Le parlement burundais demande la levée des sanctions prises par l’Union européenne (UE) contre Bujumbura. Il vient de déposer une proposition de résolution d’urgence sur la situation du Burundi à l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE.
«Le parlement demande à l’UE et aux Etats membres de tenir compte de toutes les performances réalisées par le gouvernement du Burundi dans l’amélioration de la situation des droits de l’Homme depuis le 26 avril 2015 pour lever les sanctions prises contre le Burundi.» Peut-on lire dans cette proposition de résolution envoyée à l’Assemblée parlementaire paritaire UE-ACP (Afrique Caraïbe Pacifique). Elle se tiendra à Malte du 19 au 21 Juin 2017.
Pour le parlement burundais, ces sanctions affectent énormément la population dans des domaines variés comme la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire et l’appui au développement durable.
Comme raisons, le parlement burundais se dit satisfait de la ’’normalisation de la situation sécuritaire sur toute l’étendue du territoire.’’ De plus, le parlement burundais se réjouit du retour volontaire des réfugiés burundais et de certains leaders politiques «rassurés et encouragés par l’évolution positive de la situation».
Sur le plan de la liberté d’expression et de réunions, le parlement burundais note que les ’’radios et télévisions publiques et indépendantes émettent sur tout le territoire’’. Encore mieux, poursuit-il, les partis politiques tiennent librement des réunions avec leurs membres conformément aux lois en vigueur «à l’exception du parti MSD suspendu pour une période de six mois pour s’être engagé à former un groupe armé».
Dans cette proposition de résolution, le parlement burundais se dit satisfait de l’état d’avancement du dialogue inter-burundais tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays et se félicite des réunions organisées à l’extérieur du pays sous les auspices du facilitateur Benjamin Mkapa et le président ougandais Yoweri Museveni. Pour le parlement burundais, toutes ces «avancées» militent pour la levée des sanctions.
Wolfram Vetter : «Il y a des violations des droits de l’Homme»
D’après l’Ambassadeur de l’UE au Burundi, la situation au Burundi ne s’est pas encore normalisée depuis les événements de 2015. Il l’a dit lors de la célébration, ce 9 mai 2017, de la Journée de l’Europe.
« La sécurité qui est revenue reste superficielle et fragile. Il y a des violations des droits de l’Homme. Les cas de tortures, les disparitions continuent à être rapportés, l’espace politique et l’espace pour les médias et la société civile sont fortement réduits», indique Wolfram Vetter.
Selon lui, les engagements attendus de la part du gouvernement burundais contenus dans la décision de l’article 96 de l’Accord de Cotonou sont tout à fait cohérents avec les 8 points de la médiation. «Des progrès sur ces points permettraient à l’Union de relancer graduellement sa coopération directe avec le gouvernement.»
Aimé-Alain Nyamitwe : «Nous regrettons les mesures prises par l’UE»
La paix et la sécurité règnent sur toute l’étendue du territoire», a répondu le ministre burundais des Relations Extérieures à l’ambassadeur de l’UE.
La preuve, selon lui, les ambassadeurs des Etats membres de l’UE viennent de rentrer des tournées dans le centre du pays. «Nous regrettons les mesures prises par l’UE au titre de l’article 96 de l’Accord de Cotonou»
Le ministre Nyamitwe indique que des divergences de vues et des incompréhensions persistent sur certaines questions concernant la situation au Burundi. «Le gouvernement reste disposé à continuer le dialogue entamé par l’UE en vue de trouver une issue rapide pour la reprise de cette coopération directe».
Tatien Sibomana : «La violation de l’article 96 de l’Accord de Cotonou est toujours d’actualité»
«L’Uprona de l’opposition n’a jamais soutenu des sanctions qui causent préjudice à la population.» Cependant, nuance cet opposant, cela ne signifie pas que nous soutenons les violations des conventions et pactes internationaux que le gouvernement burundais a ratifié.
Tatien Sibomana se demande si réellement le parlement burundais va convaincre l’Assemblée paritaire ACP-UE. «Je pense qu’il leur sera difficile parce que ce qui se passe au Burundi ne se fait pas à huis clos. Le constat amer est que tous les rapports font encore état de violations massives des droits de l’Homme».
Jean de Dieu Mutabazi : «L’UE penche du côté des putschistes, c’est notre constat»
Le président du parti Radebu soutient l’initiative du parlement car «il parle au nom du peuple burundais.» Jean de Dieu Mutabazi demande à l’UE d’être neutre. «Nous avons déjà constaté qu’elle penche du côté des putschistes, de l’opposition radicale et des organisations qui se disent des droits de l’Homme.»
D’après lui, le gouvernement a déjà fait des efforts qui montrent qu’il y a une nette amélioration. «Nous espérons que l’UE va reprendre la coopération».
Hamza Burikukiye : «Les forces négatives sont responsables des violations des droits de l’Homme.»
«Ces sanctions touchent tous les Burundais et c’est le petit peuple qui en souffre le plus», précise le président de Capes+. Hamza Burikukiye soutient la demande du parlement burundais car, d’après lui, il y a eu une amélioration de la situation politico-sécuritaire.
Il demande plutôt à la Communauté internationale ’’d’aider le gouvernement du Burundi à neutraliser les forces négatives responsables des massacres, des enlèvements et des disparitions forcées’’.
Anschaire Nikoyagize : «Qu’on laisse alors les experts onusiens venir enquêter»
D’après cet activiste des droits humains, la situation n’a pas bougé d’un iota. Selon lui, les chiffres des personnes tuées, des disparitions forcées ou des refugiés ne cessent d’augmenter. Anschaire Nikoyagize met au défi le gouvernement d’autoriser des enquêtes indépendantes et crédibles.
«Le gouvernement a seulement brillé dans la suppression des organisations civiles et la restriction des libertés de la presse et de réunion.» Cet activiste assure qu’il n’a jamais soutenu les sanctions qui touchent la population. «L’UE doit continuer à aider la population sans financer ce régime».
Par leurs actes, les dirigeants de ce pays creusent tous les jours leurs propres tombes. L’avenir proche nous réserve pas mal de surprises car le pire est encore devant nous… !
Avant de faire la manche, le parlement a-t-il si vite oublié les déclarations incendiaires et injurieuses de GS, de NP et co contre l’UE?
Avant de faire la manche de cette facon, le parlement a-t-il si vite oublié les déclarations incendiaires et injurieuses de GJ et co contre l’UE?
Mais les DD vous aussi!!!!!!
Hier vous refusez au PAM d’achiminer les vivres destinées aux populations vulnérables, un financement des Pays Occidentaux, y compris les Européens!!!!?????????? Raison? Parce qu’acheter au Rwanda.
Maintenant vous suppliez les mêmes pays à venir en aide au pays.
N’est-ce pas qu’un jour vous avez dit que VOUS ETES AUTOSUFFISANTS????!!!!!!!
C’est drôle!!!
Que ce soit une leçon pour vous: Réfléchissez d’abord comme des Hommes d’état avant de dire ou faire des choses insensées. Laissez les Hommes et Femmes intègres, sages et responsable diriger le pays. Eviter le fanatisme populiste dans la gestion du pays.
L’UE ne tient compte, en ce qui concerne l’évaluation de l’évolution de la situation des droits de l’Homme au Burundi, que de ce que lui rapporte son représentant dans le pays. C’est lui les yeux et les oreilles de l’UE. Ce monsieur n’est pas payé pour rien. Les recommandations de notre parlement ne peuvent pas faire bouger les choses à Bruxelles d’un iota.
Pour débloquer un tant soit peu la situation, nous avons besoin d’un homme libre (dans le sens chrétien) du CNDD-FDD qui doit prendre le courage dans ses deux mains et exiger du Président qu’il satisfasse au moins, dans un premier temps, 3 conditions parmi celles que souhaite l’UE pour reprendre la coopération avec notre pays. Cela n’est pas facile je l’avoue car ce monsieur pourrait être immédiatement déchu de ses fonctions, exiilé, emprisonné voire même tué à l’instar de Saint Jean Baptiste qui osa dire au roi Hérode qu’il n’avait pas le droit de prendre la femme de son frère Philippe. Où êtes-vous hommes véritablement LIBRES du CNDD-FDD?
Comment le Burundi peut mandier de cette façon après avoir injuriié les différents pays membres de l’ UE?
Est-ce que le couple CNDD-FDD/UPRONA a la mémoire des injures honteuses à l’ endroit de la Communauté Européenne?
Est-ce que le couple CNDD-FDD/UPRONA n’ est pas satisfait des aides de la Russie et de la Chine? Le Burundi aurait-il demandé à ces 2 pays et à la France des armes seulement pour massacrer les opposants. Ne pouvaient-ils pas donner autres choses utiles à la population?
Tout pays qui aide le Burundi actuellement devraient bien regarder s’ il ne contribue pas directement ou indirectement au projet de massacrer la population. Tout le monde sait que les aides sont destinées prioritairement aux Imbonerakure, interahamwe et les membres du FDLR qui ne sont pas enregistrés nulle part chez les employeurs. L’ Etat les nourrisse grâce à ces aides.
S’ il advenait que officiellement la communauté Internationale voudrait aider le Burundi, je leur conseillerais d’aider d’ abord les réfugiés burundais à l’ extérieur partout où ils sont.
En suite aider les familles des prisonniers politiques.
L’UE a-t-elle sanctionné l’Etat burundais ou la population burundaise dans son ensemble?
Cela fait 12 ans que la population burundaise est sanctionnée par la politique calamiteuse de son Altesse sérénissime. 12 ans que le Burundi descend inexorablement dans tous les classements mondiaux. Votre question ne présente donc aucun intérêt…
@Yves,
L’UE a trouvé un prétexte car ses aides ont diminué non seulement au Burundi mais dans presque tous les pays. Quand elle veut diminuer ou arrêter ses aides, elle invoquera toujours le Droit de l’homme parce qu’elle sait qu’aucun pays au monde ne respecte pas à 100% les droits (sans devoirs) humains.
@Fofo,
Les aides de l’UE au Burundi n’ont pas diminué. Elles ont cessé pour les raisons évidentes que nous connaissons tous… ! Un de nos vaillants Rois, Mwezi GISABO ca NTARE, mon arriere-arriere grand père aimait dire ceci: IGIHUGU SI ICANA!!!!. Il ne croyait pas si bien dire car la situation piteuse dans laquelle se trouve le Burundi n’est ni plus ni moins que due à l’incapacité presque totale du leadership au sommet à gouverner ce pays. Les erreurs dramatiques qui se commettent sous son règne seraient impossibles à énumérer. Le pire est encore devant nous, surtout avec ce qu’on nous annonce : changement de la constitution pour probablement rempiler, droit de perquisition quand on veut (y compris à des heures avancées de la nuit-du jamais vu), qui on veut, où on veut et même sans mandat officiel de le faire etc… ! Ce pays meurtri vit un vrai drame en termes de violations des droits de la personne humaine mais le monde entier regarde comme si c’était au cinéma… ! Pauvre de nous, Burundais…. !
: «Qu’on laisse alors les experts onusiens venir enquêter»= : «Qu’on laisse alors les tueurs experts onusiens venir nous achever»
The only is to change the life style .Burundi is one of the country which is free from the west.
It has never be a free burundi since 1960 .It was just a lie.Belgium was controlling everything and specially the future .MEANING KEEPING US POOR AND BEGGER .
So we are living exactly the same story as Zimbabwe.which the hand of British was so strong on Mugabe till he changed on land issue which was controlled at 70% by only 7% of white.
Mugabe had to take the land and distribute to blacks.(.Now after a long suffering food is a lot in the country)
since that time the whole west did all to divide between shona (mugabe tribue)to ndebele and tried to create war but never Zimbabwean accepted the war .Probably is because majority of people are highly educated.
Till now as we live with millions of Zimbabwean here is south Africa,it is very difficult to hear a Zimbabwean if he is for or against mugabe.
While they are suffering , they only argue that mugabe will die one day and they have their land back too » and they say that the war is nonsense as long us there is nothing clear which will make them kill a human being.
So the point related to Burundi issue is that ,i live in south africa as burundian since 1997 and its much clear that:
– every country has issue but the way as Burundian and Rwandan end up killing us so much has no justification.
-hutu and tutsi is a A BIG LIE :i wish you come in south africa ,zambian,zimbabwe,tanzania,botwana,malawi all those countries i have been living there.You can easily find group of people within one tribe who look like tutsi and hutu IN ONE TRIBIE in a country with many tribus !!Some pastoral other agro.Do you imagine!!But because there is no conscience of hutu-tutsi or superior or inferior ,they behave as one.
It is clear that if arusha accord stay for the next 50years ,we will get difficulties in many many case to know who is tutsi or hutu..
The industrialization,urbanization,globalization will easily destroy our artificial differences
THE SO CALLED DIFFERENCES WONT STAND THE FUTURE
So arusha accord is temporally by nature.
The other issue is that « is really burundi need democratie more than development?!! »
i will say we need an ambitious president who will remove us from poverty first.
Many signs have shown that nkurunziza got jelous of rwanda development and he took high risk to move to chinese and russian in exchange of constructing burundi.
All african countries are looking toward east so easly but the case of burundi si that it was still under pro colonisation of belgion till 2015
and this ambition you can not make it in 5years x2.You need more time than that.The TWO proofs are:
-How come a vice president of china!! can come in such small and poor and much more, troubled country:like burundi
The Chinese system ,they come sign a contract ,takes your mines in exchange of construction .That the deal nkurunziza dream about because of jealousy and disrespect he met from rwanda before war.
-Another point ,each small and big ceremony you always see chinise and Russian representative.Thinks we never see before
-So many elements showing what nkurunziza is up too GOOD AND BIG thinks.Something Rwanda does not want to see but something good for all Burundians
In conclusion,we have to give him a chance,God had to choose one of us, hutu or tutsi does not really matter,Give him a chance .Burundi is so poor than any other country i went too.DO NOT CRY DEMOCRATY NOW PLEASE .
How can you cry democratie a country were there is no private sector?it wont work!how does democratie will feed intellectuals.
Do not take me wrong , i do not know nkurunziza and i support democratie ,
but if we get peace of 20 years burundi will be economically good.
MAY GOD BLESS US AND OUR UNITY
Please dont talk about God. Has no Place in this k illings and massacres that Nkurunziza is doing. A Good Leader is some one who Cares his People regardless Their etnicity or tribes. And planning a Good future för the country .And your friend nkurumbi is spending time playing football and tackling Crap that he is chosen of God, pleaase dont Take People like Tools,
En début d’année (si je ne m’abuse) le Parlement Européen a remis au Parlement burundais une série de recommandations en 20 points à améliorer sur la gouvernance en vue de la levée des sanctions. Les politiciens ont tout de suite crié au complot et organisé devant les bureaux des Nations-Unies des manifestations contre ce qu’ils qualifiaient de campagne de désinformation et de diabolisation sur le Burundi. A part ces manifestations, rien n’a changé qui puisse motiver une reprise des aides directes au pays.
Nimwicare ngaho basha utwo OBR itoje mucisha kuwepfo nayo abanyagihugu banangiriye!!! amahera y’abazungu ntiyoroshe
Chers parlementaires et Mutabazi, il est très diffile de cacher la fumée d’une maison qui brûle. L’auto-évaluation du parlement à majorité DD se comprend.
PERSILE et Cie trouvera une explication biblique pour dire que nous avons comme président le roi Salomon et que nous devrions
Remercier Dieu de cette grâce ???
Il faut avoir les moyens de son arrogance .
Même si les sanctions étaient levées, le Burundi continuerait à descendre aux enfers.
Il faut des leaders avec une vision pour développer un pays.
Pas des illminés qui disent à bout de champ « Tubisengere ».
Bien dit
Iyo parlement ishaka kubaho yonyene, abanyagihugu bazimanganye ! ! boba baserukira iki, baserukira nde ? et quelle est l’avenir de cette population burundaise meurtri ? Tout un peuple sans defense !!!
Les périodes ont changé ! On n’écoute plus uniquement le discours des dirigeants ! Quand ces derniers sont écoutés, c’est que leurs pays représentent un intérêt économique souvent important. Dirigeants Barundi, où vous situez-vous sur l’échelle de la représentativité mondiale même africaine ou régionale ?
Monsieur Burikukiye demande à la Communauté Internationale d’ « aider le Gouvernement du Burundi à neutraliser les S.N.R., forces négatives responsables des enlèvements et des disparitions forcées. » C’est déjà un pas!
Les parle-menteurs burundais n’ont plus honte vraiment! Ils ont dit que le Burundi peut vivre seul sans l’UE. Et maintenant, ils commencent à mendier? Connards!!
@alexis
Lorsque nous utilisons des mots pour qualifier ou caractériser autrui, c’est qu’on accepte intuitivement que la réciproque peut être vraie.
Je n’ai pas l’intention de défendre nos députés car ils sont assez grands pour parer les coups!
« On peut tout faire avec une baïonnette, sauf s’asseoir dessus » disait l’homme d’Etat français, Georges Clemenceau. Le triomphe du régime par un exploit stratégique génial est total : militaire, policier, milicien. Mais à quoi sert le pouvoir lorsque l’économie est en ruine, le pays en décomposition sociale, la jeunesse désespérée? La haine est plus forte que toute logique mais je suppose qu’il existe dans les sphères dirigeantes des gens de bon sens qui se rendent compte que le pays ne peut faire économie de la paix, de la concorde nationale qui sont des impératifs banalement économiques avant d’être des valeurs morales. Même les Imbonerakure ne peuvent pas manger la haine. Ils ont besoin d’éducation, de métier et d’emplois.
I like your comment, Bravo!!!! Uvuze ukuri.
la population demande a la snr,police,imbones et militaires la levee des sanctions et soufrance de tous les jours.la paix tout simplement.si ca continue com ca le pouvoir va tomber inevitablement.
Oya mwavuze ko mudakeneye abazungu none mushaka iki?? Il faut négocier et ne pas » kumesa » no kunyuruza abantu !!!
@Caiman
Il faut négocier quoi et avec qui? Négociez avec des politiciens qui n’ont pas d’assise parmi la population du Burundaise pourquoi? Qu’ils aillent négocier ( ces politiciens sans assise) avec le peuple qui détiennent le pouvoir.