Plusieurs hôtels érigés dans la ville de Bujumbura manquent de parkings pour les clients. L’Urbanisme n’est pas très regardant pour ne pas décourager les investisseurs.
« Au départ, nous pensions ne pas avoir de problèmes, mais, parfois, nous sommes encombrés », affirme un cadre du City Hill Hotel. L’hôtel, précise-t-il, possède une vingtaine de places et si la clientèle dépasse ce chiffre, elle est obligée de garer le long du Boulevard du 28 novembre ou de la Chaussée prince Louis Rwagasore. « Mais, nous ne nous plaignons pas outre mesure. » Le même cadre fait savoir qu’au niveau local, il n’y a pas de réglementation claire et précise dans le domaine. Au niveau international, explique-t-il, le nombre de places sur le parking équivaut à celui des chambres. Toutefois, note-t-il, nos clients en général sont des businessmen étrangers qui sont déposés à l’hôtel.
Pour Claude, gérant de l’Hôtel Tulipe, sise en face de l’hôpital militaire, le manque de place sur le parking ne se pose pas. Pourtant, devant l’Hôtel, pas plus de 15 voitures ne peuvent se garer, alors que, parmi ses services, il loue une salle de conférence. Ces deux cas sont parmi tant d’autres dans la ville de Bujumbura. Il y a également des immeubles servant de bureaux et qui connaissent le même problème.
Pas beaucoup d’exigence pour ne pas décourager les investisseurs
« Les hôtels doivent posséder des parkings, même si les propriétés foncières sont très étroites ou rares », indique Amissi Ntangibingura, directeur général de l’Urbanisme et de l’Habitat. Nous avons un service de contrôle qui doit donner un avis favorable pour l’octroi d’une autorisation de bâtir un hôtel, le parking compris. Pourtant, il affirme que le ministère de l’Urbanisme n’est pas très exigeant pour ne pas décourager les investisseurs en construction, et partant impacter négativement le tourisme.
M. Ntangibingura fait savoir que d’autres dispositions architecturales existent bel et bien : « Entre autres, la construction de parkings dans le sous-sol, dans un lieu à quelques mètres de l’hôtel, … Mais, la plupart des investisseurs se plaignent que les coûts deviennent exorbitants pour toutes ces infrastructures. »
Un code de l’urbanisme et de construction en conception
L’autre question qui se pose, poursuit le DG de l’Urbanisme, est la rareté d’architectes pour bien concevoir les plans des différents immeubles. Il regrette aussi l’inexistence de l’ordre des architectes au Burundi, pour valoriser la conformité aux normes et pour plus de crédibilité à leur endroit. Il fait savoir que les architectes sont remplacés par les ingénieurs civils qui sont des techniciens pour exécuter les plans et non des concepteurs. M. Amissi Ntangibingura rassure qu’il existe un projet pour mettre en place un code de l’urbanisme et de construction qui valorisera les architectes. « Avec le temps, la qualité va chasser la médiocrité », conclut-il.
NTA KUNDI, AMATONGO YARAZE, IMIRAZI ISUMBA GUHUMA.
Vraiement none umuntu ata stationnement afise azoronka aba clients fortunés gute ? Narindire les pauvres paysans de Kigamba iyo bamanutse nayahandi ho je dis mon oeil
Bravo au groupe de presse iwacu pour ce reportage! Je connais par cœur les capitales Buja,KINet Kgli. Disons franchement, que les deux premières ont été construites suivant un plan directeur précis, mais Kgli de l’époque Habyarimana, a été construite en désordre totale, sans plan directeur, au point que, il faut à la Mairie de Kigali et au ministère des infrastructures, de débloquer de dizaine des milliards de Frw, pour exproprier les populations à déplacer, pour rendre cette ville plus moderne. C’est qui est une grande perte, car cet argent aurait pu être utilisé, pour construire des nouvelles routes.
Soulignons tous de même, une avancée considérable dans la conception architecturale des nouveaux bâtiments publiques et hôtels, où les parkings souterrains(caves) permettent aux usagers de garer plus d’une centaine des véhicules.
Enfin, les ingénieurs et architectes burundais sont à la traine, comparativement, aux autres pays membres de l’EAC !ils devriez vite, créer des structures d’encadrement de leur métier(ordre des ingénieurs, ordre des architectes),en se conformant aux normes internationales dans la construction. Bravo aux médecins et pharmaciens sont plus avancés que les autres professionnels.
La mauvaise planification, ou l’absence pure et simple de planification est frappante . De par son relief et sa situation geographique, Buja possède tous les atouts pour devenir l’une des plus belles villes d’Afrique. Mais comme cela ne peut pas arriver par hazard, il faut un maire visionnaire avec une reelle volonte politique de transformer la ville. Aujourd’hui comme hier, le maire n’a pas d’objectis precis pour sa ville, il n’a pas l’image de ce que doit devenir Buja dans un futur proche. Il est comme vous et moi, il regarde impuissant à la construction anarchique et s’en accomode.
Y a-t-il un service de developpement urbain? Si oui, y a-t-il vraiment des gens competents? Notre pays souffre du mepris à l’egard du merite, comme si la nullite etait le principal critere de selection dans le service public…
Les investisseurs n’ont rien à se plaindre. Au moment de la prise des décisions sur les lieux où ils vont construire leurs Hôtels, ils doivent eux mêmes tenir compte de cette donnée « Parking ». Ils doivent s’assurer d’avance s’il va y rester un espace pour parking, ou bien dans leurs plans réserver le sous sol et/ ou le rez de chaussée pour parking, ou bien acheter en même temps un autre espace quelque part à côté de l’Hôtel pour le parking. Si non c’est à leurs risques et périls quand les organisateurs des grandes réunions ou conférences refusent de faire des réservations dans leurs Hôtels pour manque de parking. Notons que mêmes dans certains autres pays y compris en Europe et en Asie, on peut trouver des hôtels dont les parkings devant ces mêmes Hôtels n’existent pas mais ils s’arrangent autrement. Une solution serait l’exigence du parking de la part du DG Urbanisme au moment de l’octroi du permi de bâtir. Malheureusement beaucoup d’investisseurs transforment leurs maisons d’habitation en Hôtels sans avertir les Services de l’urbanisme.
notre pouvoir n’est pas fort!!! Pour l’avenir du pays, l’urbanisme doit être exigeant ! Qui corrigera ces erreurs!! A mon humble avis, ce DG devrait remettre le tablier!