Ce mardi 10 décembre a eu lieu le lancement de ce festival. Le thème pour cette année retenu est « l’histoire et le théâtre ».
«Avant de savoir où l’on va, il faut d’abord se demander qui l’on était ?», explique Freddy Nsabimbona, directeur artistique de cet événement.
Nsabimbona fait savoir que les acteurs à travers les différentes pièces qui seront jouées, reviendront sur l’histoire de la ville de Bujumbura. Selon lui, une occasion pour le public de connaîtrela genèse de l’actuelle capitale économique. «Bujumbura n’a pas été créée. Il est né suite à un processus colonial. Toute une histoire que les gens ont envie de connaître. Surtout les jeunes générations».
Abondant dans le même sens Lynca Rica Mugisha, administrative du festival Buja sans tabou indique : «L’indépendance et l’autonomie, sont les plus-values de cette nouvelle maison». Elle ajoute qu’avec cette maison, les acteurs gagneront plus de temps dans leurs répétitions.
La violation des droits d’auteur a été soulevée comme défi majeur. « Toutefois, une lacune qui ne doit pas être un frein à la création », rassure Mme Mugisha. Pour rappel, cette 4ème édition du festival Buja sans Tabou se tiendra du 17 au 23 février 2020.