Avec la mise en application de la note de l’OBR du 17 janvier 2024 fixant les taxes prélevées dans les restaurants par assiettes consommées, quelques propriétaires de restaurants en ont profité pour revoir à la hausse les prix sur les plats servis. Les clients s’en lamentent et demandent la baisse des nouveaux prix.
Il est 12h. Nous sommes près du marché dit Chez Sion, à côté de plusieurs restaurants qui s’y trouvent. Certains clients entrent dans les restaurants pour manger au moment où d’autres sont là, à l’extérieur furieux. Et pour cause, ils se plaignent du changement sur les tarifs des plats qu’ils consommaient avant dans ces restaurants.
« Ils ont brusquement haussé les tarifs des plats. Nous ne pouvons rien y faire car ils nous disent que c’est à la suite d’une mesure prise par l’Office burundais des recettes (OBR). On dirait que c’est nous qui payons les taxes à leur place. Moi par exemple, mon boulot quotidien n’a pas changé. Je ne peux pas hausser les prix de ce que je vends pour avoir cet argent de plus. Je ne suis pas non plus capable de me procurer cette nourriture chère car j’ai aussi une famille à nourrir. Sinon, je risque de rentrer les mains vides. Je préfère manger du maïs, boire de l’eau et continuer mon boulot », témoigne un commerçant ambulant de chez Sion.
Près du marché dit Cotebu, les clients sont aussi dans l’inconfort dans les différents restaurants visités. Plusieurs lamentations se font également entendre. Un chauffeur de bus interrogé nous explique : « Ici on ne peut pas dire que c’est la hausse des prix. Plutôt, ils ont diminué la quantité de nourriture sur le plat. Moi, par exemple, avant je mangeais un plat de 2 500 FBu et cela me suffisait. Aujourd’hui, je suis obligé de manger à 4 000 FBu pour pouvoir bien tenir jusqu’au soir. Je ne peux pas en effet me permettre de manger plusieurs fois la journée puisque c’est cher alors que je dois aussi rationner ma famille ».
Un propriétaire d’un restaurant que nous avons interrogé s’explique : « Non, je ne peux pas dire que j’ai haussé les prix parce que moi je ne peux pas travailler sans bénéfice. Je peux dire que la mesure de l’OBR nous a touchés. A titre d’exemple au début de sa mise en application, j’ai eu des difficultés voire une perte car les clients ont refusé de manger ma nourriture disant qu’elle est chère. C’est le lendemain que j’ai vendu ma nourriture à bas prix. Heureusement qu’avec le temps je m’adapte et mes clients s’adaptent aussi. Toujours est-il que le nombre de clients à diminuer par rapport à la période d’avant la mesure de l’OBR. Mais, la loi c’est la loi. On doit l’appliquer ».
Par contre, certains restaurants au centre-ville de Bujumbura n’ont pas haussé les prix des plats mais ils obligent aux clients de donner 500 FBu de plus sur chaque plat.
La note de l’OBR fixant les taxes des restaurants a été mise en application dès le 24 janvier 2024. Tous les restaurants doivent se conformer à cette note dans le payement des taxes.
Avec la surpopulation du burundi un pays pauvre très andetté à quoi s’attendre d’autre?
POURQUOI LE GOVERNEMENT BURUNDAIS NE FAIT RENDRE LA VIE DIFFICILLE POUR SES CITOYEN. LE GOVERNEMENT DOIS STOPPER MAINTENANT CAR LA PRIORITÉ DOIS ETRE DE SOULAGER LA SOUFFRANCE. CAN YOU ALLOW PEOPLE TO USE BIKES AND MOTO BIKES TO MAKE LIFE EASIER. PEOPLE ARE SUFFERING
@Bahati Mutatwa
1. Wanditse uti:« CAN YOU ALLOW PEOPLE TO USE BIKES AND MOTO BIKES TO MAKE LIFE EASIER… »
2. Ico ndabivuzeko. Reta yavuze ko amagari n’amapikipiki muri centre-ville ya Bujumbura bitera akajagari (kubera uburyo amabarabara yubatse?) kandi bitera umutekano muke kubera abantu biba bagaca bahunga babifashijemwo n’abatwara amapikipiki.
Rero iyo ngingo yo kubuza izo ngendeshwa mubibanza bimwe na bimwe ishobora kuba ntabanduka.
Jewe maze kubona ko mubuzima ari ihiganwa/competition (umuntu yubahiriza amategeko ahari) atavyo kwizera ngo Reta canke naka bazonyorohereza.