Samedi 23 novembre 2024

Politique

Bujumbura se lâche contre Bruxelles

Après la décision de l’Union Européenne de prendre des sanctions contre certains Burundais, le parti Cndd-Fdd accuse, sans mettre des gants, l’UE de soutenir les putschistes, par une justice dirigée contre des Hutu.

Restriction de déplacement et gel des avoirs. Telles sont les sanctions prises le 1er octobre par l’UE contre quatre Burundais pour implication dans des actes de violence, de répression, ou d’incitation à la violence.

Godefroid Bizimana
Godefroid Bizimana

Sur la liste vient d’abord le directeur général adjoint de la police, Godefroid Bizimana (47 ans). Originaire de Mabayi (Cibitoke, nord-est du Burundi), il est accusé d’avoir pris des décisions opérationnelles ayant entraîné un recours disproportionné à la force et des actes de répression violentes à l’égard des manifestations pacifiques qui ont commencé le 26 avril, après l’annonce de la candidature du président Nkurunziza à la présidentielle.

Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika
Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika

La deuxième personne à être visée est le chef de cabinet police à la présidence, Gervais Ndirakobuca, alias Ndakugarika (45 ans). L’UE l’accuse d’avoir fait obstacle à la recherche d’une solution politique en donnant des instructions ayant entraîné un recours disproportionné à la force, des actes de violence, des actes de répression et des violations du droit international des droits de l’homme à l’encontre des manifestants descendus dans la rue particulièrement les 26, 27 et 28 avril dans les quartiers de Musaga et Nyakabiga à Bujumbura.

Mathias-Joseph Niyonzima alias Kazungu
Mathias-Joseph Niyonzima alias Kazungu

L’agent du service national des renseignements, Mathias-Joseph Niyonzima alias Kazungu, est accusé de faire obstacle à la recherche d’une solution politique en incitant à la violence et à des actes de répression pendant les manifestations. Il est aussi accusé d’avoir aidé à former la milice Imbonerakure, à coordonner leurs actions et à les armer, y compris à l’extérieur du Burundi. Cette milice est responsable d’actes de violence, de répression, et de graves atteintes aux droits de l’Homme au Burundi.

General Leonard Ngendakumana
General Leonard Ngendakumana

Le général Léonard Ngendakumana (47 ans), ancien chargé de mission à la présidence, est responsable d’avoir fait obstacle à la recherche d’une solution pacifique au Burundi en participant au putsch de mai en vue de renverser le gouvernement. Il est responsable d’actes de violence (attaques à la grenade) commis dans le pays. Il est aussi poursuivi pour incitation à la violence. Le général Ngendakumana a publiquement déclaré qu’il approuvait la violence en tant que moyen d’atteindre les objectifs politiques.

L’UE contre les Hutu, mais pour les putschistes…

Gélase Ndabirabe
Gélase Ndabirabe

Dans une déclaration du Cndd-Fdd datant du 3 octobre, et lue par son porte-parole, Gélase Ndabirabe, le parti présidentiel s’indigne que les commanditaires (des Tutsi, ndlr) des manifestations « féroces et insurrections jusqu’au putsch manqué du 13 mai 2015 ayant exposé les enfants de moins de 18 ans (…) pour qu’ils commettent l’irréparable et ayant commis des actes à la limite génocidaires n’ont été inquiétés par personne jusqu’aujourd’hui. »
Le Cndd-Fdd ajoute que la plupart, si non la totalité, de ces faiseurs de malheurs sont logés et nourris par certains pays de l’UE. Le parti présidentiel affirme que « des pays européens, aujourd’hui, assurent la protection de ces différents responsables ayant échoué à l’insurrection et au putsch pour montrer à qui veut voir que l’UE a réussi l’exfiltration de ces agents après l’échec de la mission qui leur avait été confiée. »

Cette déclaration du parti au pouvoir indique que ces sanctions de l’UE, prises à la veille d’un dialogue national inclusif, ne visent qu’a le saboter. Car, poursuit-il, les décideurs de l’UE visaient le renversement des institutions et la mise en place d’un gouvernement de transition qui aurait permis à certains pays de l’UE de faire main basse sur les richesses du pays. Le Cndd-Fdd met en garde, en soulignant que « cette décision punitive contre certains Burundais (…) est de nature à réveiller les vieux démons n’en déplaise aux preneurs de ladite décision. »


Deux poids deux mesures

Le Cndd-Fdd est revenu sur les dates noires de l’histoire du Burundi, depuis la veille de l’indépendance jusqu’aujourd’hui, ou des tragédies ont été commises sous l’œil indifférent ou complaisant de l’UE. Le parti au pouvoir réaffirme ainsi que l’UE s’est associée aux insurgés pour rejeter la candidature de Pierre Nkurunziza aux élections de 2015 et a regardé d’un œil complice leurs exactions.

Le Cndd-Fdd demande à l’UE de retirer ses sanctions punitives qui visent la division des Burundais. Il lui demande également de « revenir sur sa décision de suspendre les aides destinées au Burundi au lieu de chercher à l’asphyxier comme le souhaite l’opposition radicale. » Le parti présidentiel demande aussi à l’UE de cesser le financement des activités des putschistes abrités dans certains pays de l’UE, mais plutôt de les arrêter et les juger, ou les rapatrier de force pour être jugés au Burundi. Le parti au pouvoir exige de l’Union Européenne de « remettre à l’Etat du Burundi le manque à gagner dû à la suspension des appuis budgétaires alloués au pays qui a provoqué l’arrêt des activités initialement financées. »

Analyse

Un agenda caché ?

Ce n’est pas la première fois que des ténors du Cndd-Fdd utilisent un discours ethniste, qui semble être aujourd’hui leur seule ressource mobilisatrice, en accusant implicitement les Tutsi d’être responsables des malheurs du Burundi.

Quant à s’attaquer ouvertement à l’Union Européenne, c’est un manque d’analyse et de tact diplomatique. L’UE a sanctionné des autorités qui ont agi de façon contraire aux principes démocratiques, entre autres le respect des droits de l’homme, prônés par cette organisation, qui en avait déjà averti Bujumbura. Logiquement, même si l’UE joue peut-être une carte géopolitique ou géostratégique, il est clair qu’elle n’a pas besoin de soutenir pour autant les Tutsi ou les Hutus du Burundi. Cette condamnation vise donc, elle aussi, à raviver la haine ethnique.

Cette réaction prouve à suffisance l’autoritarisme des seigneurs du Cndd-Fdd, entraînant une perte de sens politique. La suspension ou pas de l’aide de l’UE était conditionnée par la gouvernance de ce régime. Au lieu de se complaire dans son rôle de victime, le gouvernement devrait respecter les exigences de l’UE. Mais il semble plus préoccupé à se maintenir au pouvoir contre vents et marées, en prenant, s’il le faut, en otage une population qu’il est chargé de servir et de protéger.

Hier c’était le Rwanda, aujourd’hui c’est l’Union Européenne. Bujumbura semble chercher un bouc émissaire. Aujourd’hui, les gens parlent de plus en plus d’un agenda caché du pouvoir, qui n’attend qu’une réaction de « l’autre côté » pour être mis en branle. Un agenda qui n’augure rien de bon.

Forum des lecteurs d'Iwacu

27 réactions
  1. Simona

    « Ce n’est pas la première fois que des ténors du Cndd-Fdd utilisent un discours ethniste, qui semble être aujourd’hui leur seule ressource mobilisatrice, en accusant implicitement les Tutsi d’être responsables des malheurs du Burundi. »

    Vous avez parfaitement raison, Monsieur. Les « ténors du Cndd-Fdd) » n’ont pas les yeux pour voir clairement la réalité et les oreilles pour entendre. En fait les sanctionnés sont de toutes ethnies confondues.

  2. Fred

    Quand son agenda politique est vide… Le soi-disant leader africain fait recours à la manipulation de masse. Il touche à la sensibilité qui mobilise bcp.  »Division de tout genre ». Ainsi ils manipulé les jeunes… Je pense à Habyarimana… Ici récemment à Gbagbo. Il ne faut pas nous désorienter. L’opposition quant à elle devrait rentrer au pays et aider la population qui est la leur. La misère que vive les bdais si on y ajouté la coupure des aides externes… Je crois il sera difficile. Pas besoin de faire l’analyse.

  3. Burundi

    Mr Philippe,

    Encore une fois, il ne faut pas globalizer. Ce n’est pas tout Bujumbura qui se lache contre Bruxelles. C’est un groupe des Imbonerakures et quelques autorites administratives illegales. Tu sait que meme Nkurunziza a deja divise la capitale.
    Il y a actuellement ses ennemis a abattre et ses chers enfants.

  4. Eman Zago

    Ça m’étonnerait que l’Espérance de vie du pouvoir de Bujumbura dépasse trois mois: Blaise Compaoré affirmait, que l’Afrique a besoin d’homme fort que d’institution forte, trois mois plus tard… on connait la suite. le rapport de force entre l’UE et les preneurs d’otages de Bujumbura ressemble à tronc de bananier contre une machette de marque Tramontina du brézil.

  5. Viator

    chers compatriotes qui lisent IWACU ,je me sens seule quand je vois que personne d’entre vous ne semble se preocuppe de l effets de ces sanctions sur la population ici au burundi.
    la question du mandant est tres superficielle si on voit que si rien n est fait on court a cessation de payement tels que l aGRECE il y a quelque mois car il ny a plus assez de devise pou faire tourner l economie . Je ne comprends pas comment des burundais peuvent soutenir de telles actes ; on meurt a petit feu et l avenir de ne presage rien de bon . Ayez la descence d aimer votre pays et vos compatriotes .je suis sur que dan 6 mois si on arrive la vous ne serrez pas fiere de voir des images de chaos sur CNN OU RFI
    2) Sur le plan politique NKURU a tablee sur l essoufflement de la contestation depuis le debut c etait visible des la 2 eme semaine .il est parti au election et s est investi PRESIDENT jusque en 2020 .; c est fait
    les Anti 3 eme mandants sont toujours sur la contestation de ce mandant qui est deja entamer ; quel vision dans leur plan ? POurquoi n ‘est pas preparer l apres NKURU 2020 comme ils sont regrouper dans leur groupes et revenir au pays comme une force compacte capable de rivaliser avec le pouvoir . j avais eu cet espoir a la creation de ADC IKIBIRI mais vous avez vu qu ils ont presente 8 candidature sur 11 partis.NKURU NE ST PAS ETERNELLE il finira par quitter il faut savoir etre patient.IL faut se rappeler que a causer de la division de l opposition depuis 2010 NKURU

  6. Nana Kofi Akoto Ghartey

    Ce regime est compose de gens dont les valeurs sont pourries jusqu’a la racine, a commencer par ceux qui sont a la tete. Joseph BUTORE qui accuse le Rwanda de fomenter un complot contre le regime sans aucune preuve et les leaders du mouvement 3e mandat de donner des armes et de droguer des enfants pour les envoyer dans les manifestations(les manifestants a un moment n’avaient que des pancartes puis se sont battus a l’aide de cailloux, quant a la drogue personne ne voit ou il a trouve ca), Pascal NYABENDA qui dis que le probleme du Burundi est juste la gestion des putschiste et maintenant Gelase NDABIRABE qui accuse l’UE de soutenir une ethnie au detriment d’une autre.

    • Simona

      Experts de J’approuve
      Je n’approve pas.

      Grands Débats !

  7. roger crettol

    Argumenter de la sorte – accusant « l’UE de soutenir les putschistes, par une justice dirigée contre des Hutu » – cela montre pour moi que les cercles dirigeants se voient diriger en tant que Hutus une nation de Hutus. Et qu’Agathon Rwasa ait rejoint les institutions est un signe – le Palipehutu n’est pas resté dans les forêts.

    Avant d’être dirigées contre le président – loué et glorifié soit l’excellent homme – ou ses affidés, les déclarations et actions de l’UE demandaient le respect de la constitution et des accords d’Arusha. Le problème soulevé par le troisième mandat – tout non-négociable qu’il soit déclaré – est réel et devra être abordé pour résoudre la crise.

  8. Uwo muntu yagize analyse arambabaje kuko nta objectivite nimwe afise, jewe nama nidogera izo analyse mwirirwa mugira kuko zerekana combien vous avez de la haine envers le regime en place. Nimuvuge ico Gelase yabeshemwo kubijane na Kahise k’Uburundi avec des exemples. Muzohava muvuga ko Ndadaye yiyahuye.

    Murakoze cane l’article est excellent avec une analyse subjective.

    • Kabingo Dora

      Mbega wewe wiyita Micombero jean , zana liste yabishe Ndadaye ko wewe ubazi ? Je peux comprendre que tu sois frustré que les vrais commanditaires de Ndadaye ne soient pas jugés et c’est aussi mon avis , mais tout cela vient du fait « dufise ubutungane bucira inkonda » comme le disait l’ex président mr Ntibatunganya il y a quelques années . Le problème est que notre justice « bavait  » hier mais elle continue dans la même direction et s’enfonce même dans le mauvais sens. Vous comprenez peut être pourquoi le Burundi devrait avoir une justice indépendante. Comment y arriver ? C’est tout cela la question . Mais je pense que nous avons les moyens d’ y arriver ? La protection des hommes de la loi dans leur intégrité physique et professionnelle par un arsenal de mesures politiques et institutionnelles afin d’éviter la corruption , éviter leur mise sous tutelle de l’éxecutif , la garantie d;un salaire décent etc . Sans tout cela les juges rendront toujours « iza ngondagonde » , ils seront toujours manipulé par les politiques , ils seront toujours manipulés et menacés par les cons de généraux de l’armée , de la police et des services de renseignements . J’espère qu’on y arrivera même si on est mal engagé en ce moment

    • Ndazi

      Ndadaye ntiyiyahuye, et vous avez eu 10 ans pour attraper ses assassins…muricaranye bafate. Arrêtez de tuer des jeunes enfants, des caméramans et des handicapés. Vous n’êtes plus crédibles…Si je deviens président, j’ai tous les noms et leurs adresses des assassins du peuple, toutes ethnies confondues, je les arrêterai.

    • Bizomukora.

      @Micombero,

      Ndabirabe ivyo yavuze n’ivyo uwita nyene kandi ntibizoshirwa bidakoze ibara n’ubu vyaratanguye. Kandi ntibizokwibagirana. Ntaho bitaniye ni vya Mugesera du Rwanda, aho yahimiriza abahutu ngo nibice inyenzi. Yaramerewe neza nk’uko kwa Ndabirabe. Urupfu rwa Ndadaye ntiruzobakingira na gatoyi kwishura aba bana b’uburundi mwamariye kubuhomba. Abishe Ndadaye bazovyishura ku gatwe kabo ubutungane nibwasubira gukora, namwe muzishura kugahanga kanyu abo barundi mwamaze. Abakunda Ndadaye n’umuryango wiwe barabona urukundo mumufitiye, imyaka icumi ikabaherana mudacishije mukanwa uyo muhisi. Mwarindiriye kumukoresha kugira mwihagire ubutegetsi. Nimutembane basi n’abo bamwishe, mureke igihugu gitekane.

  9. Abishe Ndadaye bibera en Belgique bobo ntakibi na kimwe bakoze selon la Belgique et/ou l’UE. Barateye isoni

    • Marie Claude

      Pourquoi échapper au nœud du problème mukazana Ndadaye dans l’histoire du 3ème mandat ? Ni bande qui ont fauché ibikorwa vya CVR ? Je suis très désolée monsieur, tes analyses ntabwo zifashe. Ethniser la question du 3ème mandant ne vous arrangera pas. Vous avez pris le mauvais chemin.

    • Stan Siyomana

      @Micombero Jean
      1.Je vous donnerais raison si vous pouviez prouver qu’il y a eu une enquete judiciaire menee par le Gouvernement burundais pendant les deux mandats du President Pierre Nkurunziza (sur la mort du President Melchior Ndadaye (=Heros de la Democratie au Burundi), par exemple) et si la Belgique s’etait opposee a l’extradiction de certains coupables qui seraient sur son territoire.
      2. Sinon, le parti CNDD-FDD et son Gouvernement (=qui n’ont pas pu etablir la Commission Verite et Reconciliation et etablir la Cour judiciaire internationale pour le Burundi) sont en train de chercher un bouc emissaire pour toutes leurs incompetences de resoudre les problemes socio-politiques et economiques du Burundi.
      3. Et j’ai l’impression que le parti CNDD-FDD a tout simplement peur que certains de ses propres dirigeants ne soient poursuivis devant cette cour penale internationale pour crimes de guerre commis au temps du maquis et pour autres crimes graves (contre l’humanite?).

    • ntazizana

      Sha wa mugabo, na Ndadaye iyo yaba akiriho agaheza ntashigikire mandat ya gatatu , police ya peter yari kumwiyicira.Reka kwitwaza ibi canke biriya,ico abo ba CNDD Bari kumwe na peter ntakindi kibaraje ishinga.Iyo bitaba uko , Nyangoma,Rufyikiri,Ntavyohanyuma, Nduwimana,Haatungimana etc ntibaba barahunze!

  10. Arielle Gahimbarwe

    @Edward @Philippe: C’est pas Bujumbura qui se lache contre Bruxelles. C’est la petite clique Nkurunziza Pierre qui se lache contre Bruxelles. Genre un souri contre un élephan…hahaha!!

  11. primate

    hahaha! Yemwe yemwe, aho mwiruka Onésime Nduwimana ngo musigaranye un porte parole nka Gélase, mwari muzi ngo bizoroha? A voir les très graves erreurs politiques, diplomatiques, sécuritaires du cndd-fdd ou ce qui lui reste comme pouvoir, on peut dire que ce parti n’a vraiment plus de stratège.
    Nyabenda P. part au Kenya pr demander soutien de Uhuru Kenyatta. ce dernier se moque de lui et lui dit: Mister, we will see what to do in other to support your gouvnement. We hope that the EAC council will help us too. None gushika n’uno musi, la BRB ntaco iraronka kiva muri Kenya.

  12. Kabingo Dora

    @ prudence Burundi Belgique
    Votre contribution est totalement imprudente et ignorante à la fois . La Belgique n’a pas besoin de diviser le Burundi , Nkurunziza et son parti le font à sa place . Il est parfois utile de se taire ou alors parler et ne laisser aucun doute sur sa bêtise . C’est le cas de Prudence Burundi Belgique et de tout l’apparatchik de Bujumbura. Quant au dialogue que Bujumbura évoque , on sait bien qu’il n’aura pas lieu tant que Nkurunziza et ses ouailles sont sont là .La CVR ne fonctionnera pas car elle est composée de faux partenaires.

  13. Baobab

    Je trouve que Philippe Ngendakumana et Edouard Madirisha viennent de se lâcher à leur tour! Pas mal!

    • Florent Nduwayo

      Ils ont fait leur analyse, a vous de la demonter si vous en avez une autre

      • Baobab

        @Florent Nduwayo
        « Ils ont fait leur analyse, a vous de la demonter si vous en avez une autre »
        Je voulais juste dire qu’ils n’ont pas voulu mettre des gants cette fois-ci! Ce n’est pas tous les jours ainsi!
        Sinon j’ai un petit mur à démonter chez moi ce week-end, cela m’occupe assez!

  14. Prudence BURUNDI BELGIQUE

    Est-ce que ce qu’a dit Gélase sur l’histoire du Burundi et quant à la position de cette Communauté dite Internationale n’est pas vrai ? Tout est vrai. L’UE est contre le pouvoir en place et soutient les putschistes et associés. On sait que Pacifique représente beaucoup plus Léonard NGENDAKUMANA tous ces manifestants qui ont brûlé les gens et aujourd’hui sont devenus capables de mener des attaques kamikaze sur les policiers. Là ça blesse parce que c’est la vérité. Eh bien la décision de l’UE-Belgique divise bien les burundais, même si on peut lui prêter de bonnes intentions, elle divise.

    • Mabinga Pierre

      Salut cher anonyme @Burundi Prudence Belgique. Déjà le fait que tu écris dans l’anonymat, c’est un signe que tu as honte de tes propos. Et oser viser Pacifique pour affirmer qu’il est moins innocent que Léonard cela relève d’une pure ignorance des motivations qui ont poussé l’Union Européenne à sanctionner. Si on avait fait assez d’enquete et punir les coupables ou les traduire en justice, ce n’est pas Ndakugarika simple chef de cabinet police qui aurait été puni. C’est plutot celui qui affirme etre le chef hiérarchique, le commandant supreme de la police et l’armée c’est pas la peine de le nommer ici. Et le fait que tu n’as pas demandé à ce qu’il soit sanctionné, et que tu as parlé de Pacifique, simple activiste aux cotés des Mbonimpa et consorts, cela démontre à suffisance la haine éthnique qui t’anime. Une haine qui n’a plus de place si c’est pas comme ces chiens qui aboient alors que la caravane passe.
      Je reviens sur un fait simple: Le Gén Léonard Ngendakumana a commis la maladresse de reconnaitre que les tirs de grenade ds la capitale, c’est lui. Le Gén Philbert Habarugira, porte parole du Gén Niyombare Godefroid a refusé ces affirmations. Niyombare de meme. Léonard Nyangoma, N°1 du CNARED, a refusé lui aussi. Et donc mon ami, tu veux que l’on prenne des sanctions préjudiciaires contre des individus qui n’ont rien affirmé alors qu’il y’a quelqu’un qui l’a affirmé?
      Je sais que ça te met mal à l’aise que les hutus sont très nombreux à s’opposer à ce mandat de trop. Nkurunziza (2005-2015) ne dirigera plus ce pays. Et à force de trop chanter Pacifique, vous finirez par en faire votre demi-dieux. Alors que les autres burundais (tutsis et hutus dignes et fiers) sont à l’UE, à la CPI, à l’ONU pour traduire ces voyous devant la justice qui ont endeuillé notre nation, le Burundi.

      Proud Burundians people! Proud my country! A bas le mandat de trop! Non au 3è mandat! SINDUMUJA w’UMUJA!

    • Yves

      Et donc vous affirmez sans rire que c’est la réaction (sanctions de l’UE) et non la cause (le troisième mandat) qui est à blâmer… ? Vous inversez complètement le cours des évènements, bel exemple de manipulation. Curieusement le même que celui du pouvoir en place… Malheureusement, un élement fondamental vient invalider votre ‘théorie’ : l’UE a dès le début été très claire : n’importe qui du Cndd sauf Nkurunziza. C’est ça que vous appelez ‘diviser les Burundais’ ?

    • Nyambere

      Iwacu fait une bonne analyse en général, surtout lorsqu’il écrit que les autorités burundaises doivent s’investir à trouver une solution, plutôt que d’incriminer, à tort ou à raison d’autres acteurs. Cependant le journal se trompe sur le point relatif à la violence urbaine et à l’utilisation des mineurs qui sont clairement le fait des insurgés. L’UE qui continue à soutenir « inconsciemment » l’armement des insurgés ds cette guérilla urbaine, risque d’être prise pour complice ds cet agissement contraire au droit international. Mais, chaque responsable étranger ou Burundais sera poursuivi pour ses propres actes.

      • ncuti

        chers amis brdais. mettons ns ensemble, ceux qui sont ou contre ce fameux 3eme mandat. trouvons une solution pour le bien de notre chere patrie qui risque d’avoir le sort des pays coe la RCA, Mali, Somalie, Syrie..ect. il n’y aura ni perdant ni gagnant, mais une solution meilleure pour nôtre pays que j’aime tant et qui m’a élevé. Je vs remercie d’avance.

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