Pas moins de 7 bars sont frappés par la sanction de fermeture pendant deux semaines par le maire de la ville de Bujumbura. Ils sont accusésde non-respect des heures d’ouverture et de fermeture des débits de boissons. Le représentant des cabaretiers demande à ses pairs de se conformer à la loi.
Campero Club, Mutima Bar, Confiance Bar, la Confiance, Impérial Bar, Guerra Plaza Kamenge, Treibeka et Chez Damas (Cibitoke 6ème avenue), des bars-restaurants fermés pour avoir fait fi des mesures prises par la mairie.
«Ces sont des récalcitrants qui n’ont pas respecté les heures ouvertures et de fermeture de débits de boissons. Ils sont frappés de deux semaines de fermeture », a indiqué Freddy Mbonimpa, maire de la ville de Bujumbura, ce lundi 16 décembre lors d’une conférence de presse.
Ce n’est pas tout, M. Mbonimpa fait savoir également que les bars Chez Bosco et Sky Bar ont été infligés d’une amende. Avertissement : en cas de persistance dans l’erreur, il y a risque de procéder à la fermeture définitive. « Si les bars aujourd’hui sous sanctions récidivent, on pourra aller jusqu’à la fermeture définitive », a-t-il mis en garde.
Des boutiques qui sont spontanément devenues des bars sont dans le collimateur du maire de la ville. «S’ils continuent à vendre de la bière alors que ce ne sont que des maisons où l’on achète pour rentrer à la maison avec son produit, ils subiront le même sort ».
Pour Thomas Bukuru, président de l’association des cabaretiers du Burundi, ces mesures doivent être respectées. « Rien d’autre que de se soumettre à la volonté des administratifs. Les temps changent. Si les mesures sont édictées, il n’y pas d’autres alternatives que de les respecter». Il demande également que les mesures soient allégées pour ceux qui le font par ignorance.
Prises le 22 novembre 2019, ces mesures fixent les heures de débits des boissons de 17h à 21h, pour les jours ouvrables. Pour les jours fériés, c’est de 13h et 21h.