« Analyser les questions qui ont un impact négatif sur la réalisation des droits de l’enfant au sein de la Communauté Est Africaine », était le thème de la conférence, tenue du 1er au 3 septembre, à Bujumbura. 40 enfants, dont 10 du Burundi, représentaient la jeunesse des pays de la CEA.
<doc5078|left>Les participants ont partagé des expériences sur les progrès réalisés et l’information sur les meilleures approches pour faire face aux défis relatifs à la mise en œuvre des droits de l’enfant.
Il est question ensuite d’identifier et de sensibiliser sur les questions qui ont un impact négatif sur la réalisation des droits de l’enfant. Enfin, c’est une occasion d’offrir une plate-forme pour faciliter la participation des enfants dans le processus d’intégration dans la CEA et jeter les bases pour l’élaboration d’une politique de développement des enfants au sein de la communauté.
« C’est une meilleure opportunité pour les représentants des gouvernements de l’EAC, les ONG de la société civile et les partenaires de se réunir comme parties prenante pour une solution innovante et créative aux problèmes ayant un impact sur les réalisations des droits de l’enfant au sein de la CEA », a signalé Gabriel Ntisezerana, président du sénat burundais, à l’ouverture de cette conférence.
Constituant presque 50% de la population de la CEA, il rappelle que leur protection et la promotion de leurs droits est une nécessité pour lutter contre les problèmes auxquels font face les enfants au sein de cette communauté.
D’après lui, le respect des droits de l’enfant ne peut pas être perçu comme une option ou une question de gentillesse envers les enfants. Au contraire, insiste Gabriel Ntisezerana, les droits de l’enfant doivent être perçus comme une « expression de solidarité et de partenariat dans le renforcement des enfants à pouvoir participer activement dans l’amélioration de la situation ».
Des problèmes communs pour les enfants de la CEA
Présent à l’ouverture de la conférence, Richard Sezibera, secrétaire général de la CEA, signale que les problèmes sont identiques pour tous les enfants de la communauté. « Le commerce des enfants pour des travaux durs ou l’exploitation sexuelle, une scolarisation se limitant à peine au niveau primaire, le non enregistrement dans les services de l’état civil, la discrimination, la malnutrition, le non accès facile aux soins de santé, l’insécurité dans la région », sont autant de problèmes auxquels fait face l’enfant de la CEA.
Ce qui doit, selon lui, attirer l’attention des dirigeants des pays de cinq pays de la Communauté pour surmonter tous ces défis.
Quelques députés de l’East African Legislative Assembly (EALA), des ministres des pays de la communauté, les responsables des associations œuvrant dans le domaine de la protection de l’enfant et des organismes internationaux participaient à la conférence.