Ce jeudi 12 décembre, la police a saisi vivres, fruits et légumes des vendeuses au bord des rues du centre de la capitale. Aussitôt après leur départ, les femmes sont revenues étaler le reste de leurs marchandises.
« Elle nous a eues, elle nous a dépouillées de notre maigre fortune. Plus question de voter pour le parti au pouvoir…». Ainsi criaient une dizaine de femmes rencontrées rue d’Italie, endroit appelé « chez Ntazimba », quelque heures après la rafle de la police. Emportées par la colère et le désespoir, ces femmes sont allées très loin dans la terminologie : « La police nous a émasculées !», lançaient-elles en chœur au moment où nous sortions de notre véhicule pour les rencontrer.
L’administrateur de la commune Rohero, Marie Suzanne Ndayisaba, justifie l’opération par le souci de préserver la sécurité et la salubrité dans la ville. « Des embouteillages sont souvent observés suite à des femmes qui garent leurs voitures pour faire leurs emplettes auprès des vendeuses de rue. La circulation des personnes n’est pas moins entravée par ces vendeuses », explique-t-elle. Cette autorité administrative poursuit : « Imaginez-vous qu’à 18heures, des femmes des marchés périphériques débarquent au centre-ville avec leurs paniers de marchandises pour s’installer au bord des rues. L’administration se devait d’agir », souligne-t-elle.
Une concurrence déloyale
Mme Ndayisaba se montre remontée contre certaines vendeuses qui troquent leurs stands au nouveau marché de fruits et légumes, inauguré en novembre, au profit du commerce dans la rue. « Nous avons reçu des plaintes de femmes qui ont des stands dans l’ancien grenier et le nouveau marché comme quoi elles sont victimes d’une concurrence déloyale de la part des vendeuses de rue ». Mais elle se veut rassurante : « Aucune amende ne sera infligée aux femmes en infraction de braver l’interdiction de la mairie d’étaler leurs marchandises au bord des rues. Nous identifierons celles qui ont des stands pour les mettre encore une fois en demeure. Nous prendrons soin de les photographier pour mieux les identifier en cas de récidive ».
Signalons qu’aussitôt l’opération de la police terminée, quelques vendeuses sont retournées dans leurs places habituelles pendant que d’autres convergeaient vers le chef-lieu de la commune pour réclamer leur marchandises.
Ndababwire ukuri, barya bagore benshi nabapfakazi bareze impfuvyi. Kubaturatuza IMANA ntigiye kuvyihanganira nico gituma ndababwiye ko iyi ntwaro igiye kurimbuka
« Des embouteillages sont souvent observés suite à des femmes qui garent leurs voitures pour faire leurs emplettes auprès des vendeuses de rue. La circulation des personnes n’est pas moins entravée par ces vendeuses »
Est-ce que le problème sont alors les vendeuses ou les gens qui ne savent pas conduire (et stationner) leur voiture et/ou qui s’en fichent des autres voitures? C’est l’egoisme et le manque de capacité, le problème, pas les vendeuses!
Hama abantu mureke kuvuga amacakubiri gusa kuko ntiyubaka arasambura!!!
Abagore ntibagoye guhenda bazobabwirako bazovyara kubuntu nabana babavuze kubuntu hama bazobaha amajwi ni kawayida.
We Kabaza I,
Mbe stands 300 ntizishobora kuba, en apparence, en concurrence, alors qu’elles appartiennent a une seule societe/personne?
Par ailleurs, nubwambere ubona des concurrents qui se cotoient? C’est meme souvent le cas. Twe nawe dusubire gusoma ibitabo kuko ce domaine n’est pas scientifique/axiome.
Mon cher Vuvuzela (j,aime bien ton alias en passant –et j,en ai un–le vrai).
Tu sembles confus. Que les 300 stands appartiennent ou non a la meme personne n’est pas le point.
Ma idee est que 300 stands de tomates et al., dans le meme hangar, au centre-ville (ne parlons meme pas de condition hygienique et climatisation), est une aberration en termes d,affaires. Et ce serait encore plus idiot si tout ca appartenait a un seul proprio (il aurait mis tous ses oeufs dans le meme panier).
Ailleurs, ce genre de farmer market est saisonnier, ouvert une fois par semaine (les weekends) et, en peripherie, tres loin du centre-ville.
Si vous voulez de vraies legumieres, offrez des facilités aux privés (terrains a batir, facilités fiscales pour produits frais) dans les differents quartiers et vous serez surpris des resultats. Sinon, laissez ces braves mamans approvisionner la ville. Elles ont un sens inné d,affaires.
Tu te trompes, ils sont saisonniers à cause du climat, et cela depend de chaque ville. A Ottawa, By Ward Market est au Centre ville, et plein-air. Ils vendent bcp de legumes, fruits et autres produits pendant le printemps, l’ete et l’automne. Autour de ce marché, il y a beaucoup d’autres commerces. Ils se sont ajustés. Ces femmes doivent avoir quelqu’un pour les representer et negocier une place, une legumerie pour elles, tout evolue, surtout qu’il y a une demande.
Aho muri 2015 les dd nibasubira gutorwa ngo iyo menya!!!!:O hama iyo ADC ibabwi kubiyamiriza ngo nimigumuko!barundi mwese va hasi twitabe akamo tuje mumabarabara baturasa baturase kuko nubundi turiko twicwa nkabana binyoni!kandi tube tumenya gutandukanya imigumuko hamwe nimyi
yerekano!muve hasi duharanire agateka kacu
UWUTOTEZA UMUPFASONI ATAKWOYIFISE CANKE UMWANA ABA ARIKO ARISENYA KUKO IMANA YOMWIJURU YUMVA CANE AMABOROGO YABATISHOBOYE IKABATARA,MWABAPFASONI MWE IHORERE IMANA IRABABONA,CNDD FDD BITEBE BITEBUKE MURASEZERA PEE…..
Rimwe rimwe nitube dukoresha ubwenge nimba dushaka kuba nkabandi! je mbona yuko twebwe abarundi twananiranye . none tuzotera imbere muvyisuku ry’igisagara nko mu Rwanda ryari? None nabo badandaza ntibokurikiza ivyo reta ibabwiye? ibibanza haheze imisi reta itangaza ko yaronkeye abobagore ibibanza vyokudandarizamwo ivyamwa ni mboga zobo kuri Cotebu. Erega turamenya yuko turi muri Kasopo ya ba Somalia kuza kuduturitsa nama Bomb kandi bakurikira ahari akajagari ninduru. Raba mu Rwanda kuko bamvuse icarico amategeko ico babwiwe na Reta ya Kagame barakurikiza kandi bakabona inyungu yijambo Rya Kagame none twebwe Peter tumwicayeko pe! Tuzoba abande? erega aho aba police bakora cane nabo sibo nababakuriye kandi nababakuriye badushakira amahoro. Je mbona ataruko Ibisasu biraturikira aho mugisagara nkuko bimeze mubihugu bitewe naba Terrorists twobona kandi tukahigira kuko murakokanya ntavyimigambwe canke ubwoko vyojamwo . Mugira Alexis na Leonce bokwiyahura kudutabara ? hoba na Peter we azi nokuyifata canke kumenya umwansi kuko azi nivyigisikare. Nituve ibuzimu tuje Ibuntu ibindi Imana izobikora. Nahandi tuzosanga aritwe tuguma twisamburira! Karagaciyomwo barundi tugire amahoro.
Mwe bagabo, il faut être cohérent dans les commentaire que vous envoyés: l’autre jour Iwacu publiait un article sur le Rwanda, et vous avez dit qu’au Burundi le gouvernement ne fait rien pour l’Ordre et la salubrité de Buja. Maintenant qu’on met de l’Ordre; vous criez « haro » au DD. Mushaka iki? Be muza muribuka ivyo mwanditse hohoo
Cher video, au rwanda on ne chasse pas n importe comment. Les chasser est une bonne chose quand tu as un plan B, plus mieux que la rue.
Ici le probleme est que le govnt est occupe a voler et le policier se rabat sur ces femmes laissees dans la rue pour essayer de trouver 1000fbu en echange de leur marchandises.
Les DDs ne sont ni capables ni interesses a trouver une reponse a la misere de la population. Donc comme Buyoya qui est DD sous une autre forme c est a dire sans vision pour le pays, je les conseille de laisser tout le monde se debrouiller comme au Nigeria.
Un agouvernement incapable devrait dormir , voler le budget et les aides mais laisser ceux qui le peuvent se debrouiller. C est la salibrete mais on n y peut rien.
Mututsi yagwanije Rumariza, Ababirigi
Je pense que notre cher pays a besoin de leaders qui voient loin et qui analyseraient ce qu’il faut faire devant une quelconque situation. Tenez, des femmes qui vendent des fruits au centre ville de Bujumbura amènent des salubrités, nous disent le chef de zone Rohero. A partir de cette situation, une petite analyse. Est ce que entre la salubrité et la chaîne vitale que détiennent ces femmes, qu’est-ce qui prime? L’administration aurait-elle proposé une solution responsable amenant à ces vendeuses de veiller à la propreté des lieux…. et sans succès? Ou mieux tout simplement les fruits amènent de la saleté! Au lieu d’amener une police certes désoeuvrées, pour battre et chasser ces femmes, il serait judicieux de mener des campagnes d’explication de cette décision et surtout de chercher une place raisonnable où ces femmes peuvent vendre leur marchandise. Les chasser par force est plutôt source d’insécurité, voire de salubrité au regard des réactions qui s’en suivent. De grâce un peu de conscience!
Biribonekeza ko akari inyuma gahinda.
Aba DD reke guhenda Imana twarabahinyuye harya ntimusenga iyo mw’ijuru turabizi!!!!!!!!!!!!!
Mbenone bagomba baje hehe canke batungwe niki ? Mbe abategetsi komwiba mukarya mudakoze kubereki mutoreka ces pauvres mamans bakitaratariza ? Muraraba neza 2015 ntimusubire gutora aba dd ahandiho mutokwica nakigoyi kumwe kwaba somaliya
Ndiko ndabona aba DD barondera amajwi aho bukera auprès de ces femmes. N’uko nyene ubwenge ari buke cane muri iyo gouvernement, nta ntwaro nimwe yigeze irama iteye kubiri n’abakenyezi. Mwebwe ko mufise ahomwiba abanyu bakarara bariye, abo birirwa kuri iryo zuba rya Bujumbura barondera ijana ryo kugura ubunga nibo babateye ingorane. Ubaka ibibanza hanyuma mubibahe murabe ko badatekana. Koreshe ubwenge mwa nyeshamba mwe. Erega ubu nti mu kiri mw’ishamba.
Rindira uze urabe nihagera gutora ko batazovyibagira bakabongera…Abarundi bibagira n’ingoga!
« …par le souci de préserver la sécurité et la salubrité dans la ville ». Sachez Madame l’administrateur que le jour où ces gens que vous chassez les empêchant ainsi gagner de quoi survivre, le jour où ils n’auront plus rien à manger – et ça commence à venir- vous n’aurez ni la sécurité, ni la salubrité. C’est ce que chantaient Johnny Halliday et Sylvie Vartan « …Les hommes qui n’ont plus rien à perdre / Descendent vers la ville/Pour tout détruire et tout brûler/Les hommes dont le cœur en colère/Appelle un chant de guerre/Un chant de liberté »… Chasser n’est pas une solution, cherchez plutôt un endroit où ces femmes peuvent vendre tranquillement leurs petites marchandises. C’est possible, il faut seulement y penser.
Pauvre Burundi, mbe ntakuntu CNDD-Fdd yodémissionna ga mwabantu mwe????
None mugomba baje kudandariza hehe, ni babereke aho baja bareke kubaturatuza, iyo police assez peu discplinée , nuwo musitanteri aho ntibabona ingorane bafise zubukene, hinge hagere amatora bace batangura kuvuga ngo dutore ataco bariko barafasha abarundi
Isoka baraturiye none bagomba abantu babeho gute nibabareke ntakundi kuko sibo bariko barondera umukate wabana, nayo musitanteri we yirirwa ararya ibiturire ntakindi uwo mugore wimburakimazi buca ahava kuko abanyagisagara baraciye ubwenge ntibazoja kubahenda kurya bahenda abatize ngo dutore ni democratie, mbe iyo démocratie yatuzaniye ubukene ninduru muri hose imaze iki ?
L’admicom de Rohero ne chasse-t-elle pas ces vendeuses de fruits des rues au profit du marché dit chez Siyoni? au quel cas ceci expliquerait cela.
Kibwa
None bajehe?nivyo isuku irakenewe muru capital none bajehe?kandi batadandaje ntibagaburira abana .nibaje hamwe bumvikane burya ibiganiro nivyiza hari naho hoboneka umuti bakareka kuva nk imbwa nakagomba
Ya SOKO y’ama étages NDUWIMANA Edouard yavuga izubakwa ryari, imwe ya Cotebu gute ???
Du courage chères dames, « imvura iragwa igahita », Imana irababona.
Il faudrait plus d’imagination pour leur trouver des emplacements à la hauteur de leurs pouvoir d’achat,les organiser en coopératives par exemple.Après tout il faut se rendre compte qu’elles n’ont rien d’autre pour survivre.