Ce vendredi 28 avril 2017, l’Université d’Anvers, Institut de Politique et de Gestion du Développement (IOB) organise un débat sur la mémoire au Burundi. Une invitation à témoigner, afin que nul n’oublie, mais aussi et surtout aux fins de prévenir d’autres cataclysmes comme celui intervenu en 1972.
Trois intervenants ouvriront les débats :
Rose Karambizi Ndayahoze, auteur du livre Le commandant Martin Ndayahoze, un visionnaire. Dans cet ouvrage, Mme Ndayahoze a rassemblé les écrits de son mari, un homme épris de paix. Conscient des dérives du régime, il a tenté d’appeler à la raison les autorités de l’époque. Le commandant sera assassiné lors du génocide contre les Hutu en 1972.
Fabien Cishahayo, Dr en communication, enseignant à l’Université de Montréal au Canada. Conférencier, passionné par les questions reliées à la mémoire, il organise et anime des séances et des tournées de présentation des livres consacrées à la mémoire des tragédies qui ont marqué l’Afrique des Grands Lacs.
Antoine Kaburahe, écrivain, journaliste, est le fondateur du Groupe de presse Iwacu, responsable de l’édition du livre » Le Commandant Ndayahoze, un visionnaire ». La maison d’édition rattachée au groupe a mis sur pied une collection spéciale, la Collection Témoins, qui vise à alimenter la conversation collective sur la mémoire. Ceux qui le souhaitent pourront acquérir le livre, 10 euros.
Dire la mémoire, restituer les faits, outiller les Burundais pour le débat citoyen autour des tragédies qui ont endeuillé le pays, tels sont les objectifs de cette rencontre.
Vendredi 28 avril 2017 à 17 heures (jusqu’à 19 heures).
Université d’Anvers, Institut de politique et de gestion du développement (IOB)
Lange Sint-Annastraat 7 à 2000 Anvers, dans la salle S.004 (voir plan annexé).
Ce débat est organisé par le Centre d’étude de la région des Grands Lacs d’Afrique.
Veuillez-vous inscrire avant le 25 avril à l’adresse suivante : [email protected]
Questions par rapport au débat? Veuillez contacter le Dr Stef Vandeginste : [email protected]
C’est vraiment dommage de voir un soi-disant intellectuel comme ce Fabien Cishahayo qui ne peut pas être objectif en racontant l’histoire de son pays. Il est vrai que les hutu sont mort en 72, victimes d’une répression aveugle du pouvoir Micombero, mais reconnait quand même que ce sont les hutu qui avaient commencé à tuer les tutsi tout en voulant immiter ce que leurs frères d’outre la Kanyaru avaient fait en 1959.
Tout commentaire a son sens il faut tout simplement comprendre! En 1993 il fallait arrêter et punir les assassins de Ndadaye et autres mais hélas c’ est le genocide des tutsis bien planifié sur tout le territoire!
Quelle justification à cela? ??
Construire la nation ne veut pas dire tuer tous ceux qui contredisent vos opinions ou s’opposent à vos actes qui nuisent la vie des autres, c’est plus tôt ressembler toute la population et assurer la sécurité et le droit à la vie.
Il y a des personnes ici qui me font rire à cause de leurs commentaires qui n’ont aucun sens. Mais vraiment aucun sens.
Il y a des gens (et on sait de quelle ethnie ils sont quand on voit leurs propos » qui veulent justifier le génocide contre les Hutu de 1972 commis par le régime Tutsi par une rébellion Hutu.
Moi j’ai plusieurs questions à vous poser. On a assisté à des meurtres ,assassinats, un génocide tout simplement commis contre les Hutu depuis le début des années 60. Rwagasore n’était pas Hutu mais les autres Tutsi ont décidé de l’éliminer parce qu’ils trouvaient qu’il était trop complaisant avec les Hutu alors qu’il voulait seulement que tous ls Barundis vivent en paix.
Comptez le nombre de Hutu (et pas n’importe lesquels) assassinés en 65,69,!Juste à cause de la haine et parce qu’ils étaient Hutu. Ici je peux citer Bamina, Ngendandumwe, Nyangoma,Mirerekano,etc. la liste est très très longue.
Mesdames et monsieurs expliquez-moi pourquoi vous arrivez à justifier le génocide contre les hutu par une rébellion alors que rien, absolument rien ne justifiait les assassinats de hutu en 63,65,69. Cela amenène à une simple conclusion : il y avait la volonté manifeste de vouloir élimer les Hutu au Burundi.
Je n’ai aucune haine contre les Tutsi, aucune. Tout ce que je veux, c’est que vous admittiez les évidences et que vous reconnaissiez vos torts pour 72 et ça s’arrête là, on ne va pas plus loin.
Commencez par reconnaitre vos torts, ensuite vous pourrez demander au pouvoir d’aujourd’hui de reconnaitre ses torts.
Merci
Je suis totalement d’accord avec vous! Moi non plus j’ai rien contre les Hutu! Il faut admettre que tous les malheurs que continue à vivre notre pauvre beau pays sont toujours bel et bien la cause d’une toute petite poignée d’ingrats qui se réclament de telle ou telle ethnie!!!! Après l' »independance », une poigné de criminels Tutsi ont tout fait pour s’accrocher au pouvoir en créant des faux putschs collés aux dos des élites intellectuels Hutu! La suite on la connait tous!!! Aujourd’hui, la même scene se répète en sens inverse cette fois-ci!!!! Combien de morts faudra-t-il compter pour que les Burundais tirent des leçons du passé??? Sommes-nous tous aveugles ou quoi??? !!! Y a-t-il une ethnie au Burundi qui a mandaté qui que ce soit pour massacrer l’autre ethnie??? Rien que des politiciens aux gros ventres qui s’acharnent toujours contre le petit peuple qui, lui, meurt de faim!!! Le moral de cette histoire est que « Tous les Tutsi n’ont pas tué les Hutu, tous les Hutu n’ont point tué les Tutsi!!! Il n’y a pas d’ethnie criminelle au Burundi!!! Il n’y a que des très mauvais apprenti-politiciens qui ne font que s’enrichir aux dépens de la majorité de la masse paysane non-éduquée!!!
@ kubwimana, vous dites : reconnaissez vos torts en 1972. Mais votre vous remplace qui? Merci. Envoyé
Les tutsi ont génocidé les hutus en 1972; les hutus ont génocidé les tutsi en 1993 ; en 1965 on ne saurait pas dire qui a génocidé qui; None Barundi benewacu akabazo kanje ni aka: ninde ababaye gusumba uwundi?
@ pablo, est ce que aujourd’hui les hutu sont entrain de tuer les tutsi? Ma réponse est non. Le président , son armée , sa police et ses Imbonerakure font leur génocide du un par un . La crise ou génocide comme vous voulez en 1972 est l oeuvre de Micombero et ses services. Je pense que l amalgame fait autour de cette responsabilité sert à justifier le génocide commis par la population hutu en1993. Le mensonge est toujours sur nos lèvres.
Mr Matiba n’ a pas posé la question comment le gouvernement a châtié les hutus mais pourquoi; comment les hutus se sont organisé pour massacrer leurs frères et soeurs tutsi s ???qui étaient les grands hommes organisateurs? ? Pourquoi la haine ??
Si vous ne pouvez pas y répondre ou n’ avez pas le courage d’y répondre alors arrêtez vos débâts! !!
@ Matiba et Bagona
C’est le petit enseignant HUTU de Kayanza, Kirundo, Ngozi, Muyinga, Gitega, Karuzi, etc. qui n’avait même pas mis son pieds au sud du pays, arrêté et tué par l’armé tutsi; qui avait attaqué le sud du pays. Il était armé par cet officier Hutu, qui était à Bujumbura, Rumonge, Makamba; mais qui n’avait jamais été à Kayanza, Kirundo, Ngozi, Muyinga, Gitega, Karuzi, etc.
Je crois ces éléments vous à trouver des réponses pour d’autres questions.
Mes sincères salutations à Monsieur Cishahayo,
Monsieur je sais que vous avez une formation intellectuelle assez large pour intervenir à toutes les questions qui hantent notre mère patrie qui agonise aujourd’hui,mais Monsieur Cishahayo ça fait plus 20 ans que je vous entends intervenir sur des questions qui concernent le bahutus en occurrences les évènements de 1965,1972…..’l’armée tutsis,les politiciens
du sud
Alors monsieur Cishahayo quand est ce que vous allez comprendre que vous êtes Burundais avant d’être HUTU
Vous pleurez monsieur pour l’histoire (1965,1972 )mais vous arrivez pas à pleurer pour un enfant tutsi qui est tue par le gouvernement de Bujumbura
Vous avez passé plus de trente ans à critiquer le pouvoir et l’armée tutsis,maintenant comme le pouvoir est HUTU ,On vous entend rarement,votre dernière intervention c’est quand un étudiant HUTU a été désavoué par un groupe des professeurs à l’université du Burundi
Il vous arrive aussi à intervenir quand les anciens politiciens Rwandais sont condamnés ici je fais allusion à un procès qui a eu lieu aux U S A dont vous avez fais un commentaire dans le site Burundi bwacu
Bref monsieur vous comprenez que un peuple ne peut pas rester une victime éternel
@Kana Eric
1. « …comprendre que vous etes Burundais avant d’etre HUTU ».
Je crois que ce sont les Accords d’Arusha qui font qu’au Burundi l’on soit de telle ou telle ethnie AVANT D’ETRE BURUNDAIS.
2. « pleurer pour un enfant tutsi qui est tue par le gouvernement de Bujumbura. »
Vous devriez vous en prendre avant tout a ce « gouvernement de Bujumbura » (d’ailleurs auquel participe des Tutsi, toujours selon les Accord d’Arusha).
Vous auriez droit de vous attaquer au professeur Cishahayo si vous etiez sur qu’il est Hutu et s’il a manifeste une solidarite negative quand ce « gouvernement de Bujumbura » a tue cet enfant Tutsi.
LA RESPONSABILITE (AU BURUNDI OU AILLEURS) DEVRAIT ETRE INDIVIDUELLE ET PAS COLLECTIVE.
En 1965 qu´en 1972 ,qui sont réellement ceux qui ont attaqué le sud du burundi en tuant atrocement les tutsi ? Qui les a armés et qui a donné le coup d´envoie ? Pourquoi cette haine de vouloir éliminer les tutsi ?
Voilà Mme, Mr, mes questions preliminaires? IWACU prière de ne pas sensurer mes questions !!
C’était des rebelles.Ils voulaient quoi?Le pouvoir. Et j’en ajouterais deux questions pour donner des pistes à tous ceux qui veulent connaître la vérité :Qui était derrière ces rebellions?A qui a profité le crime?Combien de tutsis en sont morts?Combien de hutus?Dans quelles proportions Tutsis-Hutus ont -ils été tués?
@ Matiba et Bagona,
Justement nous n’avons que des questions et non des réponses . Et tous ceux qui se donnent le droit de nous dire la vérité me semblent très biaisés et ne donnent que des bribes de réponses. Je fait un clin d’œil aux Burundais de prendre du courage et s’armer de l’objectivité pour travailler ensemble dans la recherche de la vérité. Il n’y a que la vraie vérité qui nous permettra de nous sortir de la prison dans laquelle les sois-disant intellectuels et faux politiciens veulent nous garder. A ces dernies groupes, je vous plains car vous n’avez plus honte de mentir. Kubesha gushika nokubeshesha inyandiko! C’est triste.