En mairie de Bujumbura, dans plusieurs endroits, des ravins menacent gravement les infrastructures mettant ainsi en danger la sécurité des habitants et des élèves. Des mesures urgentes sont nécessaires afin d’y faire face.
Dans la commune urbaine de Mukaza, dans le quartier de Jabe, une école de la communauté des Églises pentecôtistes au Burundi (CEPBU) est particulièrement touchée par cette menace. Elle se trouve sur le point d’être gravement endommagée si des mesures de protection ne sont pas rapidement prises.
Sous peu, le ravin qui menace l’école risque de faire tomber la clôture de l’établissement. La saison des pluies en cours risque de précipiter les choses. Il ne reste en effet que quelques mètres avant que les salles de classe ne soient atteintes. Des fissures au niveau de la clôture sont déjà observées. L’imminence du danger est donc bien réelle. Visiblement, ce ravin est causé par une canalisation défaillante qui n’arrive pas à acheminer l’eau jusqu’à dans la rivière Ntahangwa.
« Ce problème a été signalé aux autorités compétents notamment à la Direction communale de l’éducation (DCE). Les agents de la Protection civile sont venus constater la situation, mais aucune action n’a été entreprise pour résoudre le problème », indique Francine Niyomwungere, la préfète des études de l’école concernée.
Dans la commune urbaine de Ntahangwa, un autre ravin menace l’avenue des États-Unis ainsi qu’une salle appelée Miroir. Le boulevard Mwambutsa n’est pas non plus épargné. Encore une fois, une canalisation défectueuse est à l’origine de ce danger.
Les personnes concernées par ces deux situations d’urgence demandent avec insistance une réparation rapide et adéquate des canalisations qui en sont à l’origine afin d’assurer un bon acheminement des eaux. Cela garantirait la sécurité des infrastructures environnantes en général et des personnes en particulier.
« Il faut que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour faire face aux dangers possibles avant qu’il ne soit trop tard. La sécurité et le bien-être des citoyens en général et en particulier ceux des élèves qui fréquentent notre école doivent être une préoccupation majeure. » plaide la préfète de la CEPBU.