Depuis septembre, la capitale compte trois communes au lieu de treize. Mais les citoyens ignorent qui délivre les documents administratifs. Une commission a été mise en place.
Devant les bureaux de la zone Kinindo que certains appellent toujours commune Kinindo, une longue file de gens venus chercher différents documents. Ils ne savent pas qui les délivre« J’ai besoin d’une attestation de résidence et d’un extrait d’acte de naissance. Mais une dame qui travaille à Kinindo vient de me renvoyer à la nouvelle commune Muha», raconte Patrick Haringanji de Kibenga. Ce jeune qui se prépare au mariage est désorienté : «Nous ne savons pas ce que la zone peut délivrer comme documents. »
Au chef-lieu de la nouvelle commune de Mukaza, c’est la confusion. Une pancarte montre que c’est toujours la commune Rohero. Le personnel vaque normalement à ses activités. Un ancien chef de quartier affirme qu’on peut y trouver tous les documents administratifs.
Un secrétaire sur place explique que certaines personnes déposent leurs dossiers aux différents bureaux de nouvelles zones : «Les chefs de ces zones doivent toujours trouver un véhicule qui achemine les documents à la commune pour que l’administrateur appose sa signature. »
Pourtant, Jules Eseyoza dit s’être d’abord rendu aux bureaux de la nouvelle zone Nyakabiga, où il réside, pour faire signer son attestation d’identité complète. « La secrétaire m’a renvoyé au chef-lieu de la commune et ce véhicule n’a pas été apprêté pour m’y conduire. »
La même situation s’observe à l’ancienne commune de Buyenzi. Des gens en file indienne attendent. T.R, habitant la zone Buyenzi, s’est lui aussi trompé de bureau pour chercher une carte d’identité. « Je n’avais jamais possédé un tel document même si j’ai 22 ans et aujourd’hui la police traque ceux qui n’en ont pas et surtout les jeunes. C’est ce que je veux éviter. » Un planton lui fait rebrousser chemin pour qu’il aille à la commune Mukaza. Ce jeune garçon ne sait plus à quel saint se vouer.
Une commission a été mise en place
Freddy Mbonimpa maire de la ville de Bujumbura explique que la décentralisation est un processus : « Il y a une commission qui a été mise en place pour gérer ces changements et elle est à l’œuvre. » Selon lui, les chefs de zones vont s’occuper de l’encadrement administratif et deviendront des officiers de l’Etat-civil adjoints. Et d’ajouter que des pancartes d’indication des commandes ont été déjà faites.
Effectivement avec ce statut, renchérit une source au ministère de l’Intérieur et de la Formation patriotique, ils pourront célébrer les mariages, octroyer les extraits d’acte de naissance, de mariage, de décès mais les attestations sont du ressort de la commune. La même source note que les conseils communaux ont déjà proposé des noms pour les postes de chefs de zones mais ils ne sont pas encore nommés. Elle précise que d’autres détails se trouveront dans le rapport de la commission, en charge de gérer l’application de la décentralisation, qui sortira bientôt.
Ngo mu kamenge?????????
Est ce que ce regroupement des communes peut servir la nécessité de rapprocher des populations les services publics dont elles ont besoin?
C’est la désorientation totale. En plus des problèmes d’insécurité, le personnel de cette administration est incompétent si l’on veut dire la vérité. Ainsi, cette centralisation n’était pas la bienvenue par les temps qui courent. Mais la chance que ces gens ont est que la honte ne fait pas partie de leurs sentiments.
La ‘géniale’ réforme de Doudou et de ses maîtres DD.
Le bœuf avant la charrue.-
Normal ,non? Où mettrais tu le bœuf, toi, Mr KABADUGARITSE?
Soyez gentil et corrigez!
Abo bantu barasara pe , nta kintu nzopfa ngiye gutora mu kamenge . Sinshobora
mubona ivyo bakora ari ibikora abantu bimitwe ikomeye?visionzero.ntibagira mumutwe.igihugu caratemvye.gikwiye kugarukirwa nukururi
Avant la réorganisation communale effective,il fallait que les autorités anticipent pour prévenir ce genre de désagréments en orientant les citadins.Tout se fait à la hâte sans mûre réflexion,sans consultation populaire et enfin sans mesurer les conséquences sociales,économiques et politiques.Qu’on ne nous dise pas que ce désordre est la conséquence des manifestations anti 3ième mandat.