Des murs, caniveaux… de Bujumbura tiennent lieu de toilettes publiques. La mairie fait savoir qu’elle pare à ce problème en transformant la capitale en une « ville propre et prospère. »
« Il est tellement difficile de trouver des toilettes publiques dans la ville de Bujumbura. Quand j’éprouve le besoin de me soulager, je suis obligé de rentrer à l’hôtel situé à Kabondo », témoigne S.N., un touriste étranger rencontré au centre-ville. Dans les toilettes de l’ex-marché central, précise-t-il, une odeur nauséabonde s’en dégage. Pour un nouveau-venu, il ajoute qu’avec cette ceinture de tôles, il est difficile de s’imaginer qu’il y a des toilettes publiques. Alain, un jeune homme rencontré en face du Palais des Arts et de la culture, évoque la question de la pauvreté : « Après l’incendie, le tarif a été revu à la hausse. Avant on payait 100 Fbu par tour, aujourd’hui, on paye 200 Fbu ». Pour lui, se soulager sur les murs du Palais des Arts ne cause aucun problème.
Pour Chantal, une vendeuse de fruits dans la ville de Bujumbura, « il faut que la Mairie construise des toilettes publiques, surtout au centre-ville, sur les différents parkings et près des églises ». Elle estime que des sanctions devraient être prises à l’endroit des personnes qui se soulagent dans des places publiques ou au vu des passants.
Sur les différents parkings, quelques privés ont installé des toilettes publiques. C’est le cas d’Elie à Musaga. Il fait payer 100Fbu par tour, ce qui lui donne au moins 30.000Fbu par mois. Cependant, il reconnaît que la mairie devait en construire d’autres. A la Gare du Nord, on trouve deux emplacements de toilettes publiques. L’un est privé, l’autre appartient à la Mairie.
Des lamentations fondées, mais …
Du côté de la mairie, on reconnaît que les lamentations des citadins sont fondées. Ainsi, Candide Kazatsa, chef de service communication à la mairie de Bujumbura, indique que l’administration s’est déjà saisie de la question. Avec la vision 2025, elle compte faire de la ville de Bujumbura une ville propre et prospère. L’embellissement, l’installation des toilettes et poubelles publiques… sont quelques unes des activités déjà à l’agenda. Les travaux ont déjà commencé sur les parkings, dans certaines écoles… 36 toilettes publiques seront construites dans un premier temps. Selon Mme Kazatsa, l’exécution est confiée à l’association Amicale des anciens de France. Et de souligner que des séances de sensibilisation à l’importance des toilettes publiques seront faites à l’endroit de la population.
La propreté de la ville n’est pas pour demain alors que la Mairie ne finance plus la SETEMU. La seule solution est l’autonomisation des communes de la Mairie et donc le Maire de la Ville sera un délégué du gouvernement. La gestion de la Mairie est problématique tant que les intérêts du personnel de la Mairie sont prioritaires que les services publiques.
Au regards des villas qui poussent en mairie des Bujumbura, il est incompréhensible de ne pas être capable de construire des toilettes publiques. Il faut plus de 10 ans pour construire une toilette publique et entre temps ,il faut attendre 10 ans pour chercher à aller à la toilette.
L,amour de la patrie, le manque de sérieux, la corruption des africains nous empêchent d’avancer.
Le transport publique de Bujumbura reste à désirer. Bujumbura ne sera jamais une ville propre avec l’organisation administrative actuelle qui ne vise que des intérêts propres.
@lion none aba dd bari obligé yokwigana amakosa les mporona badukoreye canke barikubutegetsi kugira bakosore ivyabaye jewe ndabagereranya nikimuga cariko gisega amahera hanyuma bakibwira yuko haje umuvugabutumwa asengera ibimuga ariko cararahiye kuca gusengegwa kuko ngo gikize ntamuntu yosubira kugifasha
Erega iki kibazo kirahambaye cane: umusi umwe nari mvuye i Ngozi, hanyuma imbere yanje hari cortège ireruye umushikiranganji -kazi. Dushitse mw-ikorosi (tournant), mbona cortège irahagaze, abaporisi bahanantuka nk-ababonye igitero, nanje nca ndondera guca imbere ya cortège, barambuza. Nza mbona umushikiranganji-kazi avuye hepfo mw-ishamba, agenda araduza imvutano yari yambaye, nca ndatahura ivyo yarimwo. Twagiye kuva ngaho imodoka zabaye nnyinshi, ku murongo. Uwundi musi nagiye mu rubanza rwo kwugurura ibiro vy-ikomine. Hariho abashikiranganji babiri n-umukuru w-umugambwe ntarinze kuvuga. Bose nyene bahuriye mu gashamba kari i ruhande, baca baritangaza bati: Bwa bundi ba sogokuru bari barabitoye, burya kuja i musozi si co kimwe n-ukwihagarika mu nzu! Ikibazo rero kiri ngaha: none ko n-abadutegeka babona ibikenewe, ni kuki batabikora? Ni bije mu migambi, maze ku mabarabara, ku makomine, ku biro, n-ahandi, habe UTUZU TWA SURW-UMWE. Bizofasha cane cane abategetsikazi, kuko abategetsi bo baramenyereye « impagarara ».
Jewe nibaza ko Uburundi butazoshikira amajambere vuba.
Kuko ineza rusangi ntiyitaweho bikwiye.
Abarundi benshi ni bansumire inda zabo.
Uravye umwanda uri dans les quartiers de la capitale d-un pays, ukaraba umwanda uri i Gitega, igisagara kimaze imyaka irenga ijana, uravye umwanda uri mu bubare, mu masoko, mêmes dans les hopitaux , hariho abajejwe isuku n’abitwa ko baronderera ineza abanyagihugu, ni akamaramaza. Kandi igitangaje kandi cerekana ko isuku mu bibanza publics atari ingorane kanini, kubera iyo egoisme na individualisme nahereyeko, ni uko usanga bamwe muri abo nyene bofashije guhagurukira ico kibazo, atangorane bagira mu kwicara muri ivyo bibanza bidakwije isuku n’ukwitabarira aho bashobora hose.
None ni ko turakenye, ariko kandi ineza ya bose ni bake bayirondera i Burundi.
comme dirait les anglo – saxons » you are talking sh*t » 😀
C’est une maladie qui frappe toutes les capitales de notre sous-région et l’Afrique noire en général. Le voisin d’outre Akanyaru, a mis des mesures draconiennes, qui dissuadent les récalcitrants aux directives de la mairie interdisant d’uriner ,de cracher ou de jeter les bouteilles en plastiques sur la place publique. Et la grande majorité des rwandais commencent en se familiariser à ces nouvelles habitudes, dans la mesure où ,par oubli ou mégarde, on jette une bouteille vide d’eau en plastique, sur la chaussée, on se fait engueuler par un passant, et finalement, on se sent ridiculisé. C’est ainsi qu’en Occident, les populations ont intériorisés ces règles élémentaires d’hygiène et assainissement. En retour, les pouvoirs publiques (mairie, gouvernorat, ect….) s’assurent qu’il y des latrines et poubelles sont disponibles sur les lieux publiques tels que les marchés, les écoles, les universités, les églises, les gares routières, etc..
Uri muri bake basorongora…nka Vuvuzela; haahaa.
J’ajoute ce qui suit:
1) il faut une consultation avec tous les concernes en la matiere;
2) une loi qui reprime ce genre de comportement;
3) une sensibilisation, education de tous les concernes;
4) disponibilisation des toilettes frequentables,bien entretenues, accessibles par tout le monde et abordables;
5) repression des delinquants ou application de la loi et rien que la loi, application a tout le monde sans distinction aucune.
Ndongeye kurirwako mumpinyuze.
Mpora mvuga yuko hako uba iburundi kuriyintwaro woba mumuriro kwa satani mugaharira
De qui se moque-t-on?Pour un probleme aigu et urgent, on nous renvoie en 2025…. C’est scandaleux…!
Scandaleux, c’est le mot. Malheureusement, ils savent qu’ils mentent, juste pour se dédouaner, mais nous les croyons.
Ils faut que les Burundais sachent que chaque fois qu’une autorité dit qu' »on est en train de voir comment… turiko turaraba ingene two… », un détecteur de mensonges devrait sonner. C’est juste parce qu’ils sont confrontés une question pour laquelle ils n’ont pas de réponse et qu’ils doivent quand même dire quelque chose.
Les caisses de l’Etat sont quasi vides. En témoignent les mesures nouvellement prises sur les taxes et impôts.Et pour 2025, y-a- il un budget suffisant? des ressources humaines ?un plan d’action? toutes ces questions se butent a l’echeance électorale de 2015. Les pensées ne peuvent jamais se superposer, elles se juxtaposent.
@ Kimeneke: Mbega wewe kimeneke, burya uri un grand penseur nico ngukundira. Uzi ubwenge bwisnhi cane. Ariko ngo intwaro ya DD irafise amakosa menshi n’ ama toilettes publiques nayo ugomba uvuge ko bayabomoye yari ariho? Ayahahora ku ntwaro zakunyuze – Porona na Frodebu et leur mariage – zaroye hehe? Izo bari bubatse ziri hehe????
Les declarations de l agent de la mairie de Bujumbura ne convainc personne. Le pouvoir DD n a qu un principe:piller le denier public jusq au dernier sou. C est ce que nous voyons du moins. Aucune fois leurrer la population qu ils sont soucieux de la proprete de la ville.