Ce 10 juillet, à l’hôtel du Club du Lac Tanganyika, les gouvernements du Burundi et de Singapour ont signé un accord de coopération dans le cadre du projet « Bujumbura 2045 », un plan directeur novateur pour guider le développement futur de la ville.
« Le Plan directeur vise à tracer les grandes lignes d’une stratégie sur 30 ans pour le développement et la croissance à venir de la ville », a précisé Xavier Michon, directeur Pays du PNUD. L’enjeu actuel, poursuit-il, est donc de pouvoir gérer le développement de la capitale et de garantir un meilleur cadre de vie et de travail pour ses habitants. Il a ajouté que le plan va s’efforcer d’identifier les questions clés du développement, selon les tendances d’implantation et de la démographie de la ville, les capacités infrastructurelles et les priorités locales.
« Le projet qui nous rassemble aujourd’hui sera mis en œuvre selon les principes de coopération Sud-Sud », a fait savoir Kong Wy Mun, directeur général de Singapore Corporation Entreprise.
Et d’ajouter aussitôt : « Le Burundi est le 11ème pays avec lequel nous partageons notre expérience. Nous allons apporter un plus à l’économie de votre pays et nous en sommes très fiers. » Saïdi Juma, maire de la Ville de Bujumbura, remercie le PNUD qui s’est engagé à apporter son appui de plus de 2 millions d’euros en vue d’optimiser la planification urbaine de Bujumbura. Et la Singapore Corporation Entreprise pour son expertise, son assistance technique et ses bonnes pratiques.
L’ETAT BURUNDAIS N’INVESTIT PAS ASSEZ POUR SON AVENIR
1. Les statistiques montrent qu’en 2007, le revenu par habitant aux Etats-Unis d’Amerique etait plus de 38 fois superieur a celui de l’Ethiopie, et 46 fois superieur a celui de la Tanzanie. Pour dire que le tanzanien lambda devait travailler plus d’un mois et demi pour pouvoir gagner ce que son homologue americain se faisait en un jour.
Cette choquante realite est due aux differences dans les taux de croissances des economies des pays sur une longue periode de temps.
(Voir Fosu, Augustin Kwasi et al., 2012: « Optimal public investment, growth, and consumption: Evidence from African countries ». Centre for the Study of African Economies working paper WPS/2011-22. University of Oxford. Oxford. http://dro.dur.ac.uk).
Charles Karemera qui etait eleve au College Don Bosco (aujourd’hui Lycee de Burengo a Ngozi) aimait philosopher sur la vie en repetant ce passage de la litterature francaise:
» Les biens de la Terre sont mal repartis… »
2. Pendant la periode de 2000 a 2009, l’Etat burundais a depense (en moyenne par an)SEULEMENT 6,6% (de son produit interieur brut-PIB) et le secteur prive a depense 7,7% sur la formation brute de capital fixe-FBCF/Gross fixed capital formation.
FBCF comprend la viabilisation des terrains/land improvements, les usines, machines, construction des routes, des ecoles, des hopitaux, des chemins de fer,…
(Voir Conference des Nations Unies sur le commerce et le developpement-CNUCED: « Le developpement economique en Afrique, rapport 2014: Catalyser l’investissement pour une croissance transformatrice en Afrique », http://www.unctad.org/fr).
3. Ce rapport 2014 du CNUCED revient (a sa page 24) sur Fosu et al (2012) qui
« observent que la croissance dans les pays africains a ete freinee par un « sous-investissement » public en ce sens que les taux reels d’investissement public sont restes EN DESSOUS DU NIVEAU OPTIMAL NECESSAIRE POUR ASSURER UNE CROISSANCE FORTE.
Les simulations de modele de croissance realisees par ces auteurs montrent que le taux d’investissement public permettant d’optimiser la consummation se situe entre 8,4% et 11% selon les taux d’actualisation retenus.
Mais le taux moyen d’investissement public sur la periode 2000-2012 n’a ete que de 7,5% environ pour l’Afrique… »
(Voir plus de details dans Fosu et al (2012): Table 3. Sensitivity analysis: Optimal public investment under different discount rates, page 38).
Merci.
Il est temps que nous les Burundais arretons de nous auto-flageller. Nous sommes capables de penser des projets qui nous avancent. Ceux qui ont ete a Bujumbura recement sont d’accord avec moi que Bujumbura d’aujoud’hui est different de Bujumbura de 1993. Il est evident que la guerre a semé le malheur dans les corps et les coeurs mais, doit-on rester dans cette mentalité de fatalité perpetuelle? Il nous faut passer progressivement du negativisme au positivisme. Singapore dont on parle ici, est passé en moins de 20 ans, d’un pays quemendeur au pays qui n’a pas a envier des vieilles civilisations europeennes ou americaines. Ce pays a une bonne experience et de bonnes pratiques a apprendre au Burundi. Encourageons plutot nos dirigeants a chercher ce genre de cooperations et, soyons pret a les juger si ils ne tiennent pas parole. Ce role revient a tout un chacun mais, prioritairement a l’opposition. Cette derniere devrait arreter de se disperser et se mettre ensemble, non pas pour detruire ce qu est deja bati, mais pour opposer des idees constructrices face au gouvernement. C’est cela le leadership constructif. On ne doit pas necessairement faire les memes choses differement, on peut aussi essayer de faire des choses differentes.
le Burundi ne se developpera pas tant que nous perdons plus de temps a critiquer sans rien proposer!!
Bonjour,
Le plan directeur de développement de la ville de Bujumbura tiendra-il compte de l’urgente nécessité de réserver la plaine de l’Imbo à l’agriculture? Sinon ce serait comme se tirer une balle dans le pied.
L’horizon 2045 pourrait être mis à profit pour désengorger cette ville en déplaçant certaines de ses fonctions et infrastructures dans les villes intérieures comme Gitega.
à MNF ntaco ugereranya japon nuburundi ninkuko wogereranya umubu ninyoni. Le japon exploite la technologie (Juste à temps) abarundi on exploite la haine,médiocrité, nibindi bibi ntavuze.Ndimubambere bashikigiye aba dd mugabo je suis déçu de vos acte kuko umengo ntabwenge mukoresha dans la prise de vos décisions
Les plans directeurs, la coopération sud-sud , tout ce qu’on veut ne changera rien de Bujumbura si le Burundi ne se dote d’un leadership capable de conduire le pays vers un développement durable.
Il ne peut pas trouver une solution face à un faux problème. Le Burundi et les autres pays africains ont un problème de leadership et les pays qui ont trouvé cette solution à ce problème ont une économie qui avance au même rythme que les autres pays industrialisés et économiquement avancés.
La présence du Maire de la ville de Bujumbura me fait rire, il n’y croit pas mais juste compte ce que va lui apporter ce projet. Le manque de patriotisme est un fait et un défi à relever et toute coopération de n’importe quelle puissance ne changera rien de Bujumbura et du Burundi.
Richard i agree with you
Bla Bla Bla …..
Ni Singapour ni le PNUD ne croient à ce genre d’accord de coopération bidon. D’abord, Singapour n’a aucun intérêt au Burundi (celui-ci n’a aucune matière première à offrir — c’est parmi les 3 pays les plus pauvres au monde, et dont le sol et le sous- n’ont, hélàs, pas grand-chose à offrir. )
Ensuite, le PNUD n’a plus d’argent ni d’idées ni d’identité propre par rapport à la Banque Mondiale et au Fonds Monétaire. À l’heure qu’il est, le PNUD est même presqu’en faillite financière. Les pays riches ne lui donnent plus grand-chose; et pourquoi le feraient-ils? Le PNUD n’apporte plus rien de sérieux et de consistant ni au Burundi ni aux autres pays pauvres. Seulement du bla bla et des « séminaires » et autres « ateliers-bidons » à n’en plus finir. Le PNUD, depuis 15 ans, n’a pratiquement plus de raison d’être — car aligné à 100% aux prescriptions et diktats de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire. D’où la perte de son identité intellectuelle de « second opinion » — donneur d’alternatives de politique économique aux pays pauvres.
Avec ces photos et cérémonies de pacotille, il s’agit tout simplement d’un cirque — qui, bien sûr, ne changera rien à la vie réelle de la population de Bujumbura. , et n’aura aune suite. C’est un leurre.
Keza.
Keza, bonjour.
Je suis d`accord avec toi sur certains points; mais j`aimerais de rappeler que le Japon est un pays pauvre en ressources naturelles mais classé parmi les pays développé.
Le Burundi est un pays gaté par la nature, il lui manque seulement une bonne vision politique pour décoler. Je rappelle en passant que le Burundi a formé au moins cinq formations universitaires en matière d` Aménagement et urbanisme, je me demande pourquoi les ressources humaines locales ne sont pas exploitées afin de cesser de tendre toujours la main à l`expertise extérieure.
Merci,
MNF
@MNF
« Le Burundi est un pays gaté par la nature »
Moi je voudrais savoir en qoui le Burundi a été gâté par la nature! Si c’était le cas, le Congo serait quoi alors? Et la Tanzanie avec toutes ses réserves en matières 1ères?
Bic, bonjour.
Merci de ta réaction;
Je parle du Burndi, mon pays, pas le Congo, la Tanzanie ou autres.
Le Burundi ne doit pas attendre les pays limitrophes pour créer le conditions favorables au développements.
Justement, il faut avoir une vision pour constater que le Burundi est un pays gatés par la nature, mieux que les Deux autres pays que tu viens de citer. Je n`interviens pas ici pour te convaincre, mais tu constateras la veracité de ce que je dis quand le pays aura des Institutions qu`il faut et les Dirigeants qui voient loin.
Focalisons-nous sur le Burundi, notre Pays, et laisser le Congo au Congolais et la Tanzanie aux Tanzaniens;… .
Je profite de cette occasion pour corriger une erreur qui c`est glissée dans ma précédente intrvention: le Burundi a formé aux moins cinq « promotions« universitaires en Aménagement et Urbanisme… .
Mes respects à Bic;
bonne Lecture.
MNF
Je suis d’accord avec tout ce que tu dis sauf quand le sous sol Burundais est pauvre c’est faux il est riche comme nos voisin sauf qu’on nous le cache c’est tout
Je pense que l’idée vient à point nommé. Il s’avère urgent d’ordonner la planification de la ville en terme de construction d’habitats de route …… avant qu’il ne soit trop tard car le besoin se fait sentir déjà embouteillage tout le temps , route étroite, construction anarchique…… surpopulation,…… etc
« […] les principes de cooperation Sud-Sud ». Voilà ce qu’il nous faut. La coperation Nord-Sud est vieille de plusieurs decennies et n’a ete qu’une arme d’appauvrissement massif. La degradation des conditions de vie en Afrique a ete proportionnelle aux montants d' »aide au developpement » recus. C’est beaucoup dire. Pour une fois, Bujumbura a un plan de developpement susceptible de repondre aux besoins de sa croissance, et nul n’est mieux place pour y participer que Singapour.
Seul bemol, je serai ou mort, ou une peu trop vieux pour en profiter…:-(
Corruption reste corruption et l’obstacle du développement, si c’est nord-sud ou sud-sud, est-ouest ou ouest-est…
mwiganye urwanda canke ?? Nimba aba dd bazoba bakiri kubutegeti 2045 bujumbura sera une ville fantôme ntabuye rizoba risigaye kurindi nimba Yesu azoba ataragaruka. Vuga ibindi nayo ivyibisagara mukuremwo vyabananiye ubu muminsi iza ibara rizoba ryaguye
hewe ga Kimeneke, uzohava yimena umutwe ku busa mutama. Kwanka abo ba DD vyawe bifise ikindi binyegeje!! Mbe none tukubwiye ko bazogutwara iyindi mandat uzohava urondera urushinge unyegera mwo??!!!! Oh, urakuremwo ivyo vyiyumviro bibi babashizemwo mugenzi kuko ivyari magara vyaragabuwe. Urakoze
SCEPTIQUE
Vous me pardonnerez d’être sceptique sur cette planification sur 30 ans, 30 ANS ! alors même que nous ignorons à l’heure actuelle les véritables intentions de M. Nkurunziza pour l’an prochain. Nous savons tous que son forcing pour rester au pouvoir précipitera notre pays dans les affres de l’instabilité … or l’instabilité n’appelle que le désordre !
Mon avis : que ceux qui dirigent notre pays lèvent déjà le doute pour 2015 avant de nous parler des planifications sur 30 ANS !
PS :
SINGAPOUR-BURUNDI = coopération Sud-Sud. Il se paie notre tête M. Kong Wy Mun ! Pour rappel : le Singapour est parmi les 5 PREMIERS PAYS LES PLUS RICHES et notre pays parmi les 3 PAYS LES PLUS PAUVRES AU MONDE en terme de PIB/hab.