Long de 2 Km, il part du rond-point Ngagara (place de l’ONU) jusqu’ au rond-point de Kamenge sur la RN1. C’est sur ce tronçon que s’effectueront le projet pilote d’aménagement de trottoirs à deux pistes, une pour les cyclistes et une autre pour les piétons.
L’idée du projet est de montrer le modèle de ce que seront les routes principales dans les quartiers à construire dans le futur. Mais, l’aménagement de trottoirs à deux zones peut se faire même sur les routes déjà existantes notamment sur le Boulevard du 28 Novembre. Dans tous les cas, un tel projet demande des mesures courageuses des décideurs et surtout d’énormes moyens financiers. Le présent projet pilote s’effectuera sur des fonds qui seront mobilisés par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
Le projet fait «la promotion des transports non motorisés »(TNM) dans la ville de Bujumbura comme l’a bien souligné Pierre Bayihishako, Directeur de la Planification à l’Office des Routes. C’était lors d’un atelier organisé avec l’appui du PNUE et de l’ONG « Share the road » (Partageons la Route), ce mercredi 04 septembre sur ce même thème.
En effet, comme dans toutes les villes de la sous région, le déplacement par moyens motorisés prend de l’ampleur dans la capitale et même dans tout le pays (accroissement de 6.000 véhicules chaque année, selon Pierre Bayihishako). Hormis qu’il est très cher, le carburant qui fait fonctionner ce système de transport pollue l’environnement. Conséquence : la santé humaine en fait les frais. Malheureusement, les cyclistes et les piétons qui utilisent les moyens de locomotion non polluants sont victimes de plusieurs accidents de circulation. Même sur les rares et étroits trottoirs (1.5 m de largeur contre 3 m exigés par les normes et standards), les accidents restent légion parce que piétons et cyclistes s’y croisent. D’où la nécessité sans cesse croissante d’aménagement des trottoirs à deux zones sur les principales artères.
Les organisateurs de l’atelier sont optimistes. Selon Edouard Nyandwi, conseiller au cabinet du Ministre des Transports, des Travaux Publics et de l’Equipement « plus il y aura de trottoirs à deux zones, plus les habitants de la capitale seront enclins à laisser à la maison leurs véhicules pour rouler sur les deux roues ou marcher à pied, contribuant ainsi un tant soit peu à la limitation des gaz toxiques émanant des moteurs des véhicules.»
Vous oubliez vite! « L’autoroute la plus courte au monde » passant pas la presidence est aujourd’hui bloquee! Plus personne n’y passe a part les voitures de la securite presidentielle qui y font des va-et-vient.
Chez nous, nous avons l’art de construire, puis detruire; une caracteristique des gens qui ne pensent pas a long terme.
Souhaitons que cette fois-ci, ca va marcher.
L’equipe de Ruyigi est champuionne cet annee.Et on est surpris. Parce qu’on ne veut pas changer de mentalite:Qui n’avance pas recule! a t on dit.
Au lieu de chercher a ameliorer les routes de Bujumbura, il faut plutot creer des nouvelles villes a l’interieures du pays ou il ya un peu d’espace. Cet entonnoir qu’est Bujumbura vosu a la longue nous rendre dingue:exigue, chaude, tres densement peuplee, poluee etc.
Plus enclavee que jamais Bujumbura ne peut pas evoluer normalement par rapport aux autres de l’EAC.
Je pense qu’il faut bouger petit a petit mais surement vers l’interieur et il ya de bonnes choses.Exemple:Flambeau de l’Est, le Nickel de Musongati, Barancira Marguerite, les chutes de Nyakazu, Sosumo, Gitega,un environnement tres sain,le parc de Ruvubu, la route du desenclavement par la Tanzanie etc..
N,oublions jamais que Bujumbura n’a jamais ete du Burundi de Nyaburunga.En faire une capitale est une haute trahison.
Nahandi sinumva igituma twirirwa turigora, Bujumbura est très petit. Vyiza ni kuja turigira n’amaguru. Je nabitanguye kera. C’est l’occasion de faire du sport. Imagine prendre un bus du centre ville à Buyenzi , ou centre ville à nyakabiga. Ou bien umuntu yurira bus iva muri ville ageze kuri tapis vert ngo ndashitse. Wumva Diabète ou hypertension izobura kwiha inkumbi ku bafise ivyo bihereza (bien sûr).
Le lendemain de sa victoire electorale, Tony Abbot, le nouveau Premier Ministre d’Australie fait du cyclisme tres tot le matin pres de sa maison a Forestville au nord-est de la ville de Sidney.
« C’etait super /it was great de commencer la journee en roulant a velo en compagnie de gens avec lesquels je me suis exerce pendant des annees. » a-t-il dit avant d’etre conduit en voiture a son bureau.
(voir BBC News: « New Australia PM Tony Abbott gets to grips with his new job », http://www.bbc.co.uk, 8 September 2013).
Merci.
Iterambere niryiza kwabantu bagenda namaguru canke amakinga baronka aho baca en toute sécurité nivyiza cane mais faut pas aller trop loin avec vos explications qui sont loins de la réalité burundaise,pollution ejo naho izoba manger ce qui est écologique pourquoi pas mariage pour tous après tout ce sont les droits de l’homme.Come on guys!!Nous sômmes pas des scandinaves mêmes nos donneurs de lecons(francais,belges,américains,…) ntibarahagera.Je peux me permettre de jurer que ces sieurs qui prèchent cette bonne nouvelle ne sont pas prêts à laisser leurs véhicules à la maison pour se prommener le matin jusqu’à leur bureaux.Reka dutunganye ivyacu tugende buke buke,doucement mais sûrement.
Vous parlez de quel projet? Nous les habitants du Q.asiatique se sentent delaisse depuis des annees. Quel est notre faite. Pourtant c est un endroit essentiel se la capitale avec les banques, les entreprises,les universites, …
Il est inadmissible que toutes les routes de la capitale soient reparees et le Q Asiatique delaisse
Reka kurota, hanyuma naho bazoheba indege banyonge amakinga mu kirere. Mais en attendant, Obama ni yaza mu Burundi muzomurungikire amakinga à l’aéroport pour ne pas polluer, canke mumureke yivire kuri aéroport n’amaguru. Ikindi abagenda n’amaguru tworeka kubatwenga, si choix bagize, ahubwo babuze uko bagira, ariko si ikosa ryabo.
Il était grand temps d´y songer. Dire que un tel projet demande des mesures courageuses des décideurs et surtout d’énormes moyens financiers n´est pas correct. Qu´en est t-il des coûts financiers ou du stress que des accidents causés aux piètons et cyclistes? Tout simplement je dis que les planificateurs des réseaux routiers au Burundi ne respectent pas la vie et le droit des piètons et cyclistes de circuler en toute sécurité.
Les planificateurs des routes ignorent complétement la notion de la croissance des populations urbaines dans tout le pays. Qu´ils ne disent pas qu´il s´agit des coûts financiers parce que les bailleurs de fonds ne réfusent jamais au pays de ne pas considérer la vie de la population sans moyens de s´achéter des véhicules.
Un autre problème lié aux routes est celui des constructions des écoles, des centres de santé et des boutiques à quelques centimétres des routes. On dirait que les autorités ou les techniciens responsables de la planification des infrastructures ignorent complétement les problèmes de santé et des risques d´accidents liés à la mauvaise conception et à la négligence. Ou tout simplement l´ignorance ou le manque de vision de la croissance du traffic et de la population.
Quand on construit des infrastructures, ce n´est pas pour un mandat, mais c´est pour des dizaines d´années. Pas moins de 50 ans.
Le gouvernement et les bailleurs de fonds honnêtes devraient organiser chaque année des voyages d´études à l´extérieur du pays, à l´intention des techniciens de la planification des infrastructures et des ingénieurs des travaux. et au mieux, négocier des stages pratiques à l´extérieur dans des organisations ou dans des sociétés internationales. Sinon nos Burundais n´auront pas l´éxpertise dont ils ont besoin pour concourir avec les techniciens et ingénieurs de notre sous région.
Un exemple qui m´a épaté est celui de la viabilisation des parcelles par la SIP à Gatare dans la province de Mwaro. Même un paysan de Mugamba n´aurait pas fait ce que j´ai vu à Mwaro. C´est un exemple éloquant de l´ignorance de certains de nos techniciens et contrôleurs des travaux.
Comme vous le dites si bien, « on construit des infrastructures pour une période de 50 ans ou plus ». Quand on voit les anciens quartiers construits sous BAGAZA par exemple, on se rend vite compte qu’il y avait une vision du futur, un réel souci de respecter les règles les plus élémentaires de l’urbanisme moderne comme par exemple laisser suffisamment d’espace entre les routes et les clôtures des parcelles des particuliers…! Les exemples ne manquent pas: route Rumonge entre Kindindo et Kinanira, boulevard de l’UPRONA, RN1 à la hauteur du Q6 etc…..! De nos jours, les espaces verts se réduisent comme une peau de chagrin, envahis par le béton…! On y construit non seulement sans respecter aucune règle de l’urbanisme moderne, mais aussi on y construit mal, n’importe quoi….! En tout cas pas des bâtiments modernes qui contribueraient ainsi à l’embellissement de la ville de Bujumbura..! Regardez par exemple ce qu’on a fait aux alentours du tronçon rond-point des NU à Ngagara et Chanic !!! C’est à peine qu’on n’a pas construit carrément dans la route elle-même! Si nous n’y prenons pas garde nous sommes en train de créer un enfer urbain pour nous même et pour les futures générations…! Si les trottoirs pour pétons ainsi que les pistes cyclables se généralisent dans nos villes (je ne le pense pas à moins qu’on ne détruise certaines maisons…mais ceci, est autre histoire..), ils permettront de baisser de façon spectaculaire le nombre de personnes tuées sur nos routes urbaines! En effet, traverser une route dans Bujumbura en pleines heures de pointe relève d’un parcours du combattant, nos automobilistes et autres motards ne respectant même pas les passages piétons pourtant bien protégés…!!! Je suis toujours choqué par cette indiscipline et ce manque de civisme chaque fois que je séjourne dans la capitale burundaise….!!!! Ceci contraste totalement avec ce qu’on observe par exemple à Kigali, une ville qui a été très courageuse, à mon avis, en termes d’urbanisation, n’hésitant parfois à prendre des mesures très impopulaires pour le bien de tous y compris des générations futures! J’espère surtout qu’on ne va pas laisser les motos emprunter les pistes cyclables et autres pistes piétons. Ce serait une catastrophe.
Soma ivyo RUGAMBA yanditse pour comprendre un peu..! J’ai l’impression franchement que certains de nos amis internautes de ce site ne comprennent pas très bien les tenants et les aboutissants de l’article en objet sur les pistes cyclables et pour piétons…! Nta muntu ariko arababwira ngo abantu bagende n’amaguru canke n’ikinga, loin de là mais ces aménagements permettront à ceux qui le veulent de le faire. En plus ce genre d’infrastructures améliorent la sécurité des piétons sur les routes….!! Be musoma mwumve …birakenewe..!!
Mbe sha Ntarugera washizeko ako gafoto gute ko nifuje gushirako akiwanje bikanta kuwamazi. Je dois accepter que je suis con; finalement!
Ariko rero ntaco kuko iyo ndagashirako bamwe muri mwebwe ntimwosubiriye kugaruka kuri iyi site!