Il est 11h, mardi, 1er septembre. Bujumbura city market dit chez « Sion » situé en zone Ngagara est plein à craquer. Des marchands, des clients se bousculent. Plusieurs produits sont étalés. Dans ce marché, il se constate une baisse des prix de certains produits.
Un kilo d’ognons blancs s’achète à 800 BIF et celui d’ognons rouges à 900 BIF. La même quantité se vendait respectivement à 2500 et 3000 il y a trois mois selon les vendeurs. Un kilo de carottes est passé de 3000 à 1500 BIF. Les prix d’autres légumes notamment les épinards, poireau et légumes fruits comme tomates poivrons ont vu leurs prix chuté.
Le petit pois connus pour son prix exorbitant forçant les certains consommateurs de s’en priver est passé à presque à moitié. Son prix est compris entre 2500 BIF et 2700 BIF. Trois mois avant, son prix avoisinait 4500 BIF.
Un kilo de pomme de terre est compris entre 800 et 1000 BIF après avoir atteint 1300 BIF. « Ceux qui aiment les frites faites des pommes de terre de bonne qualité, il sont bienvenus car les prix sont abordables », s’exclame un vendeur.
Des vendeurs et consommateurs saluent une situation hors du commun stimulée par la surproduction de ces denrées qu’a connu le pays. Pourtant l’offre apparaissait relativement haute, mais la demande s’est affaiblie. « Je suis ravi de cette situation qui arrange les consommateurs. C’est possible de me procurer deux fois la quantité d’avant pour le même montant. C’est vraiment rassurant», se réjouit un propriétaire de restaurant.
Néanmoins d’autres denrées ne suivent pas cette tendance de baisse. Il s’agit des haricots et du riz dont le prix au lieu de chuter a tendance à la hausse. Une source d’inquiétude pour les consommateurs pour lesquels ils constituent l’alimentation quotidienne.