Deux nouvelles mesures comme la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et la réorganisation du Marché Interbancaire de Devises (MID) étaient à l’ordre du jour dans un point de presse tenu ce vendredi 28 avril par Dieudonné Murengerantwari, gouverneur de la BRB, la Banque de la République du Burundi.
Pour pallier au blanchiment d’argent, les banques commerciales sont tenues de renseigner à la Cellule Nationale de Renseignement Financier tout cas de soupçon ayant un caractère orienté dans le sens du blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Le 13 janvier une mesure interdisant tout détenteur d’un compte à retirer en cash 15 000 000 Fbu par jour et 100 000 000 par mois a été prise par la BBB mais avec la nouvelle mesure, les établissements de crédits vont désormais se référer à la relation avec leur clientèle à travers son identification bancaire.
Les banques commerciales sont autorisées à ouvrir leurs propres bureaux de change. Cette nouvelle mesure permet à ces banques d’échanger leurs liquidités en devise à un taux librement négocié.
Les banques commerciales sont appelées à adresser une liste de demandes de leurs clients par ordre de priorité à partir de ce mardi 02 mai. Et ces priorités sont les intrants industriels, les produits alimentaires et pharmaceutiques et le petit commerce.
Le gouverneur de la BRB a également indiqué que tout agent économique aura accès aux devises de façon transparente, tout en veillant à la stabilité du marché de change. Avec le lancement du marché Interbancaire de devises, la BRB n’aura pas à intervenir directement dans l’allocation de devises et aux lettres de confort mais à l’exception des produits pétroliers.
Il y a toujours quelque chose qui me dérange dans la phraséologie des dirigeants politiques burundais et ceux qui gravitent autour . Je viens de lite dans cet article cette phrase et je cite »
Deux nouvelles mesures comme la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme… » etc .
Nos dirigeants critiquent suffisamment les pays occidentaux – et c’est leur droit- sur les politiques et mesures appliquées aux Pays africains .Le problème est qu’ils répetent comme des perroquets les discours des occidentaux et oublient de les adapter à leurs propres pays . Le meilleur exemple est le financement du terrorisme. Est ce que cela peut il vraiment s’appliquer au Burundi ? Evidemment pas et tout le monde sait pourquoi? Le Burundi n’est pas dans la categorie des pays visés – potentiellement terroristen – .Si on me parlait de drogues , je comprendrais , mais terrorisme? Alors pas du tout . Soyons donc sérieux et disons la vérité à notre peuple !!! Combattons la drogue- je suis d’ accord , combattons le terrorisme religieux , tout cela est parfait . Mais le vrai terrorisme au Burundi n’est pas combattu et il emprunter d’autres voies .