Avec les petites pluies de ces derniers jours, les vendeurs de riz se disent inquiets. Ces derniers affirment que le riz paddy n’était pas encore bien sec. Ils craignent de ne plus avoir le riz paddy à battre faute de soleil.
Suite aux petites pluies qui sont tombées ces derniers jours, le riz paddy étalé au soleil, s’est retrouve sous des tentes dans les différentes places de séchage du riz à Bujumbura.
À l’endroit appelé « dorsale » du quartier Cibitoke, le riz paddy est couvert par des tentes. Les riziculteurs qui échangent en groupuscules devant les machines batteuses, affirment qu’avec la pluie qui est tombée la veille, n’a pas abîmé le riz exposé. Ils sont arrivés à temps pour couvrir le riz paddy.
Une femme musulmane, rizicultrice, affirme que le riz paddy mouillé perd sa qualité. « Lorsque la pluie tombe sur le riz paddy, ce dernier devient mou. Ce qui fait que pendant le battage, elle se fragmente en menus morceaux », confie-t-elle. Elle fait remarquer que le riz fragmenté perd sa valeur marchande.
Même son de cloche chez les riziculteurs rencontrés aux entrepôts de se trouvant sur la route vers l’aéroport, dans la zone Ngagara. Ces derniers soulignent qu’une infime partie de leur riz a été touchée par la pluie.
Ces derniers affirment avoir sauvé une grande partie. « Nous avons couvert ce riz avec des tentes comme vous le voyez », précise un jeune homme interrogé.
Ils affirment avoir peur du risque de rupture de stock consécutif de ce qui s’annonce comme un retour précoce de la saison pluvieuse. « Pendant la pluie, nous ne pouvons pas sécher le riz paddy. Ce qui fait que la quantité de riz consommable à vendre baisse », insistent-ils.