24 personnes sont mortes sur le champ et deux autres à l’hôpital après leur évacuation dans la ville de Bujumbura. Telle est la déclaration du ministre de la Sécurité publique, Alain-Guillaume Bunyoni, à la suite d’une attaque menée dans la nuit de ce vendredi à samedi 12 mai sur la colline Ruhagarika, commune Buganda de la province Cibitoke. C’est au nord-ouest du Burundi.
Selon lui, cette attaque a été perpétrée par des «terroristes» en provenance de la République démocratique du Congo (RDC). Cette opération n’a pas duré beaucoup de temps : «Ils se sont repliés vers ce pays après leur forfait».
Le membre du gouvernement confie que des contacts avec les autorités congolaises sont déjà en cours en vue de traquer ces «terroristes».
D’après des informations recueillies sur place, au moins 11 enfants de moins de 15 ans figurent parmi les victimes.
Le ministre Bunyoni était accompagné entre autres par Prime Niyongabo, Chef de la Force de Défense nationale du Burundi (FDNB), c’est-à-dire chef d’Etat-major général, Godefroid Bizimana, inspecteur général adjoint de la Police nationale et des natifs de cette province comme le Général Silas Ntigurirwa, secrétaire du Conseil national de sécurité.
Il indique que le gouvernement se chargera de l’enterrement et des soins de santé des blessés. En plus, il assistera les familles des victimes.