«Notre retrait du traité de Rome n’est pas synonyme d’une mauvaise appréciation de la Justice internationale», a fait savoir Adolphe Havyarimana, porte-parole du ministère de la Justice, ce lundi 16 juillet à la veille de la Journée mondiale de la Justice internationale.
Selon lui, les gens confondent la Cour pénale internationale à la Justice internationale. Or, la première n’implique pas la deuxième : «La CPI est l’un des tribunaux de droit international duquel le Burundi s’est retiré suite à ses abus».
Néanmoins, le Burundi respecte toujours le droit international. La preuve, souligne-t-il, il continue à adhérer à des juridictions internationales. En guise d’exemple, il parle de la Cour de justice de la Communauté est-africaine.
D’après Lambert Nigarura, activiste de la société civile, le retrait du Burundi de la CPI ne met pas les présumés criminels à l’abri : «Elle garde sa compétence pour les crimes commis au moment où le Burundi était encore Etat partie au statut de Rome». Plus de 1.600 familles de victimes ont présenté des dossiers devant cette juridiction internationale.