Les droits des enfants sont bafoués au Burundi, particulièrement suite au contexte socio-politique et économique qui prévaut au pays. Ceci ressort de l’étude menée par la Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance (Fenadeb). Ce travail rapporte une situation alarmante de la violation des droits des enfants.
Restituant les résultats, ce mardi 20 novembre à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de l’enfant, Gaudence Aimé Kabuyenge a fait savoir qu’au moins un cinquième des enfants sont orphelins. Un tiers d’entre eux ont été victimes de différentes crises. «La guerre civile de 1993 à 2005 et la crise politique de 2015 se sont répercutées sur les droits des enfants».
Entre autres violations de droits des enfants, il évoque l’exploitation sexuelle, les travaux durs, les mariages pour mineurs, des cas de viol et d’abandon scolaire. Et d’ajouter la dot anticipée, les mariages forcés, etc.
Ce consultant tient à saluer l’élaboration des lois en faveur des enfants. Il appelle tout de même l’Etat à s’investir davantage, en termes de moyens matériels, pour l’épanouissement de ces enfants. «Même les bailleurs qui se sont retirés de la coopération peuvent ensuite financer. Car ils sont plus sensibles à ces secteurs qu’aux choix politiques prioritaires de l’Etat». Notamment la Défense et la sécurité.