«La pénurie des devises, la dépréciation monétaire et le non remboursement des crédits sont les principaux problèmes auxquels le secteur bancaire a dû faire face tout au long de l’année 2015 », a précisé Guy Ghyslain Ntwengeye, chef du service Stabilité financière à la Banque centrale, ce mercredi 25 janvier. C’était au cours d’un atelier organisé à l’intention des représentants des institutions financières.
«Pour cause, l’instabilité politique et le faible niveau d’activité économique», a-t-il expliqué, au cours des échanges sur la stabilité financière. Selon lui, le taux de non remboursement des crédits est de 23% alors que le taux normal est estimé à 5%.
S’exprimant sur le manque de devises, ce chef du service Stabilité financière à la BRB, a indiqué que le cours du café a lamentablement chuté sur le marché mondial suite à l’abondance de ce produit alors que ce secteur faisait rentrer des devises.
Mais selon lui, cette carence est essentiellement due à la suspension des appuis de la part des principaux partenaires. Il a en outre signalé que suite à l’instabilité politique, le secteur du tourisme a été frappé de plein fouet.
Concernant les perspectives d’avenir, la BRB affirme qu’elle compte sur l’appui des compagnies d’assurance et de sécurité sociale pour pouvoir continuer à financer les activités économiques.
De plus, les exportateurs du café, des minerais ainsi que des ONGs œuvrant au Burundi devront avoir leurs comptes en devise à la Banque centrale conformément à la loi. Le retrait de l’argent se fera en Fbu.
Signalons que l’objectif de ce cadre d’échange était de présenter le rapport de 2015 sur la stabilité financière plus particulièrement les différents problèmes qui ont eu un impact négatif sur le secteur bancaire.
Est-ce que j’ai bien compris ou je me trompe en lisant 2015 au lieu de 2016? Pourquoi un échange une année après sur une situation aussi grave? Cela veut dire qu’on cherche des solutions si tard pour un problème aussi épineux? Essayons d’aller avec le temps mes chers frères burundais. A quand l’analyse pour 2016? J’espère qu’on attendra pas 2018!
Ce Monsieur qui a plutot des « airs superieurs » sur la photo, semble oublier quelque chose non moins negligeable dans son analyse! Plus la BRB exige qu’il recoive les devises pour forcer les gens a ouvrir des comptes en devises et recevoir en echange des FBU, plus ces memes devises seront plus rares!
Guy Ghyslain Ntwengeye : «La chute du cours du café est une des causes principales du manque de devises»
Mon œil…. ! C’est surtout la chute de la main que vous tendiez pour survivre car le budget burundais dépendait à plus de 50% des produits de la mendicité internationale, ou aides internationales comme vous voulez, qui s’est arrêtée pour des raisons connues de tous. Cessez de nous prendre pour des veaux, Mr NTWENGEYE.
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@RUGAMBA RUTAGANZWA
» Cessez de nous prendre pour des veaux, Mr NTWENGEYE. »
Là ça tranche avec ce qu’on a l’habitude d’entendre: « ukora ibikora inka » = vous faites aussi bien qu’une vache!
Et dire qu’il y en a qui adorent les chiens et qui diraient: « vous faites aussi bien que mon chien »!
Et d’autres qui ont fait fortune dans l’élevage intensif du porc et qui diraient volontiers: « vous faites aussi bien qu’un cochon ».
Il faut aussi tenir compte du fait que l’état a chassé les pourvoyeurs de devises, tuant ainsi la poule aux œufs d’or. L’état doit faire son mea-culpa.
Circulez il n’y a rien à voir. Tout le monde sait que la médiocrité de nos hommes politiques et le taux de ruralité avec une économie de subsistance ne feront pas bouger les lignes. Quant aux urbains, on sait comment faire quand ils bougent.
L’instabilité politique, vous dites? On nous dit pourtant que tout va bien!
Comme il s’agit d’une évaluation de l’année 2015, qu’est-ce qu’il en a été pour l’année 2016 étant donné que nous sommes déjà en 2017?
Mbega yemwe aba DD, uyo Ntwengeye avuye hehe ? Ni umurundi ??
Doit-il etre Burundais? Le gouverneur de la banque centrale d’Angleterre est Canadien. Uzoca ubwenge ryari? Va muri ico gisaka ubamwo isi yarateye imbere!!!!!