Il s’observe une pénurie des limonades de la Brarudi dans différents coins de la ville de Bujumbura. Les commerçants disent que cela fait plus d’une semaine qu’ils vivent cette situation. La Brarudi ne s’est pas encore justifiée.
Le kiosque Brarudi, en plein centre-ville de Bujumbura, est aujourd’hui désert. Ce qui donne un nouveau visage à cet endroit. A l’intérieur, les réfrigérateurs sont vides, même débranchés, bien que les quatre fenêtres soient grandement ouvertes. Personne ne s’y risque pour siroter une limonade bien fraîche. « Il n’y a pas de Fanta depuis vendredi dernier », répond une serveuse.
Et pourtant, le kiosque vend normalement entre 50 et 60 caisses de 24 bouteilles par jour, comme le fait savoir la jeune dame du kiosque. « C’est déplorable. Nous espérons que la situation peut changer à tout moment. »
Un peu plus loin, au quartier INSS, toujours en zone Rohero, un autre débiteur, sourire aux lèvres, raconte : « Je n’ai que huit bouteilles de Coca zéro. Sinon, le peu de limonades que j’ai eu, les bars d’à côté les ont toutes prises. »
A quelques mètres de là, c’est la même chose. « Même Coca zéro que tout le monde refuse d’habitude, vous n’en trouverez pas ». C’est le même refrain partout. « Ceux qui viennent nous demander les limonades se rabattent sur le jus . Il n’y a pas d’autres choix », réplique une dame assise dans sa boutique.
Les tenanciers des cabarets disent avoir du mal à retenir des clients qui ne trouvent pas leurs boissons préférées. « Nous n’étions pas habitués à une pénurie pareille de “Fanta”. Nous parvenions à avoir deux des 5 catégories. Surtout les Coca zéro et les Sprite ».
Tous ces commerçants supplient la Brarudi de leur fournir ces boissons non alcoolisées afin que leurs activités se poursuivent sans soucis. Du côté de la Brarudi, Iwacu attend toujours une réaction.