Après le 30 juin 2017, aucune société, hormis Bujumbura Cleaning Company (BCCO), n’est autorisée à collecter les déchets ménagers dans la ville de Bujumbura. Les 18 autres sociétés dénoncent une concurrence déloyale.
Le torchon brûle entre le maire de la ville et les sociétés œuvrant dans le domaine de la salubrité. En date du 6 juin 2017, le maire de la ville, Freddy Mbonimpa, a pris la décision de suspendre les activités de toutes les sociétés de collecte des déchets ménagers dans la capitale Bujumbura. Exception faite de Bujumbura Cleaning Company (BCCO). Les autres sociétés dénoncent un monopole de fait et parlent de violation de la loi.
Freddy Mbonimpa avance que ces sociétés ne faisaient pas correctement leur travail : « Les immondices restent dans les rues et celles collectées sont jetées dans la rivière Ntahangwa ou à Ruziba. Ces sociétés faisaient ce travail à leur guise parce qu’il n’y avait pas de convention entre nous.»
« C’est faux ! Aucune organisation n’a été interpellée à ce sujet. C’est une publicité négative à notre égard dans le but de justifier cette décision », rétorquent les autres.
D’après les documents en notre possession, la mairie de Bujumbura a signé en 2013 une convention avec ces sociétés moyennant une caution de 2 millions de Fbu.
Violation de la loi?
L’avantage avec BCCO, indique Freddy Mbonimpa, c’est que la mairie va récupérer 40 millions par mois qui étaient alloués à la propreté de la ville. «Désormais, c’est cette société qui va s’en charger. C’est un poids énorme dont cette société nous décharge. De plus, la mairie va recouvrer 30% des revenus de BCCO.» Et de souligner qu’ils se sont convenus sur les prix que la société va appliquer dans les quartiers : « Ils sont beaucoup plus abordables que ceux pratiqués par les autres sociétés.»
Maître Jean-Marie Vianney Nshimirimana, porte-parole de ces sociétés, assure que cette décision du maire viole plusieurs libertés. «Elle viole la liberté d’entreprise. Lorsqu’une société est agréée, elle devient une personne morale. Elle a le droit de travailler sur tout le territoire.» Il ajoute qu’en donnant le monopole à BCCO, le maire a violé le code du commerce et partant le principe de la concurrence loyale. «BCCO est une société privée à but lucratif. Elle ne procure aucun service gratuit à la population urbaine. C’est anormal que le maire lui accorde ce privilège comme si Bujumbura était devenu une propriété privée.» De plus, poursuit-il, en décrétant que tous habitants de la capitale doivent travailler avec BCCO, le maire viole les libertés individuelles ainsi que la liberté contractuelle. «Ces 18 sociétés ont des contrats avec plus de 50.000 ménages. Nous avons des contrats d’une année avec certains ménages et d’autres nous doivent de l’argent. Pourquoi le maire veut défaire des contrats dont il ne fait pas partie?» Et de signaler que dans les conventions signées entre la mairie et ces sociétés en 2013, il est stipulé, à l’article 12, qu’il faut une mise en demeure de 15 jours. «Ce qui n’a pas été fait.»
M. Nshimirimana trouve aussi que la mairie a violé le code des marchés publics : «Il fallait une passation des marchés pour toutes les sociétés œuvrant dans ce secteur vu l’ampleur du marché.»
Même son de cloche de la part de l’Olucome. «Ce qui est étonnant et grave, c’est qu’il n’y a pas eu de transparence ni de concurrence dans l’octroi de ce marché», lit-on dans une lettre envoyée au ministre de l’Intérieur. L’Olucome assure au contraire que les nouveaux prix fixés pour enlever les ordures sont exorbitants. Elle demande au ministre d’arrêter urgemment l’octroi de ce marché et appelle à un dialogue franc et sincère entre la mairie et ces 18 sociétés.
Ce monopole de collecte des dechets à Bujumbura Cleaning Company montre bien le detenteur des actions dans cette societé est le parti au pouvoir ou aux hommes influents du regime.Mes enquêtes en cours confirme bien cette thèse.Dans les prochains jours,mes recherches seront connues par les habitants de Buja.
Le malheur est que,malgré ce monopole,,la propreté de Buja reste à desirer.Si seulement,Bujumbura pouvait être propre comme Kigali,en remplaçant l’usage des sachets en plastique par des papiers ordinaires.Le recyclage des dechets est aussi imperative,sinon,BCC risque d’échouer.
Ce Mbonimpa n’ignore pas les dangers du monopole.
Et pourtant il donne un marché colossal à 1 seule société et radie une centaine d’autres intervenants.
Question à 1 sou: Nommez moi les actionnaires de BCCO
C’est vraiment une concurrence déloyale. Le Maire n’a pas le pouvoir d’accorder un monopole à une société privée! Toute société une fois enregistrée par l’API a le droit d’entreprendre ses activités sur tout le territoire national. Toutefois, la Mairie a le droit d’imposer des conditions préalables que doit respecter les sociétés œuvrant dans ce domaine. Sinon, les habitants de Bujumbura se retrouveront imposés d’un contrat unilatéral, ce qui est contraire à la loi.
Hahahahahahah!!! muti rero système y’ubu twoyita: SYSTEME HEKENYA?
Erega Mbonimpa arazi uwamuhaye. Muri mwebwe mutera amaruru hari uwamutoye? Ba mutekereza rero.
Attendu qu’ils existaient beaucoup d’associations….
Vu que la propreté et la santé de la population est…
… l’amélioration de condition de route pour entrer dans les standings….et que la question d’assainissement ne saurait pas ignorée;
… les Services Techniques Municipaux (SETEMU) sise Avenue…
…G.I.E comme interlocuteur entre l’administration local et les ménages…
On peut raisonnablement se demander dans quelle langue officielle l’Ing. SAIDI JUMA a suivi sa formation.
Pourquoi vise t on toujours des niveaux de formation inférieure.
L’OTB est dirigé par un A3 de l’ITAB, la SETEMU par un Ing.
Avez vous jamais entendu Bigirimana par exemple proférer ses diatribes en Français ou en Anglais?
Ehhhh! Ni uko bakora ntimutangare! Ariko Evrar Giswaswa baramuboneye! !!
Uwo mu avocat azokworoherwa niyaronka aho yitwara. Muragaba maire de la ville azogena loyer turiha, na primus tutarenza rindira….