Il s’active depuis la sortie du rapport de la commission d’enquête. Le gouvernement le qualifie de partial, manipulé et orienté politiquement. Serait-ce suffisant pour échapper à la CPI ?
Acculé par la commission d’enquête de l’ONU, Bujumbura est sous tension. De graves accusations telles que ‘crimes contre l’humanité ont été lâchées.’ Les hautes autorités du pays, jusqu’au président de la République sont impliquées. La commission demande à la Cour pénale internationale d’enquêter. La pilule est difficile à avaler. Le pouvoir a sorti l’artillerie lourde. Les sorties médiatiques se sont enchaînées cette semaine. Lors de la dernière en date, le secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, a déclaré que « la commission vient de montrer son agenda caché. »
Il accuse la commission d’avoir confectionné son rapport sur base de témoignages de Burundais en exil. « Ceux-là même impliqués dans la perturbation du pays.» Autre accusation d’après le gouvernement : la commission assure qu’elle n’a pas approfondi ses enquêtes mais affirme pourtant avoir des motifs raisonnables de croire que des crimes contre l’humanité ont été commis.
La liste des griefs est longue notamment le fait que cette commission ait affirmé que des atteintes aux droits de l’Homme aient été commises par l’opposition, bizarrement, ‘celles-ci se sont néanmoins avérées difficiles à documenter’. Fort peu convaincant, tranche Philippe Nzobonariba qui parle « Des faits et crimes relevés perpétrés en pleine journée, sous la couverture des caméras des journalistes étrangers, surtout occidentaux.»
Bujumbura retient son souffle
De ces crimes, le porte-parole du gouvernement cite 10 exemples. Cela va notamment de la tentative de lynchage d’un homme du nom d’Olivier Nkundabashaka à l’assassinat d’une jeune fille du nom de Jacqueline Hakizimana à Musaga après avoir subie un viol collectif. Des grenades lancées en plein centre-ville. « Et d’autres cas qualifiés ailleurs d’actes terroristes, mais que vous ne trouverez nulle part dans le rapport déposé par la Commission. »
Selon Philippe Nzobonariba, les conclusions du rapport qui demandent à la CPI d’enquêter sur le Burundi viennent lui fournir des preuves que cette Commission a été créée pour mettre en marche la Cour Pénale Internationale. Le Burundi s’est retiré de la cour à cause de la politisation constatée des rapports sur lesquels se base la CPI pour se lancer.
En conclusion, le gouvernement demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies de ne pas tenir compte des recommandations de la commission.
Bujumbura retient donc son souffle. Le Conseil des droits de l’Homme va statuer sur le Burundi le 18 de ce mois. La Cour pénale internationale a quant à elle jusqu’à ce 27 octobre pour statuer.
>>Réactions
Smaïl Chergui, contre l’ouverture d’une enquête de la CPI
Le Commissaire chargé de la paix et de la sécurité à l’UA, Smaïl Chergui a indiqué que l’Union africaine s’oppose à l’ouverture d’une enquête sur le Burundi par la CPI. Selon lui, l’Afrique dispose de sa propre juridiction, à savoir la cour africaine des droits de l’Homme, capable de statuer, le cas échéant, sur des affaires africaines. Le diplomate algérien demande aux Nations unies de ne pas faire des conclusions hâtives sur le Burundi. Celui-ci doit avoir l’occasion de s’expliquer.
Cnared : « Les faits établis sont véridiques et accablants. »
Pour la coalition de l’opposition en exil, les faits établis par le rapport de l’ONU sont véridiques et accablants. Elle se dit surprise que le Commissaire Smaïl Chergui s’en prenne à ce rapport. Son président, Charles Nditije condamne le silence et l’inaction coupables de l’UA face à la tragédie qui sévit au Burundi. « Où était cette Cour africaine pendant que des rivières de sang coulent au Burundi depuis deux ans ? Monsieur Smail Chergui voudrait-il occulter ces crimes contre l’humanité commis au Burundi ?» Le Cnared demande plutôt à la Cour pénale internationale d’entamer les enquêtes proprement dites afin que les auteurs des crimes contre l’humanité qui sont commis au Burundi répondent de leurs actes.
Le gouvernement dénonce plusieurs zones d’ombre
– Comment confectionner un rapport et proposer des actions à entreprendre lorsqu’on ne dispose pas de toutes les données ?
– Comment croire avoir des éléments de preuve lorsque les témoins se trouvent être les acteurs ?
– Comment faire confiance à un rapport qui ne mentionne nulle part les attaques de groupes armés venus du Rwanda. Et les enfants soldats capturés sur le champ de bataille, montrés aux diplomates accrédités au Burundi, avant de les remettre à leurs parents en présence de l’UNICEF ?
– Comment dire qu’il n’y a pas de volonté de lutte contre l’impunité de la part des autorités burundaises alors que plusieurs responsables d’exactions commises ont été jugés et sont en prison et que des mandats d’arrêt contre les responsables des différents crimes ont été émis ?
« La CPI n’est plus l’épouvantail à dictateurs »
Pour le consultant sénior de l’Afrique centrale de l’International Crisis Group, le recours à la CPI est une impasse car qu’elle se saisisse ou non de ce rapport, cela ne changera rien. Selon Thierry Vircoulon, comme Charles Péguy le disait à propos de la philosophie morale d’Emmanuel Kant, la CPI a les mains propres, mais elle n’a pas de mains.
C’est-à-dire que ses décisions doivent être mises en œuvre par les Etats. Elle n’est pas une juridiction nationale, elle n’a pas de police pour mettre en application ses décisions. La constante non-arrestation du président soudanais à chacun de ses déplacements internationaux, alors qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI illustre ce point. L’application des décisions de la CPI dépend de la bonne volonté des Etats. Selon l’analyste, cette bonne volonté se fait très rare, surtout en Afrique comme le montrent les propos du commissaire de l’UA, Smaïl Chergui. « De ce fait, la CPI n’est plus l’épouvantail à dictateurs qu’elle a pu être il y a dix ans. » Et de conclure : « Faire des menaces non crédibles est toujours contre-productif. »
« Selon l’analyste, cette bonne volonté se fait très rare, surtout en Afrique comme le montrent les propos du commissaire de l’UA, Smaïl Chergui. »
Il semble que les autres Etats (autres qu’africains) n’ont pas plus de volonté.
Voici un extrait de « 26.2 (2013) Revue québécoise de droit international »
« ….Le deuxième constat consiste en ce que, si les modes de saisine de la CPI et
l’inaction des tribunaux africains expliquent le choix des situations africaines, ils
n’expliquent pas pour autant que des poursuites soient orientées uniquement contre
les Africains dans le cadre des affaires issues de ces situations. En effet, même en
restant dans les situations africaines sous enquête de la CPI, l’on constate que
plusieurs acteurs (étatiques et non étatiques) non africains y sont intervenus et y ont
contribué à la commission de certains crimes. Parmi ces acteurs, on trouve les forces
militaires, les acteurs politiques qui décident de certaines interventions militaires en
Afrique, les trafiquants d’armes et des matières premières issues des zones de conflits,
etc. A cet égard, il faut rappeler que le Statut de Rome prévoit toute une gamme de
formes de responsabilité personnelle (articles 25 et 28) permettant de poursuivre tous
ces acteurs. L’on ne peut que déplorer l’inaction de la CPI sur ce point. S’il est vrai
que tout est question de la disponibilité des éléments de preuve, il est tout aussi vrai
que la disponibilité des preuves est, elle-même, fonction de l’orientation des enquêtes
et de la pression à mettre sur certains États pour coopérer avec la CPI. Ainsi, en
distinguant le choix des situations et celui des affaires, la thèse d’une « cour contre les
Africains » peut revêtir une certaine crédibilité. »
Certains Burundais, vous finirez par mourir de chagrin(akabonge) avec vos amis:
– Vous avez inventé le génocide imminent, ça n’a pas marché,
-Vous avez fomenté un coup d’Etat, il n’a pas marché,
– Vous avez toujours jouer la victimisation , ça n’a pas marché,
– Vous avez voulu mettre à feu et à sang le Burundi, échec,
– Vous êtes en train de faire un montage pour condamner les dirigeants burundais, vous allez échouer,
– Quel est la prochaine invention?
J’aime bien votre « esprit de créativité ».
Courage
Pour la première fois je tombe d’accord avec Mr. Thierry. Son analyse est vraie mais pour lui ce n’est une déception. Certes, déception pour nous tous car la CPI devrait être une juridiction de dernier recours mais certaines personnes y compris lui-même l’ont transformé en une institution d’INTIMIDATION que de JUSTICE. C’est ce que Mr. Smaïl Chergui a voulu dire. Normalement, une Cour comme celle-là devrait être une juridiction de dernier recours mais on l’utilise pour intimider certains dirigeants africains (enfants désobéissants aux ordres de certaines puissances ou enfants mal-aimés). Pour eux la CPI est devenue la juridiction de première et de dernière recours comme s’il y a pas d’autres instances juridiques compétentes en Afrique. C’est du mépris!
Comme vous Fofo je n’en reviens pas Mr Thierry Vircoulon a fait une analyse sans parti prit , comme le dit adage populaire » c’est en forgeant que l’on deviens forgeron » , il commence à comprendre certaines choses
Mais où sont les voix des autorités morales que devraient être la CVR ou l’Ombusdam?
Pour la première fois je tombe d’accord avec Mr. Thierry. Son analyse est vraie mais pour lui ce n’est une déception. Certes, déception pour nous tous car la CPI devrait être une juridiction de dernier recours mais certaines personnes y compris lui-même l’ont transformé en une institution d’INTIMIDATION que de JUSTICE. C’est ce que Mr. Smaïl Chergui a voulu dire. Normalement, une Cour comme celle-là devrait être une juridiction de dernier recours mais intimider certains dirigeants africains (enfants désobéissants aux ordres de certaines puissances ou mal-aimés), la CPI est devenu la juridiction de première et de dernière recours comme s’il y a pas d’autres instances juridiques compétentes en Afrique. C’est du mépris!
C’est vrai,mėme si la CPI émettait des mandats d’arrêt internationaux contre la le numero un Burundais et ses proches seront sans effet car l’UA boude cette cour,au moins,ils ne pourront pas se deplacer en Europe et Amerique et biensûr au Rwanda.Ailleurs,ils ne seront pas inquietés comme le président Ell-Beshir du Soudan.
Ils resteront surtout étiquetés criminels contre l’humanité et donc… infréquentables pour tout bailleur ou partenaire qui tient un tant soit peu à sa réputation ou a sa dignité – sans compter les biens mal acquis, pensez-vous qu’il y ait au Burundi des coffres-forts assez larges pour y ranger les devises accumulées par eux ou plutôt que cet argent est parti à l’international à l’instar de beaucoup de membres de leurs propres familles? Ce n’est pas tant le procès qu’ils craignent.
Attendez là! Vous savez déjà qu’il y aura une enquête de la CPI avant tout le monde? Vous devez être dans le secret!
Rien n’a encore été décidé et vous vous êtes déjà rendu à la fin du procès? Ou vous êtes devin et vous avez lu cela dans une boule magique, ou vous avez inventé une machine à voyager dans le temps!
Faites gaffe! Il y a des gens qui aimeraient avoir vos gadgets pour des motifs plus funestes que les vôtres. Je demanderais alors de rester discret, car on a besoin des coffres-forts remplis de devises que vous allez accumuler en exploitant vos « in-ventions » et vos « inter-ventions »!
C’est rentable d’avoir des « ventions » de plusieurs sortes!
Je n’en sais strictement rien si une enquête sera ouverte ou non, je me plaçais dans la conditionnalité posée par « Source du Nil » juste avant – mais c’est une circonstance très plausible.
@Karabona
Attendez là! Vous savez déjà qu’il y aura une enquête de la CPI avant tout le monde? Vous devez être dans le secret!
Rien n’a encore été décidé et vous vous êtes déjà rendu à la fin du procès? Ou vous êtes devin et vous avez lu cela dans une boule magique, ou vous avez inventé une machine à voyager dans le temps!
Faites gaffe! Il y a des gens qui aimeraient avoir vos gadgets pour des motifs plus funestes que les vôtres. Je demanderais alors de rester discret, car on a besoin des coffres-forts remplis de devises que vous allez accumuler en exploitant vos « in-ventions » et vos « inter-ventions »!
C’est rentable d’avoir des « ventions » de plusieurs sortes!
@Gacece
« Au diable les juridictions, mais si on doit choisir un camp, je dois choisir celui du… Burundi! Pas de l’Algérie, ni de l’UE, ni de l’ONU »
Cher Monsieur,
J’ai l’impression que non seulement vous racontez des bobards en ce qui concerne le rapport des NU auquel vous n’opposez aucune preuve contradictoire à part le déni mais encore et surtout vous ne savez même pas comment fonctionnent les NU. En effet, Mr Fatsah Ouguergouz n’est pas là pour le compte de son pays d’origine l’Algérie mais pour les NU. Au lieu d’organiser des manifestations manipulées, au lieu de contester sans contredire par les preuves, vous devriez vous taire. Le monde entier sait maintenant ce qui se passe dans ce pays meurtri par un des pouvoir s les plus incompétents, les plus violents et les plus corrompus que le Burundi ait jamais connu.
Salut RUGAMBA RWANSE KUGANZWA,
Es – tu sûr que le pouvoir actuel est l’un des plus violents que le Burundi ait connu ? Si Oui , tu le compares aux pouvoirs de quelles époques ?
Sinon on a l’impression que tu t’emporte ds le sentimentalisme en affirmant gratuitement cela. Fais nous au moins une comparaison documentée pour soutenir tes affirmations. Mois je veux aller plus loin. compares-le nombre de personnes tuées, torturées ou disparues pendant 86-96 et l’époque actuelle.
@RUGAMBA RUTAGANZWA
Je ne parle pas, j’écris! Ce qui veut dire que vous ne pouvez pas me demander de me taire si je ne suis pas en train de parler!
… « manifestations manipulées », contester sans contredire, deni… Ce sont des formes d’expressions. Notre façon de nous exprimer (du moins ceux qui le font), elle nous appartien. On peut choisir de manifester et/ou contredire « en silence » ou en faisant du bruit, c’est notre choix! Pas le vôtre! Alors on continue de faire ce qu’on veut.
Mais je suis d’accord avec vous! Le monde est mis au courant de ce qui se passe au Burundi… en lisant ce qui se trouve dans des rapports et ce qui s’exprime dans des manifestations… et par beaucoup d’autres moyens : la diplomatie, les médias, le bouche à oreille, l’observation du flux entrant et sortant de voyageurs, l’espionage, etc.
Les rapports ne sont pas le seul moyen de faire savoir ce qui se passe « réellement » dans ce beau pays! Par contre, a propos de votre autre accusation d’incompétence, c’est votre opinion et je ne veux ni ne peux vous l’enlever.
Le seul moyen de nous démontrer que ce que vous dites est vrai, c’est de faire en sorte que tous les électeurs le sachent et votent pour vous… en 2020! Mais faites attention! Le fait de savoir ce que leur faites savoir ne garantit en rien qu’ils vont voter pour vous.
Si vous et tous vos collaborateurs connus et inconnus êtes capable de faire connaître au monde entier ce qui se passe « réellement »dans ce pays, vous devriez facilement convaincre les Burundais de vous choisir. Parce qu’ils savent déjà ce qui se passe réellement dans leur pays.
@GACECE,
« Le seul moyen de nous démontrer que ce que vous dites est vrai, c’est de faire en sorte que tous les électeurs le sachent et votent pour vous… en 2020! Mais faites attention! Le fait de savoir ce que leur faites savoir ne garantit en rien qu’ils vont voter pour vous ».
Vous savez vous-même que le 3è mandat est le fruit de la tricherie, de la ruse au peuple burundais mais surtout de la manipulation des institutions nationales en commençant par la constitution que vous vouliez changer en mars 2014 mais en vain, la cours constitutionnelle ( http://www.iwacu-burundi.org/journal-dun-juge-constitutionnel/) où les juges étaient purement et simplement menacés de mort s’ils essayaient de dire la loi mais aussi la CENI.
Il en est de même des élections qui d’ailleurs ne servent pas pour le moment le peuple burundais qui n’en voit aucune retombée à part le remplissage des camps de réfugiés des pays voisins par près de 4% de la population burundaise fuyant la répression du régime en place, le retour en force de la torture, du viol, des actes d’intimidation , d’enlèvements et de disparitions forcées, de toutes sortes de violation des droits de la personne humaine y compris le droit à la vie.
Ces élections dont vous vous targuez de vouloir organiser et gagner en 2020, vous savez très bien dans quelles conditions elles se déroulent toujours avec l’exclusion physique de tout ce qui vous semble une menace comme le FNL, MSD, UPD-Z dont vous tuez pratiquement tous les mois les militants etc…
Non cher Gacece, à votre place je me tairai car le régime que vous essayez de défendre est un désastre pour notre pays. Je n’ai envie que d’une chose : qu’il dégage le plus vite possible pour que le Burundi qui semble être pris en otage par une sorte de gang mafieux puisse un jour avancer. Sinon, des générations entières sont condamnées pour longtemps déjà.
@RUGAMBA RUTAGANZWA
Si j’ai bien compris ce que vous venez d’écrire, vous avez trouvé un autre moyen (que des élections) de faire partir le régime en place à Bujumbura? Et si tous vos autres moyens ne réussissent pas, des générations entières sont condamnées pour longtemps!
Condamnées à quoi? Par qui? Qu’avez-vous de mieux à offrir? Mieux : qui avez-vous de mieux à nous présenter? Parce que nous les connaissons tous… Ils étaient là avant et côté bilan, je ne crois pas qu’ils aient fait mieux que ceux qui sont en place actuellement. Mais ça, c’est une opinion aussi. Cela dépend de ce qu’on choisit de voir et de montrer, mais surtout de ce qu’on one veut pas qu’on sache ou qu’on montre.
Même si vous aviez de meilleures idées, est-ce important que ce soit vous qui les mettiez en application? Une idée reste bonne même si c’est quelqu’un d’autre que vous qui l’applique! Alors pourquoi ne pas partager vos fameuses idées avec ceux qui peuvent les appliquer, au lieu de chercher à les mettre de côté, peut-être dans des circonstances qui ne diffèrent pas de ce que vous êtes actuellement en train de les accuser de commettre.
Bonne chance en tout cas dans votre quête, cher « l’invincible »!
Quelle ironie! MM Fatsah Ouguergouz et Smaïl Chergui sont tius deux Algériens. Il y a un des deux qui a un certain pouvoir de décision, et l’autre celui d’influencer des décisions. Quel camp choisir?
À chacun ses tâches, mais pourraient-ils se consulter ou se donner des conseils avant que l’un ou l’autre n’émettent des propos susceptibles d’agraver des tensions déja existant au sein d’une nation?
Au diable les juridictions, mais si on doit choisir un camp, je dois choisir celui du… Burundi! Pas de l’Algérie, ni de l’UE, ni de l’ONU!
Qu’on laisse un Burundi tranquille… avec tous les sens que « tranquille » peut avoir!
Pour vous, laisser le Burundi clame signifierait laisser les gens se faire massacrer, torturer, disparaitre etc… sous un silence absolu? Monsieur ce n’est plus possible!
@Mahutagiza
Un Burundi tranquille… c’est cela que j’ai demandé, pas seulement qu’aux autres, mais aussi au Burundais eux-mêmes.
Vos commentaires sont d’un cynisme achevé, il y a combien de gens tranquilles au Burundi, vraiment, à voir la virulence de vos réactions depuis la publication du fameux rapport, même vous n’êtes plus tranquille, même vous.
@Karabona
Qu’est-ce que ma tranquillité a à voir avec vous? Des rapports, il y’en a eu, il y’a a, et il continuera à y en avoir. Et cela ne m’empêche pas de dormir. Je ne sais pas pour vous, mais dans mon cas, c’est à ça que je mesure ma tranquillité
J’avoue que pour ma part, je ne suis pas du tout tranquille et ne dors pas si bien, « entre l’indifférence et le chagrin, j’ai préféré le chagrin » (William Faulkner).
@Karabona
C’est un choix, mais c’est surtout votre choix! Mais je peux vous garantir que le chagrin n’empêche pas toujours de dormir. Par contre pour ce qui est des cauchemars, c’est une toute autre histoire.