Droit de réponse
Après la publication de l’article intitulé « AACB vs représentant Erset Belgium »publié dans le n° 295 du 31 octobre 2014, Albert Maniratunga, directeur général de l’Autorité de l’Aviation Civil au Burundi, a réclamé un droit de réponse.
Nous reproduisons ici l’essentiel de son point de vue :
« Notre journaliste peut-il prouver, preuves à l’appui quand il termine son article qu’il y a acharnement du Directeur à l’endroit de Côme MINANI, auquel soit disant qu’une partie du personnel de l’AACB se pose (sic) ? De quel personnel, contacté et s’ayant exprimé si ce n’est que montage par votre journaliste, s’agit-il ?
Une affaire qui se trouve en justice et que celle-ci n’a pas encore statué en dernier degré peut-elle polarisée au degré de jouer le PENCHANT à défaut de ne rentrer dans les détails ? »
Par ailleurs, Albert Maniratunga fait remarquer que nous avons utilisé l’expression paratonnerre en lieu et place de parafoudre. Iwacu remercie l’intéressé pour cette rectification technique. Concernant les personnes contactées, Iwacu, comme tous les médias professionnels, ne révèle jamais ses sources. Enfin, effectivement l’affaire est toujours en justice mais rien n’empêche son traitement par les médias. Nous revenons d’ailleurs ici sur ses développements.
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Frappé par la foudre, dans la nuit du 4 au 5 septembre, le système de péage à la barrière de l’aéroport n’a toujours pas été réparé, le fournisseur et l’acheteur se rejetant la responsabilité. Le manque à gagner se chiffre en dizaine de millions.
Selon des sources proches de l’AACB (Autorité de l’Aviation Civile du Burundi), le système de péage avait permis d’encaisser plus de 20 millions de Fbu par mois. Mais M. Maniratunga n’a pas souhaité donner les chiffres exacts quant au manque à gagner pour le trésor public.
Il indique que c’est la société Erset Belgium, fournisseur du système de péage, qui devrait s’occuper des travaux de réparation. Il ajoute que c’était un travail d’amateur, de non professionnels. Albert Maniratunga dénonce aussi une surfacturation de plus ou moins 200 millions de Fbu au lieu de 70. L’AACB mentionne qu’Erset Belgium peut, en tant que soumissionnaire, proposer des options tendant à améliorer l’exploitation du système, comme l’indique le DAO (Dossier d’Appel d’Offre), notamment un parafoudre.
Côme Minani réfute ces allégations
Il fait savoir que dans l’offre financière, il est stipulé que « la société ne sera pas tenue responsable (…) de dommages dûs à la foudre (…) ». Et d’ajouter que ni dans la lettre de commande ni dans le dossier d’appel d’offre, nulle part n’est mentionné qu’un parafoudre doit être installé. « J’ai même, depuis le début du mois de juin, demandé la réception définitive du système de contrôle d’accès et de péage, en vain. » Trois mois après, la foudre s’abat sur les installations. Rappelons qu’à la réception provisoire, le système répondait qualitativement et quantitativement aux spécifications techniques du marché.
« Pourtant, lors de l’attribution des marchés, le commanditaire choisit le moins disant », indique Côme Minani, représentant d’Erset Belgium.
Depuis lors, aucune expertise sur le système de contrôle d’accès et de péage sur la barrière n’a encore été faite. M. Maniratunga indique qu’il a commandité une expertise technique, il y a deux semaines, quant aux installations électriques effectuées par la société Sobelec. Cette dernière est spécialisée uniquement dans l’électricité et la climatisation. Selon le D.G de l’AACB, les conclusions montrent que l’installation électrique est défectueuse (absence de mise à terre, de stabilisateurs de tension, etc.). Une source proche des services aéronautiques affirme que c’est l’autorité de l’aviation qui a installé le circuit électrique.
105 millions de Fbu pourrait disparaître du trésor public
Deux semaines après que la foudre a frappé, l’AACB est condamnée à payer 105 millions de Fbu pour dédommagement moral et matériel au profit de Burundi vision dont le patron, Come Minani, n’est autre que le représentant d’Erset Belgium. L’AACB est accusée d’avoir fermé, illégalement, pendant 22 jours, l’espace loué par Burundi vision.
Albert Maniratunga, directeur général de l’AACB, rejette catégoriquement ce jugement. Il estime qu’il n’a jamais plaidé, n’ayant jamais reçu de convocation. Effectivement, dans le jugement du 17 septembre 2014, il n’est mentionné nulle part que l’AACB a été convoquée. M. Maniratunga ne reconnaît pas non plus la compétence du Tribunal de Commerce pour juger cette affaire. Pour lui, comme l’AACB est une administration paraétatique, la cause relève de la compétence de la Cour administrative. Une cour devant laquelle l’AACB a porté plainte contre Burundi vision. Une histoire à suivre…
Dans un article recent de Kaburahe si je me rapel bien a propos de ce ki s etait pa a l’aeroport(affaire Karenga) Il ns disait k ce mec a un bureau tres bien range mais apparement c est pa le cas.
Je pose une question de savoir si dans ce medium il y a des experts en aviation civil. Car tu peux avoir des sources mais si tu es bidon dans le domaine tu peux te faire pieger. Muruko muvugira iyo entreprise yabahaye ama financement occultes.
Ici il y a odeur d’acharnement dont ce journal devient de plus en plus champion. De grace analysez vos infos avant de les rendre publics. Dans l’article publie il y avait un sentiment comme quoi l’article etait commande pour un but bien precis. Voila que Maniratunga le bagareur saisit l’occasion. Ces trois de suspension nous laissent la soif de connaitre la verite mais ils ne beneficient qu’aux speculateurs seulement.
@Nzobandora
Pouvez-vous nous donner votre expertise technique en la matière (Aviation Civile et Militaire) si ce n’est que critiquer pour critiquer. Hama nanje ndakwishura après.
Ivyo ni ivya Leta canke ni ivy’abantu basanzwe?
Lorsque des marchés sont attribués sans se conformer scrupuleusement au cahier de charge en privilégiant d’autres avantages nuko bigenda misi yose.