La circulation sur la RN5 reliant la province Cibitoke au nord-ouest du pays et la ville de Bujumbura a été perturbée, le matin de ce 15 novembre, au niveau de la colline Nyamitanga en commune Buganda de la même province suite aux éboulements de terrain. La population suggère la construction des caniveaux et buses dans cette partie de la route.
Suite aux fortes pluies de la nuit dernière, les ruissellements venus des montagnes surplombant la RN5 ont amené des boues qui se sont entassées dans la route. Suite au manque des caniveaux et des buses, des eaux stagnent aussi dans la rue. La circulation est presque coupée. Un mécontentement chez les passagers.
A 10 heures ce 15 novembre, un engin envoyé par l’administration essaie d’évacuer les boues dans la rue. Des administratifs, des militaires et des policiers supervisent les activités. Des files de véhicules s’observent de part et d’autre de l’endroit où ces éboulements sont survenus. Parmi eux, des véhicules transportant des passagers vers la République démocratique du Congo en passant par le Rwanda.
Des chauffeurs regrettent que la circulation sur cette route nationale soit souvent perturbée par les éboulements pendant la saison pluvieuse : « La situation est la même chaque année. C’est déplorable que rien n’est jusqu’ici fait pour trouver une solution durable. Nous perdons beaucoup de temps ici ».
Pour un habitant de cette colline de Nyamitanga, ces entassements de boues détruisent cette route, en plus de perturber la circulation. Il trouve que cette route fera toujours face aux éboulements tant que des solutions durables ne soient pas encore trouvées : « L’évacuation des boues n’est qu’une solution pour une période très limitée. S’il pleut cet après-midi ou le lendemain, la situation sera la même, car ces eaux et boues n’ont pas de passage pour traverser la route ».
Et de fustiger que la construction de cette route n’ait pas envisagé des moyens pour maîtriser des éboulements provenant des montagnes riveraines. Comme solution durable, il propose la construction des caniveaux et des buses dans cette partie de la RN5.
« Au niveau de la commune, nous ne pouvons que débloquer la route pour que la circulation reprenne, quand ces éboulements surviennent », indique Pamphile Hakizimana, administrateur de la commune Buganda. Il espère que cette route sera, un jour, réaménagée.
Mais oui tous ces travaux coûtent de l’argent !!! Y-en aurait-il ? Les Barundi devraient comprendre que l’argent public ne se dirige dans les poches de certains mais doit être investis dans différentes structures d’utilité publique.