Nickson Habonimana, président de l’Observatoire de la Sécurité Routière, constate que l’usage de poliscan ne perfectionne pas la sécurité routière. La police ne flashe pas les automobiles des autorités. Le non-respect du code de la route reste la principale cause des accidents routiers.
« L’utilisation des poliscan n’améliore pas la sécurité routière », indique Nickson Habonimana. Selon lui, les poliscan ne sont pas disposés sur les routes de la capitale économique et ne sont pas aussi automatiques.
M. Habonimana confie que ces appareils sont utilisés contre les uns en favorisant les autres : « Les agents de la police ne flashent pas les véhicules des dignitaires et de la police ». Il fait savoir qu’ils demandent parfois des pots-de-vin à celui qui dépasse 40 km/h
Selon Habonimana, les conducteurs ont développé de nouvelles stratégies ; lorsqu’ils connaissent l’endroit où se trouve le poliscan, ils passent dans une autre voie pour échapper à l’appareil. Certains automobilistes ont même créé des groupes WhatsApp pour indiquer aux autres là où se situent ces dispositifs. Il déplore que les poliscan ne fonctionnent pas la nuit pour sanctionner ceux qui ne respectent pas l’allure de 40 km/h.
M. Habonimana témoigne que l’excès de vitesse n’est pas la cause principale des accidents sur les routes du Burundi. Il signale que le non-respect du code de la route, l’ivresse, le mauvais état des voies de circulation et des automobiles qui ne subissent pas le contrôle technique provoquent plus d’accidents.
Il explique que les conducteurs ne tirent pas l’attention à ce qui passe devant, derrière, ou à côté : « Certains roulent en discutant tranquillement au milieu de la route. Les bus de transport en commun s’arrêtent partout pour embarquer et débarquer les passagers ».
Pour améliorer la sécurité routière, il faut penser à la sensibilisation des conducteurs et l’éducation routière. Il suggère l’installation des radars automatiques pour éviter le favoritisme. Ces nouveaux équipements ont été utilisés pour la première fois au Burundi depuis le 05 juillet 2022.
J’ai fait des études sur la gestion et Planning du Transport routier..il y’a beaucoup à faire sur l’éducation des conducteurs. Et vraiiiiment il faut qu’on commence à respecter les piétons.
Il ya plusieurs formes de radars installes sur les routes actuellement:
-Ceux qui controllent le depassement de la vitesse indiquee sur les troncons.
-Des radars qui captent les vehicules qui foncent dans les intersections quand les feux sont au rouge et avec exces de vitesse.
-Des radars qui captent les chauffards qui utilisent les portables entrain de conduire, sans ceinture de securite.
-Des radars qui captent les automobilistes qui utilisent certaines routes payantes sans avoir paye la taxe exigee pour utiliser ces routes.
-Des radars qui captent les vehicules non-enregistres.
Parfois ces systemes sont combines. Et qui dit radar signifie que c’est automatise, pour le bien de l’Etat (amendes), de l’utilisateur (en cas de defaience, par exemple quand il s’agit d’aller au tribunal) etc..
Une question: Ces poliscan sont utilises par des policiers humains ou par des robots- policiers?
N.B.: Si a Bujumbura on utilise des poliscan, il suffit d’installer une application appelee « Radarbot »sur votre smartphone et elle va vous indiquer ou ils localises! Elle est tres efficace .
Errata: …ou ils sont localises….