’amusent seulement malgré leur expérience des 10 ans de règne sans partage!

    • Ngenzi

      Carasivye ncuti! Akamogi bariko ndagakeneye kuko karakaze!

  19. Kadodwa Jean

    Les chiffres économiques sont têtus

    Je voudrais un peu compléter l’article en soulignant que pour ceux qui se leurrent sur la Chine et sa capacité à se substituer aux belges qu’elle ne peut pas être envisageable pour le cas du Burundi. En comme l’affirment Serge Michel, Michel Beuret et Paolo Woods dans  » La Chinafrique, éd. Grasset, 2008″, la Chine a une stratégie claire sur le continent noir: assurer ses approvisionnements en matières premières. Pour cela, elle paye cash, largement, officiellement ou en dessous-de-table, mais aussi en hommes, en chantiers pharaoniques, en armes…, tout ce qui peut convaincre ceux qui détiennent le pouvoir sur ces richesses de la nature à ouvrir leurs portes.

    L’argent coule à flots, les hommes d’affaires chinois prospèrent, en versant les pots-de-vin nécessaires et en exploitant les travailleurs aussi férocement que possible. Mêlant ainsi stratégie publique, intérêts privés, cynisme politique et efficacité économique, la Chine a trouvé le remède miracle pour faire de l’Afrique son Eldorado, des dirigeants africains ses complices, et des peuples africains ses clients et parfois ses prolétaires: business as usual, les affaires sont les affaires, n’y mêlons surtout pas les droits de l’homme. Les usines tournent, les maisons poussent, les autoroutes s’allongent. Les Chinois sont efficaces, les dirigeants corrompus et les Africains partagés entre rancoeur, méfiance et intérêt. et pour le Burundi ,on y recoltera rien car ce qu’on avait à offrir c’est le Nickel or aujourdhui le marché international n’est pas porteur et les cours sont en baisse,(sous l’effet de plusieurs facteurs : une production soudain devenue excédentaire, la fabrication de plus en plus répandue d’un acier plus pauvre en nickel (grâce à des produits de substitution du nickel brut, comme le « pig giron nickel »), la crise de la sidérurgie et du secteur automobile, la reconstitution rapide des stocks mondiaux (passés en une seule année, de 2006 à 2007, de l’équivalent de 3 semaines de consommation mondiale à l’équivalent de 7 semaines de consommation mondiale).les baisses de prix sont là depuis 2007 et puis il faut au moins 150 Megawatt supplémentaires à l’offre déficitaire actuelle énergétique pour assurer la production,ceci devant passer par le développement de Ruzizi III (capacité estimée à 147 MW) et de Ruzizi IV (capacité estimée à 287 MW) .Mais qui va finançer? Tout cela doit passer par un assainissement de la gouvernance politique et économique.C’est ainsi que la surenchère verbale de néocolonialisme,théorie des complots,amalgame ou les autres noms d’oiseaux sont pervers et contre-productifs,il ne faut pas oublier que le Burundi se classe parmi les trois derniers pays pauvres du monde.L’aide directe budgétaire de la Belgique permettait ainsi à l’économie burundaise de respecter certaines conditionalités macroéconomiques(équilibre budgétaire,maîtrise de la masse monétaire) éxigées par les bailleurs multinationaux pour accéder à certains finançements.
    Si l’UNION EUROPEENNE en plus se retire ou gèle les financements la situation n’est pas prête de s’inverser .IL NE FAUT PAS SE LEURRER LA CHINE NE VIENDRA PAS PAS D’INTERET PAS D’ACTION.
    Quant à la Russie point n’est besoin de souligner qu’elle est presque absente du circuit classique des finançement internationaux et ne rêvons pas,il n yaura rien de ce côté et plus particuliérement pour le Burundi.
    Entre temps la population burundaise dans sa diversité se meurt sacrifiée à l’autel de la bêtise politique et le manque de lucidité des dirigeants.

    • Inamuco Kabudesiya

      Votre commentaire est très riche, malheureusement ceux qui ont besoin de ce message n’y comprendront rien. Ils ont seulement soif de verser le sang pas du développement du Burundi.

    • Fasta Fasta

      Personne n’ a le droit de commercialiser le genocide! Dans l’emblème du Burundi il y a le  » Travail » est ce que cela signifie « genocide »? Concernant l’analyse de Parcem, certes la Belgique est un partenaire incontournable mais Elle doit respecter la souveraineté de Notre pays et éviter d’atiser le feu en soutenant les fauteurs de securité. Pourquoi il n’ya pas eu aucun message à l’endroit de Ceux qui lancent les grenades à Buja. La belgique fait le chantage et Elle a le droit de donner ou de laiser mais l’obligation de respecter la decision du peuple.Pourquoi on ne dit pas pour le Rwanda? Ceux qui veulent le genocide sont Ceux qui attaquent les cabarets…mais ce n’ est pas le gouvernement

      • Yves

        Fasta fasta : la décision du ‘peuple’… mais de quel peuple parlez-vous ? Des 200.000 burundais qui ont fuit en masse les exactions ou de ceux qui n’ont pas osé sortir pour voter de peur d’être arrêté ? Cette élection ne vaut pas un seul Fbu et elle est la conséquence d’un montage juridique de piètre envergure (n’importe quel juriste vous le confirmera) visant à assurer à Nkurunziza un 3ème mandat, au mépris du droit international et des accords d’Arusha. Quant aux discours appelant à la haine et au nettoyage, ils proviennent de personnes très proches de la présidence, ceci est attesté. Enfin, la Belgique ne soutient pas les fauteurs de sécurité, cela c’est la propagande du Cndd. La Belgique a simplement acceuilli, sur base de la Convention de Genève, des réfugiés politiques qui craignaient pour leur sécurité. Ce en quoi elle a agi conformément au droit international, elle. Mais continuez à pointer du doigt la Belgique pendant que le Burundi plonge dans la guerre civile si cela vous chante…

    • Mahoro

      Funny. Alors si j,ai bien compris nos « experts » la Belgique est plus riche et plus puissante que la chine et la russie??? Aaaahhhahaha! Expertise quand tu nous tiens!!!?

      • Ngenzi

        C est pas question de richesse. C est question de qui qui disponibilise ses fond pour soutenue le Burundi. Ca prend pas la science quantique pour comprendre que les choses vont tres mal mwisaho

  20. Bucanayandi

    Intambara izoherera aho yatanguriye mu ba dd nabo bawote ukuri kwamye. Le problème nuko nihashika embargo igipolisi n’igisoda bakabura ay’umuceri n’inyama, plutôt ay’ibiharage n’ibiraya, ils vont désertés discrètement les camps militaires et commencer à faire des hold up mu bikorera utwabo canke batume imbonerakure. Aho hantu murahagabira barungike le plutôt possible les casques bleus bo gucungera umutekano w’abarundi sinon ni benshi bazohasiga agatwe.

    • Mutama

      Mbega abo bapolisi n’abasoda, aho bari ku rugamba wabaterereye angahe? Ko ata makambi, ata mushahara bari bafise, urugamba ntibarurwanye? N’ubu rero bimenye ubimenyere, ejo canke hirya y’ejo n’aho amahera yobura, bazorugwana kandi bazorutsinda.

  21. prime Karikunzira

    « Après tout, la vraie force réside en la capacité d’unifier un pays, pas de le déchirer ».

    Barack Obama to the Burundian SilentMajorityAndVictimsOfTheThirdTerm

    • Ikinyegejwe

      Mr Karikunzira,à ton avis,vous pensez k entre les parties opposées il y aurait une qui n’est pas impliquée dans le déchirement du pays?..Vous trouvez normal k un si important partenaire comme la Belgique nous lâche??Heureusement pour les gens comme toi k cette même majorité silencieuse n’y comprend rien!

      • Bamika Melchiade

        Tu penses que la silentmajorityandvictims n’y comprend rien? La preuve, c’est que Réverien l’a réveillé avec sa betise « on va demander à la masse paysanne de travailler », et pourtant personne n’a répondu.
        Bunyoni lui il a subi une humiliation bcp plus atroce qd ses tribunes ont été démolies à Musaga avant meme son arrivée. Il a du s’absenter et reconnaitre la faiblesse de son camp!

        • JPierre

          I am a man in midle age, I have had a fortunate chance to live more than 10 years on 3 continents as an adult. I was born in Burundi, go back there very often and I can tell you that the best thing ever to happen to the world is to have western Europeans, Americans and their way of life as an example to follow by the rest of the world. So, please, tell Nkurunziza to exit and live Burundi people alone with « no one can run Burundi more than 10 years » as mentioned in the Arusha Peace Deal.

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