«La police nationale burundaise est au courant du danger mondial que représente la cybercriminalité», a averti Alain-Guillaume Bunyoni, ministre de la sécurité publique, ce jeudi 19 mai, à Bujumbura.
Après une visite de la foire des entrepreneurs dans le domaine des TIC (technologies de l’information et de la communication), il a annoncé que les mécanismes pour pouvoir retracer des criminels pareils ont déjà été mis en place. Et ce, en collaboration avec les compagnies téléphoniques et l’ARCT (Agence de régulations des télécommunications).
Le ministre de la Sécurité publique a souligné que les TIC représentent un facteur social de développement : la rapidité de l’information, dans les transactions bancaires, etc. Néanmoins, a-t-il nuancé, elles peuvent être source d’insécurité, de dégradation des mœurs, etc. «Les réseaux des cybercriminels sont souvent à l’origine des fausses transactions bancaires en entrant dans les bases des données», a-t-il en outre signalé. Pour lui, il s’agit d’une arme à double tranchant.
Pour pallier à ce fléau, explique le ministre Bunyoni, les utilisateurs des TIC et les fournisseurs de ses services doivent respecter le système de protection pour que cela ne leur cause pas préjudice.
Notons que la Journée mondiale des télécommunications est célébrée le 17 mai de chaque année. « L’entreprenariat dans le secteur des TIC au service du progrès social», est le thème choisi cette année.
Non seulement la cybercriminalité est quasi-inexistante au Burundi, mais notre police est très loin de pouvoir y faire face en cas de besoin. Car, rappelons-le, ca n’est pas avec des mitraillettes, canons à eau et autres matraques que l’on combat la cybercriminalité.
🙂
Du n’importe quoi. Le ministre est au courant de ce genre de criminalite et « les mécanismes pour pouvoir retracer des criminels pareils ont déjà été mis en place ». J’imagine que les priorites sont ailleurs pour le moment, le ministre a rate le moment de se taire et continuer ce qu’il est capable de faire tous les jours. Est-ce sa police est capable de faire des investigations de ce genre de criminalite? Nabica abantu izuba riva ico gi polisi kirarondera ntikibatora, amatohoza aratangura ntarangira nkatswe ababikora baciye mu ma tsinga. Bavuga mukirundi ngo abapfu ntibinukira.
N’importe quoi . Que Bunyoni en sait il? La criminalité dans les NTIC? Et dans les finances de l’Etat? Les vrais criminels entrent dans les banques par la grande porte, bien costumés et souvent avec un paquet de gardes de corps prêts à tirer sur tout ce qui respire pour que le potentat qui ordonne les tueries ne soit pas tué.
La police du Burundi est pour le moment occupée à autre chose . Les NTIC plus tard.
KIbwa