Participer dans les sessions parlementaires de l’Assemblée législative de la Communauté Est-Africaine n’est pas synonyme de reconnaître le président de ce corps. Isabelle Ndahayo, ministre chargée des affaires de cette communauté, l’a déclaré ce mardi 10 avril. Elle présentait le bilan trimestriel de son ministère.
Mme Ndahayo le dit au moment où les députés Burundais à l’Eala siègent dans cette Assemblée alors qu’ils en ont contesté sa présidence.
D’après la ministre chargée des Affaires de cette Communauté Est-Africaine, le Burundi a porté plainte auprès de la Cour de justice de l’EAC contre cette élection. «Nous avons dénoncé les irrégularités du vote, nous attendons les conclusions de la justice».
En attendant, les Burundais peuvent participer aux différentes sessions de l’Eala. Ceci pour que l’agenda communautaire continue. Car : «Le Burundi ne veut pas perturber les activités de la communauté.»
Entre autres réalisations trimestrielles du ministère, les campagnes de sensibilisation et d’échanges sur les projets de l’Eac. La ministre Ndahayo ajoute le suivi du processus d’amélioration du cadre légal de l’EAC. Avant de déplorer des ’’problèmes de moyens financiers’’ comme défis majeur. C’est notamment la ’’gestion du budget d’hostilité depuis 2015’’.