«C’est un rapport biaisé, la Commission a travaillé de connivence avec des putschistes», a déclaré Térence Ntahiraja, porte-parole du ministère de l’Intérieur au sujet du rapport de la Commission d’enquête sur le Burundi.
Doudou Diène, président de cet organe, avait souligné, mardi 13 mars devant le Conseil des droits de l’Homme de l’Onu, que la situation ne s’améliore pas. Il évoque des arrestations et des détentions arbitraires, des cas de torture, de disparitions, etc., à l’encontre des opposants soupçonnés de faire la propagande contre le référendum.
A ce sujet, M. Ntahiraja souligne qu’il n’est pas encore temps de battre campagne: «Quiconque le fait doit être sanctionné». Avant de lâcher aussitôt : «C’est un rapport sans effet, nul ne peut empêcher la tenue du référendum prévu pour le mois de mai».
Un autre rapport des NU qu’il faut condamner. Le Burundi vient d’etre classe le pays le plus malheureux du monde dans le rapport 2017 sur le bonheur des peuples. Meme les pays dechires par la guerre comme la Syrie et le Yemen sont mieux classes que nous. C’est encore le complot des putchistes et des imperialistes. Nous devrions organiser des manifestations pour fustiger cet affront de plus.
Eh none baryabantu barimubusho bazira amizeroyabarundi nabo ntawuhisha umwotsi inzu yabaye urubeya kiretsi aba dd bo ari aba expert
Ils fustigent toujours mais n’ont aucune preuve, aucun argument pour demontrer le contraire. C’est vraiemnt triste. Comment un Gouvernement peut-il être si léger, se comporter de la sorte? Des fois, je crois rêver..!
Les autorités de Bujumbura ont des beaux et faciles rôles à jouer: elles n’ont pas à se casser la tête pour chercher et donner des arguments pour ou contre une question donnée; il leur suffit de dire que les putschistes, les colons et leurs vassaux sont à la base du problème. Et c’est tout. Circulez il n’y a plus grand chose à voir.
@Jereve
Et qu’est-ce qu’on peut répondre à quelqu’un qui ne veut même pas écouter tes arguments, qui te « reclasse » dans un rôle où tu n’as plus le droit de lui présenter tes arguments?
« Circulez! Il n’y a rien à voir! »
Personnellement, je veux lire, voir et entendre les arguments et contre-arguments du gouvernement, pour mettre dans la balance avec les arguments des enquêtes des Nations Unies, et me faire ainsi une idée correcte de la situation et, s’il le faut, mettre en doute les rapports onusiens. Mais comme vous le constatez, le gouvernement se perd dans les généralités. C’est déroutant.
A chaque fois que vous avez l’occasion de présenter vos arguments ou de plaider par les actes, vous n’en faites strictement rien: vous pourriez présenter vos arguments aux enquêteurs de la CPI, mais non, vous avez coupé le dialogue avec le bureau des droits de l’homme, vous refusez toute médiation africaine, devant les instances onusiennes vous ânonnez toujours les mêmes slogans creux et non argumentés ou alors vous tournez le dos sans même répondre (voir ce qui s’est passé avec le Comité contre la torture), vous dénoncez systématiquement tous les rapports onusiens, les rapports économiques, des instances économiques internationales ou supranationales, toujours sans arguments et toujours contre l’évidence, vous dénoncez les rapports des ONG, toujours de manière aussi creuse, vous annoncez des enquêtes et des procès mais jamais rienne se passe, c’est le règne de l’impunité, vous annoncez une commission parlementaire contre le rapport 2017 de la Commission d’enquête que vous fustigez aujourd’hui, mais rien non plus, vous dénoncez les bailleurs de fonds qui vous tournent le dos, des arguments je n’en ai entendu aucun sauf cette théorie du complot toujours ressassée, vous n’avez que des slogans, aucun argument – que voulez-vous qu’on écoute, vos slogans, on les a entendu et on en est fatigués?