Incroyable mais vrai. Avec des houes et des machettes, des policiers ont détruit des boutures de la stévia sur 20 plates-bandes à Gitaza. Les cultivateurs sont effondrés.
Le dernier sabotage date du 25 octobre dans une pépinière de la zone Gitaza, une pépinière entretenue par 6 associations.
Le manque à gagner s’élève à plus de 45 millions de Fbu, révèle Antoine Bangiricenge, président de l’association ‘’Tujamurane mu bikorwa’’ qui parraine les 5 autres.
D’autres sabotages ont été également perpétrés dans d’autres communes de Bujumbura rural, dans les provinces Bubanza, Mwaro, etc. « Nous sommes intimidés chaque jour par des personnes qui appartiennent au parti au pouvoir et qui ont des postes de responsabilité », se plaint, avec un air triste, un habitant de la colline Nkuba (Muhuta).
V.H, membre de l’association est furieux et fait savoir qu’ils se réveillaient chaque matin à 5 h pour arroser et entretenir les pépinières depuis le mois de juin.
Il est 4 h du matin (ce 25 octobre), raconte M. Bangiricenge, quand le chef de poste de police et 4 autres viennent le chercher chez lui mais, il n’est pas là.
Déçus, ils se dirigent vers un autre ménage d’à côté et tabassent le chef de famille et menacent sa femme. Par la suite, poursuit-il, ils piétinent, arrachent, à l’aide des houes et des machettes, les boutures de la stévia sur 20 plates-bandes.
Le président de l’association s’étonne aussi que la police s’introduise dans un ménage avant 6h du matin et sans aucun mandat. Cette intrusion dans des propriétés privées a duré 3h.
Ce 30 octobre, le conseiller communal, le chef de zone Gitaza et l’agronome communale se sont rendus sur les lieux et ont intimé l’ordre de tout arrêter.
La population demande aux autorités d’arrêter de leur mettre les bâtons dans les roues et que les responsables de ce forfait soient punis. Pour le moment, une enquête, commandée par le commissaire de police principal à Bujumbura, est en cours. La date limite pour remettre le rapport complet a été fixé le 10 novembre.
Un rapport d’essai d’adaptabilité positif
Jonathan Nkeshimana, administrateur de Muhuta tranquillise la population et l’invite à approcher les autorités locales pour trouver une solution. Et de préciser que des réunions sur la sécurité de façon générale sont souvent organisées. Pour l’Institut des sciences agronomiques du Burundi(Isabu), la Stevco n’a pas respecté les clauses de la convention de partenariat. « Ils n’ont pas voulu travailler avec nous quant à la recherche et à la multiplication de la stévia, s’indigne Ir.Dieudonné Nahimana, directeur général. Pourtant, d’autres entrepreneurs qui veulent introduire une nouvelle semence au Burundi travaillent avec nous. »
Les responsables de la Stevco sont étonnés. Fabien Gahungu, responsable agronomique du projet Stevco, affirme qu’un rapport d’essai d’adaptabilité de la culture de la stévia Rebaudrana Bertoni, a été déjà produit conjointement avec un représentant de l’Isabu. Il est positif eu égard aux conclusions : un bon pouvoir germinatif (70 à 80%), une homogénéité supérieure à 99%, une bonne adaptation aux conditions agro-écologique, etc.
Sur ce, Epitace Bayaganakandi, président du comité de suivi de Stevco, demande aux autorités de laisser la société commencer la diffusion. « Nous devons récupérer le manque à gagner pour la société et la population. Si l’enquête n’aboutit pas, nous allons porter plainte pour que les responsables soient sanctionnés. »
La police brûle des champs de stévia , l’armée brûle les étables pour vaches! Bravo, vous êtes biens les institutions républicaines!moi contribuable burundais, vous êtes payés et nourris par nos taxes et impôts et vous commettez de telles bavures?n n namwe nuzovuga ngo baraduhenze?la responsabilité n’est pas partagée chers frères en armes..Chacun répondra à ses actes manqués…que tu milites ou pas aho uriko wikwegera umuvumo mugwaye.mbarire gito canje gito c’uwundi yumvireho………………
KERA HARIHO IKIZIRA,UMWANA WESE AGAKURA ABIZI. NONE KUBONA IMBUTO Y’UMURIMA IRANDURWA IZUBA RIVA,BIGAKORWA N’ABAKORERA RETA(police nationale),KANDI ARIBO BARI BAJEJWUMUTEKANO,IGIHUGU GIFISE ABAKIRAMUTSWA…..NTAMUNTU W’UMUTIMA YOTAHURA IVYO BINTU.AHO BITUGOREYE N’UKO TUTIGERA TUMENYA NEZA IMVO KUBERA KO IKIMAZE KWIBONEKEZA MU GIHUGU NUKO UMENGO ABATWARE BAZWI N’AMATEGEKO SIBO BAFATA INGINGO KUMVO ZITARAMENYEKANA.
Le Burundi n’atteindra jamais l’effet de rattrapage tel que stipule les principes de macroéconomie, car l’argent que le pays devraient investir sert pour financer et acheter les machettes des imbonerakure interahamwe
jewe ntabara mu mbarire ikintu abatwara bashaka? Umuntu wese akoze ku kintu c’iterambere bibaza ngo ariko ariyamamaza. barabesha ngo barakundwa n’abanyagihugu, nabo birigwa baragura abantu baja gutegra umukuru w’igihugu ngo avuye kuzana ubushimwe. Biravugwa ko nabwo nyene abugura kandi nibaza ko arivyo, narumiwe uurya muntu atwara association des motards avuze muri kabizi ko babaha amahera ngo baje gutega Peter; reka rero abakeneye guteza imbere imbere abanyagihugu babigire kuko mwebwe vyarabananiye. Abantu ataco basonera, umukenyezi, ugwaruka, umutama, inka, imirima vyose ni ugutema. Abo bantu bitwa abaki, Mfasha kubatorera izina
Nyakubahwa Buramatari w’i Bubanza yararahiye ngo nta stevia izokwigera iterwa aho atwara. None yibaza ko azoheza kutwara stevia yaribagiwe? Heureusement qu’il n’était pas encore né/gouverneur quand on a introduit le café et le thé. Et le riz aussi. Ariko ntaco tuba tugifise imyumbati n’ibijumbu, n’intete mu Mugamba. Que demande le peuple?
Cet acte de detruire les plants de stevia appartenant aux privés demontre l’animosité mais surtout l’ignorance de certains agents de l’Etat. » …ils n’ont pas voulu travaillé avec nous…. » dit l’Isabu. Le fait de ne pas vouloir travailler avec vous vous donne- t- I’ll raison de réagir sauvagement à leur égard? Pourquoi ne pas exiger un permis d’importer et de multiplication de stévia au préalable??? Faudrait- I’ll attendre si longtemps pour detruire à quoi les pauvres de Muhuta et d’ailleurs ont consenti leus efforts afin de se tirer de l’extreme miserabilité qu’ils vivent au quotidien? Si les proprietaires de ces boutures detruites ne sont dedomagés, ceux qui reclament du changement auraient raison.
La police brûle des champs, l’armée brûle les étables! Bravo, vous êtes biens les institutions républicaines! Le contribuable doit continuer à se serrer la ceinture pour vous remercier, vous êtes à encourager!
Reka biyubakire AMA Stade muntumbero yo.guteza imbere igihugu burya wosanga umuhinga yize iyo projet yo guteza imbere umupira boba babonye ko umunyagihuga inzara azobaza yujukiye agapila.ariko umuntu yari yiyimviriye guteza imbere uburivyi Kandi aribwo butunze abanyagihugu banyarucari batagira ikigega CA leta bibamwo.mbe baribagira ko aba barimvyi aribo.babatora ,kanatsinda barundi batora nivyo batazi ariko burya uburundi bugona buri maso BA Buyoya aravye isinzi ryari inyuma yiwe ukuntu ikarata yakinywe ntiyabimenye.Umutware mwiza yiyumvira ukuntu abanyagihugu biwe yobateza imbere bagafungura gatatu kumusi abiwacu bobo barazwa ishinga no gusahura no.kwankiriza uwo wese yoteza imbere umunyagihugu kuko batinya ko abanyagihugu bateye imbere boshira abana babo mu mashure bagaca ubwenge hanyuma inkandagirabitabo ntizoba zikibazwa mugihugu kuburyo boca batora uwubafitiye akamaro Atari uwub as kangisha imipanga n inkoho
La « Plante à sucre »
La plante Stévia (Stevia rebaudiana), connue dans son pays d’origine sous l’appellation d’ « herbe douce » est sur le point de faire une véritable révolution économique et diététique.
Cette « herbe », originaire du Paraguay, contient en effet une molécule complexe appelée stévioside, qui possède un pouvoir sucrant tout à fait exceptionnel (300 fois plus que celui du sucre). Idéale pour maigrir dans le cadre de régimes.
Actuellement le monde est partagé entre des pays, qui après des études poussées, l’ont adoptée et ceux ne voulant pas en entendre parler ! Elle est autorisée en France depuis septembre 2009, sous la forme d’un de ses extraits : le Rebaudioside A.
Les pays ayant construit une agriculture et une industrie basée sur les sucres de la betterave (la France est 1er producteur) et de la canne à sucre sont très puissants et s’opposent à la diffusion des connaissances, appelées à bouleverser leur organisation actuelle…
» la Stevco n’a pas respecté les clauses de la convention de partenariat. « Ils n’ont pas voulu travailler avec nous quant à la recherche et à la multiplication de la stévia, s’indigne Ir.Dieudonné Nahimana, directeur général.Pourtant, d’autres entrepreneurs qui veulent introduire une nouvelle semence au Burundi travaillent avec nous. »
Je pense que le noeud du problème est le faite que les autorités meme au sommet du ministère de l’agriculture (voire au delà) en disant que la stevco ne travaille pas avec eux veulent en realité dire qu’elle leur donne pas quelque chose sans oublier le fait qu’ils supportent mal qu’un tutsi d’un parti de l’opposition apporte des projets de développement pour la population alors qu’eux n’en ont pas.
Demain on entendra dire qu’il ont développé le pays.
Le plus interessant est que malgré l’intimidation le moment venu (éléctions) les burundais sauront leur dire merci pour le bien qui leur ont apporté
@Nzobandora: « DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT POUR LA POPULATION »
1. La 4 eme conference des Nations Unies sur les pays les moins developpes , qui s’est tenue a Istambul en Turquie du 9 au 13 mai 2011, a adopte le Programme d’action pour la decennie 2011-2020.
Les pays membres, DONT LE BURUNDI, se sont engaged a atteindre une croissance annuelle du produit interieur brut (PIB) d’au moins 7% (dans le cadre d’un developpement durable et inclusif).
(Voir « Istambul programme of action », http://unohrlls.org).
2. « Si le pays (= BURUNDI) accelere la croissance a 7% par an sur la prochaine decennie (2015-2025), le PIB par habitant atteindra 434 dollars en 3025, MAIS LE BURUNDI DEMEURERA PARMI LES PLUS PAUVRES DU MONDE… »
(Voir Banque mondiale: « Premier rapport de suivi de la situation economique et financiere du Burundi. De l’aide au commerce: L’integration regionale comme moteur de croissance », juin 2014, www-wds.worldbank.org).
3. En 2013, le Burundi a eu une croissance du PIB en dessous de 5%.
LA BANQUE MONDIALE RECOMMANDE UNE CROISSANCE DU PIB D’AU MOINS 10% PAR AN POUR LE BURUNDI.
Merci.
Mu kirundi uwaurandura imbnuto bamwita umumenja,uwo mu police ni muri za nkandagirabitabu bari mugipolice.ntamuntu yaciye kuntebe y’ ishure yokora ivyo.
1. UN BRAS DE FER QUI DECOURAGE TOUT INVESTISSEUR (NATIF OU ETRANGER) AU BEAU PAYS DE MWEZI GISABO.
Les projets finances par l’International Finance Corporation -IFC (qui est membre du Groupe de la Banque Mondiale a Washington, DC aux Etats-Unis) sont concus avec l’idee qu’ils auront un « effet de demonstration »/demonstration effects dans les marches dans lesquels IFC s’engage, par exemple dans des projets de partenariat public-prive (PPP) dans les infrastructures au Cameroun, Kenya, Mozambique et Ouganda.
Quarante investisseurs qui ont participe dans un sondage d’opinion , considerent qu’il y a D’AUTRES FACTEURS QUI SONT PLUS IMPORTANTS QUE L' »EFFET DE DEMONSTRATION » DES PROJETS ANTERIEURS (DE L’IFC):
-Le facteur le plus important est UN CADRE LEGAL APPROPRIE POUR L’INVESTISSEMENT EN GENERAL/an appropriate legal framework for investment in general, et a peu pres la moitie des investisseurs le considere comme une pre-condition pour investor, et 94% des investisseurs considerent que ce facteur va les pousser a investor/making them at least somewhat more likely to invest;
-UNE POLITIQUE ET DES LOIS COHERENTES dans leur secteur d’investissement sont des facteurs importants (dans la prise de decision) pour 89% des investisseurs.
(Voir « Evaluation of the demonstration effect of IFC’s involvement in infrastructure in Africa. Final report, February 2011 » , http://www.ifc.org?).
2. BONJOUR LA MEDIOCRITE (= croissance annuelle du produit interieur brut (PIB) de moins de 5%), ADIEU L’ACCELERATION DE CROISSANCE DU PIB D’AU MOINS 10% SUR LA PROCHAINE DECENNIE 2015-2025 (= recommendation de la Banque Mondiale por que le Burundi ne deumeure pas parmi les pays les plus pauvres du monde MEME APRES L’AN 2025).
(Voir Banque Mondiale: « Premier rapport de suivi de la situation economique et financiere du Burundi. De l’aide au commerce: L’integration regionale comme moteur de croissance », Juin 2014, www-wds.worldbank.org, 92 pages).
3. Lawrence Henry « Larry » Summers (economiste americain ne le 30 novembre 1954, qui a ete le 71 eme Secretary of Treasury (=ministre des Finances) du 2 juillet 1999 au 20 janvier 2001 sous le president democrate William Jefferson Clinton) et Lant Pritchett montre le tableau de TOUS LES 28 ECONOMIES DU MONDE QUI ONT PU AVOIR UNE CROISSANCE ANNUELLE DU PIB DE PLUS DE 6% POUR UNE LONGUE PERIODE.
(Voir Lant Pritchett and Lawrence Summers, 2014: Asiaphoria meets regression to the mean », http://www.frbsf.org).
« Pour que les partenariats publics-prives (PPP) puissant remplir leur mission, la BONNE GOUVERNANCE EST LE MOT-CLE….Le Gouvernement doit preciser quels ministeres et quelles entites de l’administration locale sont capables et autorises a signer des contrats de partenariat et a suivre l’execution des differents projets/approve PPP transactions, and monitor and regulate the project… »
(Voir Rachel Lipson: « Financing needs cannot be met without private sector’s help », http://blogs.worldbank.org, 13 November 2014).
Quand on pense a la determination de longue haleine (DES PEUPLES ET DES LEADERS DE CES 28 NATIONS) de se developper, l’on peut se demander SI REELLEMENT LE BEAU PAYS DE MWEZI GISABO VA SE DEVELOPPER UN JOUR!
Merci.
Rindira buca batubwira yuko hari ibikorane vyogushimira Imana mbe iyomana yaba dd harya yitwa ngwiki iturira amasoko, ikarandura imirima, igasambura igihugu mukutuzanamwo imipanga
Hanyuma ngo abanyamitahe baroroherezwa, ngo leta iritayeho ikibazo c’iterambere ry’umunyagihugu namba atari umwenegihugu ! Uburundi bwarahubutse intwaro je ndakubariye! Hamwe na Buramatari w’ i Bubanza arahira akarengwa ko ata stevia izopfa irimwe aho atwara! Harya none ngo ama stade niyo azotuma abanyagihugu barara batamiye ? Abarundi twese twari dukwiye kubona iyo turiko turaja, nayo abavyina ngo nintwaro yatowe n’abanyagihugu, komeza muvyine muzoca akenge mwarapfuye kera!