Les percepteurs d’impôts dans le transport en mairie de Bujumbura sont accusés d’avoir détourné 51.595.000 BIF dans une période de deux mois et demie. Le ministre chargé de l’Intérieur, Gervais Ndirakobuca les oblige de rembourser cette somme avant le 29 novembre.
« C’est une déception totale », a fulminé Gervais Ndirakobuca, ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique dans une réunion avec les percepteurs d’impôts et les administratifs de la mairie de Bujumbura ce 24 novembre.
Pour lui, c’est une marche en arrière : « On avait investi beaucoup d’efforts dans le domaine de la perception des impôts dans la mairie de Bujumbura. C’est regrettable qu’il y ait encore des cas de détournements. Je croyais qu’on était en train d’avancer ».
Le ministre Ndirakobuca a fait savoir qu’il a recommandé une inspection après avoir constaté des disparités énormes dans les impôts perçus en mairie de Bujumbura : « L’inspection générale du ministère a fait des contrôles sur les mois de septembre, octobre, et mi-novembre. Le constat est amer. Et il faudra vérifier si ce n’est pas le cas pour les mois antérieurs ».
Il a demandé aux contribuables de remettre leurs quittances de paiement à la mairie pour l’enregistrement afin de s’assurer que l’impôt payé est arrivé dans ses caisses.
Le ministre chargé de l’Intérieur a donné cinq jours aux percepteurs coupables de détournement pour rembourser toute la somme : « Lundi, il faut que je reçoive un rapport que tous les 51 millions sont sur les comptes de la mairie. » Et d’ajouter que ceux qui n’ont pas reconnu la faute seront punis conformément à la loi.
Pour certains percepteurs, le paiement tardif des salaires serait une cause majeure de ces détournements : « Nous ne sommes pas des anges. Certains d’entre nous n’ont pas pu résister à la faim », a dit un des percepteurs accusés de détournement avant de demander pardon auprès du ministre Ndirakobuca.
D’autres indiquent que les salaires sont maigres : « Nous ne percevons que l’équivalent de 10% des impôts perçus. Certains sont des chefs de famille. Il nous est difficile de joindre les deux bouts du mois avec ces petits salaires, d’où les tentatives de détournement ».
N’y-a-t-il que les sous-fifres qui détournent ou sont corrompus? La réponse est dans la question!
Monsieur le ministre,
En lisant votre entretien, on se rend compte qu’il n’y a aucun suivi.
Aucune comptabilité.
Vous allez contrôler les mois antérieurs?😭😡.
Yaaaa ya. Ntavyo mwakora?
Quel gâchis.
Et des agents de l’Etat qui osent justifier leurs vols😡🤣
Où sommes nous?
Tiens, j’oubliais que les responsables de Mpanda Papers se la coulent douce
Ariko ivyo muBurundi bimeze gute?? Un détourneur devrait être arrêté et emprisonné d’abord et rembourser ensuite, sans oublier la perte de l’emploi
Le 18 novembre 2021, lors du récent Forum sur le Développement du Burundi, le professeur Léonce Ndikumana a montré que dans le secteur de l’or burundais et pour la période 2000-2019, il y a une différence brute de 369,7 millions de dollars américains entre les importations des partenaires (1.379 millions de dollars) et les données des exportations du Burundi (1.009,3 millions de dollars).
« Le problème est la grande différence entre les exportations déclarées par le Burundi et les importations déclarées par les partenaires qui persiste quelles que soient les données utilisées pour les exportations (BRB ou Comtrade)… »
https://www.youtube.com/watch?v=hMLhB60onyQ&t=23936s
« Nous ne percevons que l’équivalent de 10% des impôts perçus. Certains sont des chefs de famille. Il nous est difficile de joindre les deux bouts du mois avec ces petits salaires, d’où les tentatives de détournement ».
Eh bien avec ce raisonnement on ne va pas très loin ! Le président qui gère toutes les richesses du pays, Le ministre qui gère des milliards,… se serviraient comme bon leur semble ?
Eh ben, ils ont oublié l’adage qui dit que « qui vole un œuf volera un boeuf ».