Il s’appelle Silas Majambere, des sources sur place indiquent que ce sont les éléments de la police qui l’avaient appréhendé dans sa commune natale de Buganda à Cibitoke ce mercredi 21 octobre vers 11 heures du matin.
Ce technicien de la RPA été directement conduit au bureau de a commune à Buganda avant d’être relâché dans cet après-midi. Au cours de l’interrogatoire, révèle ce journaliste, les policiers qui m’ont arrêté ne cessaient de m’accuser que je fais partie d’une rébellion.
«Ils avaient reçu une fausse information de la part des jeunes Imbonerakure que je suis revenu chez mes parents ce mardi.» Depuis la destruction des radios indépendantes dont la RPA, raconte-t-il, je suis retournée à la colline et je suis resté là, je me suis gardé de retourner à Bujumbura.
«Et c’est ce qui m’a peut-être sauvé», lâche-t-il. «Ils ont vérifié et ils ont trouvé que c’était la vérité, rien que la vérité. Mais, ils ont tenu à passer au peigne fin tous mes messages dans mon téléphone et dans mon ordinateur portable», indique-t-il. Il se dit pour le moment inquiet. «Ceux qui sont à la base de mon arrestation sont toujours là et ruminent leur colère.»
Les collègues de ce journaliste confirment cette libération. Ils poussent un ouf de soulagement même s’ils se disent préoccupés par la sécurité de leur confrère.
Signalons qu’un autre technicien de la RPA, l’Ir. Egide Mwemero n’a pas cette chance. Accusé de «complicité avec un réseau qui déstabiliserait le Burundi», il est détenu depuis le 13 octobre au cachot des services de renseignements des Forces armées de la RDC à Uvira.
Il a été arrêté dans les enceintes de la radio, ’’Le Messager du Peuple’’ qui diffuse un magazine produit par des journalistes de la RPA en exil, ’’Humura Burundi’’.